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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

16 Apr

Un Livre Que J'ai Lu (187) : La Crise Du Monde Moderne (René Guénon)

Publié par Alighieridante.over-blog.com  - Catégories :  #Un Livre Que J'ai Lu, #René Guénon

 

 L'esprit moderne, émanation de l'occident, nous dit René Guénon, n'est rien d'autre que l'esprit antitraditionnel (p18). Il puise aux Grecs et à leur philosophie son émancipation de tout ce qui est d'ordre suprarationnel, c'est à dire qui appartient à un domaine supérieur et qui echappe à la rationnalité. Cet esprit moderne a décidé de manière autoritaire, d'ignorer et de nier tout ésotérisme (p19). C'est pourquoi ceux que l'on appelle les modernes, nous dit René Guénon, se moquent du Moyen Âge, il leur paraît beaucoup plus étranger et lointain que l'antiquité "classique" et sont incapables d'en comprendre l'intellectualité (p23). Le Moyen Âge, du règne de Charlemagne au XIVe siècle, fut une période où l'ordre normal fut restauré. Après, nous dit René Guénon, a commencé une nouvelle décadence, par strate de décomposition morale et anthropologique. La Renaissance et la Réforme qui déchirèrent au XVIe siècle l'Eglise catholique, finirent par consummer l'esprit traditionnel. La Renaissance sévit dans le domaine des sciences et celui des arts et la Réforme dans le domaine religieux. Finalement, le Moyen Âge est sorti des mémoires, si bien que les seules fragments d'existence de cette période affectent négativement les esprits. En effet, le Moyen Âge est considéré comme une époque de "ténèbres", d'ignorance et de barbarie, faisant oublier que ces cathédrales et ce mont qui au nord fut qualifié par Guy de Maupassant de gigantesque bijoux de granit, aussi léger qu'une dentelle, demeurent des exploits architecturaux incomparables. Tout l'esprit moyennageux est cristallisé dans ces chefs d'oeuvre de l'art gothique où séjourne une foi chrétienne florissante et foisonnante. 

 

 Tout le désordre moderne provient de cette vue étroite qui cloisonne les hommes dans une pensée précaire, c'est à dire que ces derniers sont conduits dans des directions aléatoires et dénuées de principes fondamentaux et invariables. La variabilité, peut-on dire, est le propre de l'esprit moderne. Celui-ci va là où la nouveauté le conduit. La mode est son baromètre, il ne cesse de chercher la transformation dans l'innovation, délaissant la véritable transformation, celle intérieure et spirituelle qui tend à faire taire les traces du péché originel. Car contrairement à l'esprit oriental, encore traditionnel, nous dit René Guénon, sans détailler les espaces de ce vaste espace qui se contient entre l'Extrême-Orient et le Proche-Orient (p29), l'Occident est dirigé par un rationalisme desséchant. Pour en revenir au Moyen-Âge que l'esprit moderne a délaissé pour mieux se plonger dans son aventure lunaire, celui-ci a offert bien des saveurs morales comme l'amour courtois où le chevalier, pour conquérir sa bien-aimée, fait preuve de bravoure tout en maniant la poésie, la politesse et les bonnes manières. Le Moyen Âge a également et outre les prouesses architecturales que l'on vient d'évoquer, une tradition narrative d'une immensurable ampleur. A cet égard on peut citer le long poème florentin divisé en trois parties où son auteur accompagné d'un certain Virgile traverse l'enfer et le purgatoire pour atteindre le paradis. René Guénon qui, à ce propos, a écrit un ouvrage sur l'Esotérisme de Dante, cite la fameuse légende du Saint Graal où, au pied de la croix, un calice s'est miraculeusement rempli d'une mesure de ce sang pur qui coula jusqu'aux enfers pour défaire celui qui avait ordonné cette boucherie. Ce récit déploya dans les esprits de ce temps les formes chrétiennes de l'esprit traditionnel. 

