Britney Spears : Chronique (1)
Elle déploie là toute sa nature, avec toute l’audace du temps, en slip, en jarretelles, en cuir, c’est là qu’elle ébranle tout à cause de la récompense promise par le monde. Outrage, pas plus que ses voisines, chasseresse qui adresse furieusement ses paroles injurieuses. C’est ainsi qu’elle parle, se vante au milieu d’un bain musclée comme une furie sur le point de pondre. Ah cette chaleur, ce sable, le salut aux paumes, en croix, debout en croix, on reconnait là l’époux* dans le désert ! C’est l’épouse malfamée qui gémit, épouvantable, que tous les hommes saisiraient bien comme une chienne hargneuse ! Mais, certes, elle se venge bien, éclatante sur son char, c’est la plus noire des étoiles, un funeste présage pour les mortels, c’est le temps de la fin ! Ah ! La misérable, car cette belle troupe de filles qu’elle emploie, qui paraissent des déesses, si alléchantes, si provocantes, si désirables, portent pourtant en elles un bien si précieux, si noble, si glorieux! Mais voilà, elles roulent la langue, excitent les doigts, chantent, dansent, remuent les seins, vendent ignoblement toute leur vertu ! Dans cette mêlée, Britney, toujours belle, encore ferme, outrageusement pleine entre les cuisses, verse de la vigueur et allégorise la luxure.
Antoine Carlier Montanari (commentaire suite au clip "Work B**ch", commentaire publié à la suite de l'article du Figaro intitulé "Britney Spears, un coup de fouet à sa carrière?")
*Michael Jackson dans son clip "In the closet" et le Christ au Golgotha