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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

01 Nov

Clémentine Autain

Publié par AntoineCarlierMontanari.over-blog.com  - Catégories :  #actualité

                                               clc3a9mentineautain.jpg
Je ne veux pas ici découvrir la femme dont les mérites sont bien connus mais au regard de vos différentes interventions télévisuelles j’ai eu l’envie de vous répondre. Prendre mots était donc convenu pour rendre justice à celles que vous avez oubliées.  Livrer sa pensée est parfois un crime et le monde adore s’indigner de ce qui lui ait défavorable. Bien au-delà de ce que le monde nourrit, vous n’en  n’avez pas saisi la beauté. Au cœur affligé, terrassé par la violence des hommes, vous avez construit une citadelle, pas de celle qui autrefois faisaient parler les hommes d’un amour courtois, rendant au délice de sa promise une délicate attention, la préservant de ce qu’elle a de plus cher. Sa vertu, c’est ce qui a le plus de prix chez une femme, et pourtant vous la rendez inerte et sans consistance. Bien au-delà de notre temps, qui passera, on ne retiendra pas grande œuvre de celui-là tant sa substance afflige les cœurs. Pour cela je frappe à votre porte témoignant de ce que vous ne dîtes jamais et que vous devriez prendre comme exemple pour donner vie à votre discours. Il faut que je vous le dise, loin de figer ma pensée au temps passé, il est une grâce qui a bien surgi et qui a donné à tant de pinceaux savants des œuvres qu’on a peine aujourd’hui à faire. Vélasquez  a glorifier sa pureté, Botticelli sa bonté et de Vinci l’a magnifier. Cette mère* que vous aurez certainement reconnue témoignera bien plus de l’honneur que l’on attribue couramment aux femmes, car en cette demeure est né un fils qui s’est offert, bien plus que la pensée habituelle ne peut concevoir et que celui qui se nourrit d’amour comprendra aisément.  Bien que ce doux exemple qui s’est emparé de moi, me poussant à décoller mon visage de la terre, m’incite à vous répondre d’une mesure qui devrait vous dégager de l’angoisse qui étreint votre cœur. Car elle, bien plus que la piéta de Michel Ange, a façonnée tant d’esprits qu’elle a décollée de leur rétine l’image que l’on avait de la femme. D’elle, les grands poètes s’en sont trouvés troublés, parsemant aux quatre coins du monde des vers d‘une rare éloquence. Bien plus loin que l’océan, elle a brillée en mille feu, sur des toiles, des textes, des discours, des cathédrales, des écoles et des hôpitaux. Elle a ensemencée plus que toute autre femme, leur donnant désormais une délicieuse image. Mais vos bavardages semblent n’en faire mention et si accuser d’infamie bien des merveilles, glorifiant des comportements qui paraissent aujourd’hui sains mais qui cachent adroitement une nauséabonde fumée, n‘auront d‘autres effets que ceux provoquées par l‘image d‘une œuvre sans beauté. Et qui aurait voulu reconnaître ces maux, voulant donner à l’amour bien plus belle parure, ne saurait regarder sans trembler des yeux ces abominations qui passent sur les écrans. Ces femmes et ces hommes d’aujourd’hui, sans honte sur leur visage, montrent combien est vulgaire cet acte qui les glorifie dans l’intimité. Ces esprits affaiblis, profitant de cette liberté tant désirée par vos seigneurs, incapables de détacher le comportement noble de celui vulgaire, entendent bien jouir sans fin. Mais une grande âme, laquelle surpasse les rires et les frasques des hommes, dominant toutes ses facultés, surpasse de loin votre combat.  Moi j’honore cette grande dame qui salua admirablement la pensée, donna au monde un de ses plus beaux récits. Simone Weil, la philosophe non pas l’autre que je tairai par peur d’affliger mon âme d’une plus grande tristesse. Et bien, non plus mots dans vos interventions et si votre esprit plus que précieux aux yeux de Dieu, pourvoyait de ces lumières il en serait autrement du mot dignité qui se dessine souvent sur vos lèvres. Je comprends bien que connaître l’homme qui siège si haut*, peut étourdir et rendre ses actes honorables. Je voudrais parler de toutes ces phrases que vous avez dîtes avec acharnement et rigueur, loin d’étoffer votre nature, enlaçant un bien piètre combat qui deviendra caduque au