 

 L'esprit moderne, quant à lui, vogue dans des sphères de rêveries inconsistantes fabriquées par les désirs déréglés (p33). Le parti pris, développé par Simone Weil, est la mesure de la pensée moderne (ici). Il y a autant de partis pris qu'il y a d'individus, il y a donc autant de vérités que d'individus et chacun d'eux entend défendre la sienne. Toutes ces fractions de vérités qui feignent d'atteindre la vérité sont alimentées par l'égo narcissique. En réalité, l'esprit moderne fabrique une intellectualité parallèle qui jamais n'atteint la droite ligne de la vérité. L'esprit moderne se renouvelle dans cette dissolution de la vérité. Ainsi, aucun penseur moderne, cloisonné dans sa branche intellectuelle, n'est en mesure de rejoindre le point le plus élevé de la vérité puisque trop éloigné de lui. Il a donc cessé de chercher le point culminant, se contentant d'éclairer cette infime parcelle de vérité qui fait sa spécialité en la divisant à nouveau avec un apport personnel suintant de narcissisme. Il n'a donc aucune intention de retrouver la véritable intellectualité qui est celle de l'esprit traditionnel. Il se contente de créer un point culminant dans sa propre sphère de division afin de définir une nouvelle petite vérité. C'est ainsi que l'esprit moderne s'éloigne de l'esprit traditionnel. L'action convient donc à l'esprit moderne et la contemplation à l'esprit traditionnel (p39). De ces deux esprits, le premier veut dominer le second, c'est pourquoi il y a opposition. 

 

 L'homme moderne, est donc dans l'action, il est extérieur à lui-même. Il s'accomplit dans l'avoir et non dans l'être. Ayant abandonné l'esprit de contemplation qui est celui du christianisme, il a délaissé la vie intérieure au profit de la vie extérieure, il n'a plus accès à lui-même. A l'inverse, l'homme oriental, dans toutes ses composantes, et particulièrement en Inde, est dans la contemplation, il est dans son intériorité (p40). En Inde, cette dualité, contemplation et action, s'incarne dans les castes "Brahmanes" et "Kshatriyas". La première incarne l'autorité spirituelle et la seconde le pouvoir temporel. Au Moyen Âge, la disposition naturelle à l'action ne supplante pas la contemplation. L'immense maillage d'ordres monastiques est la concrétisation de cet équilibre subtil entre l'action et la contemplation et où cette dernière subordonne la première avec une austère autorité. Mais l'esprit moderne a inversé la situation. Il a réussi à imposer sa vision et a ôter toute valeur à la contemplation, la reléguant à une discipline moyennageuse, c'est à dire arriéré selon son point de vue. Et désormais, à l'aide de toutes ses chimères mercantiles, il séduit, petit à petit, cette humanité encore contemplative, en vue de l'installer dans un matérialisme intégral.

 

 Nous avons vu qu'en Inde, les castes Brahmanes et Kshatriyas représentent respectivement le spirituel et le temporel. René Guénon précise, dans une note de bas de page, que les individus qui composent la première caste sont stables et que ceux qui composent la seconde caste sont mobiles ou changeants. L'esprit moderne correspond à cette seconde caste. Le mouvement et le bouleversement sont donc idoine à cette nature et cela se traduit dans l'époque moderne par la frénésie et l'agitation, entraînant angoisse et anxiété. Cette manière d'être n'a de cesse de perturber son environnement. En effet, l'esprit moderne veut tout modifier et tout changer. Cet esprit de conquête s'épanouit dans le remplacement, et tout ce qu'il remplace est remplacé par du provisoire pour être à nouveau remplacé, on parle d'obsolescence programmée. Le changement est donc devenu l'objectif, de sorte que la stabilité ne règne plus là où l'esprit moderne a posé son regard. L'immuable et le permanent n'ont donc plus leur place, tout est compris sous le règne du changement et la fameuse théorie de l'évolution de Charles Darwin n'est que la traduction biologique de ce mouvement permanent de transformation.

 

 Et L'esprit moderne tire de cette mutabilité, une multitude de sciences qui sont les unes pour les autres étrangères de sorte que chacune d'elles parade avec une autonomie royale. Elles s'emploient toutes à confirmer la vision matérialiste de l'univers et dans ce sens uniquement, alimentant tout naturellement l'athéisme qui désormais, en occident, est omniprésent. L'ignorance volontaire des principes métaphysiques forme donc les esprits au matérialisme, au sens qu'il n'existe rien d'autre que la matière et ce qui en procède (p85). Par conséquent, nous dit René Guénon, les sciences sont profanes, elles amassent des connaissances spécifiques, confinées dans des parcelles de réalité avec un vocabulaire distinct qui leur donne une sorte d'autorité naturelle. Mais ces sciences, pour elles-mêmes, ne mènent nulle part et font plus que perdre du temps sur le chemin qui conduit à la vérité. Elles sont enfermées dans une intellectualité bornée, au niveau de la plus basse réalité. Elles progressent que pour le triomphe d'elles-mêmes et dans le but d'améliorer la vie pratique. L'ingénieur, profil anthropologique de l'esprit moderne a donc remplacé le sage et le mage, il est la jointure entre la science et l'industrie, et par lesquelles le monde moderne assied sa pleine puissance.  

 

 L'industrie est la manifestation concrète de l'esprit moderne et symbole du changement permanent. Cet assujetissement de la matière est le pouvoir central de l'esprit moderne. L'industrie est l'outil de la transformation de la matière et l'esprit moderne en a fait la cathédrale de ses besoins. Il faut bien comprendre que ce déploiement matérialiste, aussi sensuel que pratique, est unique dans l'histoire de l'humanité. A ce niveau de performance technique, l'Occident a fait entrer l'humanité dans l'ère de l'avoir. En effet, l'industrialisme transforme inlassablement la matière en marchandise et ce miracle d'enfantement trouve son allégorie dans la figure du Père Noël. Il est l'archétype universel du rayonnement de la matière, à travers les milliards de jouets qu'il distribue mystèrieusement aux enfants du monde. C'est seulement dans l'abus que l'industrie est dangereuse car elle finit par absorber toutes les énergies individuelles (p53). Toute l'activité humaine est donc désormais concentrée sur la possession du produit fini qui alimente le bien-être possessif, c'est l'éveil à la jouissance matérielle. 

 

 L'individu est installé confortablement dans le solipsisme naturel de son égo, c'est à dire dans  son individualité. Cette autocentralité psychologique est une singularité de l'esprit moderne (p61).  Il faut tout réduire exclusivement au sensible individuel, au "moi" comme seul prisme de compréhension de la réalité (p64). En somme, l'esprit moderne c'est l'intelligence collée au devenir de la matière. René Guénon insiste sur une particularité qui est le fruit de l'individualisme, à savoir le protestantisme. L'individualisme fait du relativisme sa grande doctrine qui affirme que les valeurs dépendent des circonstances et son variables.  L'individualisme produit toutes les divergences, toutes les déviations, tous les éparpillements et toutes les dispersions et c'est pour toutes ces raisons que le protestantisme est constitué d'une multitude toujours croissante de sectes (p66). Le protestantisme privilégie la morale à la base doctrinale, ce qui a conduit au moralisme et au sentimentalisme, reléguant l'idée de Dieu à une connaissance approximative. Et la morale laïque qui désormais, en Occident, remplace la morale religieuse, provient de cette division confessionnelle. Elle est une branche pourrie qui a poussée sur la branche protestante. Le protestantisme avec son esprit de protestation a donc remis en cause l'autorité et les dogmes de l'Eglise catholique, laquelle était alors la forme spécifiquement religieuse de la tradition occidentale. Cette révolte contre l'esprit traditionnel a bien servi le monde moderne qui pour se développer avait besoin d'un affaiblissement de la papauté, dernier rampart contre le relativisme, l'esprit de division et de consommation. 