jour où le monde aura comprit sa déroute. Car si vous croyez qu’en détournant un état en une fierté, marcher parmi cette cohorte de gays et de lesbiennes qui pensent que le bonheur viendra par les lauriers, derrière lesquels hurlent d’autres plus dégénérées, voir en ce si triste spectacle une désolation qui fit dire aux enfants qui étaient près de moi, leur désarroi sur l’image de l’homme. Alors j’ai levé mes yeux baignés de pleurs, me retirant pour ne plus sentir une telle humiliation. Puis je disais en regardant le ciel, pourquoi veulent t’ils singer ce lien qui unit un homme et une femme, comme s’il était une chose en soi et que l’on devrait tous y souscrire. Quelques poètes en langue grec nous auraient déjà aimablement repris en nous inculquant le véritable sens du mot amour.  Mais je sais bien que m’appuyer sur ces valeurs est pour vous un fardeau bien pesant. Le décalogue est devenu à vos yeux un trésor peu précieux, qu’il frappe l’esprit craintif de la rigueur et de la difficulté, il vous faut vous en séparer et en trouver un moins exigeant. Alors cédant à ces pensées, vous niveler notre nature à une  piètre composante, bâtit sur des verbes nouveaux et sans racine. Et toute tremblante comme l’ivresse, baissant garde aux exigences de l’esprit, vous inculquer une morale vilaine que vous choyez comme un bébé. Alors c’est là que vous me blessez et si je ne vous renvoie pas les mots de Cicéron ou de Dante c’est pour mieux vous préserver. Car j’entends cette femme qui est en vous, celle qui sourit à son nouveau né même s’il est difforme, celle qui prend soin de son mari lorsqu’il revient de la guerre et qui se fait roc quand il ne revient pas. En témoignant cette bonté que votre arrogance tue, lamentable besogne qui est la votre et qui vous fais suivre des dogmes de gauche, qui prennent leur source chez ces socialistes qui se sont pris pour des titans*. Autant d’idées qui ont plié l’histoire d’une façon radicale et qui nous poussent encore aujourd’hui à suivre ces cadavres.  Et s’il se trouve quelqu’un de chez vous qui soit aussi digne que celle* qui brava cette ville que l’on nomme Calcutta et qui a fait dire à l’histoire qu’elle était l’ami des pauvres, la regardera et la citera en exemple pour éprouver les effets de sa vertu. Peut-elle être si belle et si pure, joindre autant que peut donner l’âme humaine lorsqu’elle est soumise à Dieu, prendre soin du lépreux et du paralytique sans adjonction des sentiments de la politique et de l’idéologie. Apprenez-moi chère Clémentine, comment peut on donner sans être animé par l’amour, cet amour qui lorsqu’on le regarde nous embellit. Tant est merveilleux un tel miracle qu’en aucun de vos textes vous le mentionnez et pire vous vous acharnez sur celui qui le défend. Mais bon, offensez vous de la place que vous ai faîte dans la société, de celles qui revendiquent une liberté si tristement appliquée car en nos jours aucune d’elles ne vient témoigner d’une aussi belle manière que celles que je viens de citer. Et il vous en plaira de sortir un glaive pour me faire savoir le contraire, au temps où elles mettent fin en leur sein au processus de la vie. Et je le vois rien qu’à votre démarche, venant d’un endroit si pitoyable, je vois combien vos yeux ont pleuré car vous n’avez pas daignez pardonner.  Déracinée au temps qui est le nôtre, la femme a changée de nature. Oublions ces toiles de Monet et de Proust, éloignons nous de cette grâce élégante qui arpentait le soleil sous des ombrelles de lin.  De Cléopâtre et de Jeanne qui renversèrent des empires et cette reine* à qui on a tout enlevé et qui a pardonné à son bourreau avant qu’il ne lui tranche la tête, n’a point vu le sort que les républicains ont réservé à son enfant.  Puissiez Clémentine, car j’ose vous appelez par ces si belles syllabes pour vous souligner le fossé qui vous sépare d’elles. Il est dommage qu’aux si beaux traits qui vous cisèle, vous ne puissiez illuminer d’un autre soleil, et quoique je pourrais dire désormais ne semblera plus intéressant à vos yeux. Alors je vous quitte pour retourner à celles qui enchantent le cœur des hommes.
Antoine Carlier Montanari (commentaire suite aux émissions télévisuelles, envoyé à l'interressé)
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