 

 C'est avec son esprit de discussion, nous dit René Guénon, que le protestantisme s'est affirmé. Cet esprit de discussion a remis en question les dogmes de l'Eglise catholique ainsi que son mode de fonctionnement. L'homme moderne, imbibé de protestantisme, prétend faire descendre la vérité à son niveau là où le dogme catholique l'avait placé au dessus de lui (p71). Cet esprit de discussion met sur un même plan l'opinion et l'ordre rationnel qui fait appel à des principes supérieurs. Ce qui conduit à des discussions stériles qui n'aident ni l'entendement, ni le discernement. L'esprit moderne qui est relativiste et avec un apriori  insolent, cloisonne la religion dans la superstition, au même titre, par exemple, que l'astrologie. L'esprit moderne décide à partir de son propre néant de ce qui est vrai et faux. La vérité n'est pas au dessus de lui, et c'est avec une fausse humilité qu'il l'a défini. En somme, nous dit René Guénon, c'est l'inférieur qui juge le supérieur, l'erreur prend le pas sur la vérité et l'humain abaisse le divin pour ramener la mesure de toute chose à lui-même (p73)

 

 C'est pourquoi la démocratie convient à l'esprit moderne, parce qu'elle est une conception à vue d'homme. C'est un pouvoir antispirituel parce qu'il donne le pouvoir au peuple, c'est à dire que ce pouvoir vient du bas tandis que l'autorité spirituelle ne peut venir que d'en haut. Ce renversement de hiérarchie permet au pouvoir temporel d'exercer sa pleine puissance. Et le peuple, flatté de penser qu'il se gouverne lui-même, accepte d'être le dindon de la farce. Et le fait qu'il le croit, nous dit René Guénon, permet d'entrevoir jusqu'ou peut aller son inintelligence (p91). Le suffrage universel est avant tout l'expression de la force qui par son poids écrase tout et surtout la vérité. Le suffrage universel est instable et inconstant, c'est pourquoi il ne peut adopter la vérité qui est autonome, immuable et donc invariable. Le suffrage universel, ne pouvant s'approprier la vérité du fait de son état changeant, fabrique l'idée que l'opinion majoritaire est la vérité (p80). C'est un renversement de l'ordre complet, la vérité, une et indivisible est remplacé par les opinions narcissiques. La majorité avec tous ses dérèglements psychologiques se substitue à la vérité et ne la cherche même plus. 

 

 Ainsi, la démocratie, privilégie le point de vue du peuple à la vérité. La démocratie n'est donc pas en mesure d'élever la vérité en autorité, c'est pourquoi elle dégénère dans le sens de l'idéologie dominante. Le suffrage universel c'est la somme arithmétique des opinions qui s'accorde sur le plus petit dénominateur commun où ne se reflète aucun principe supérieur capable d'unifier réellement le peuple (p82). Et comme aucun principe supérieur ne peut émerger, ce sont des principes quelconques qui sont élevés. C'est la victoire de la quantité et du nombre. Et c'est en démocratie que la fortune, qui est une valeur exclusivement quantitative et matérielle, augmente de manière exponentielle, accentuant, par conséquent, les privilèges et les inégalités. 

 

 La préoccupation du monde moderne est la matière parce qu'elle est immédiatement perçu par les sens. Rien ne peut exister en dehors de ce qui peut se voir, se toucher, se mesurer, se compter et se peser. L'esprit moderne considère que tout ce qui échappe aux sens est inconcevable ou impensable, ce n'est pas digne d'intérêt (p87, p90). Et cette manière de concevoir le monde est communiqué chez les autres avec un prosélytisme passionné (p101). C'est une forme d'invasion, nous dit René Guénon, qui empoisonne les intelligences et tue la spiritualité. Ce matérialisme est d'ordre satanique parce qu'il est descendant et infériorisant. C'est le spectacle de l'incompréhension profane, et joués par des naïfs et des habiles. Les premiers pensent que ce système de pensée doit être enseigné à tous et les seconds exploitent les premiers pour affermir leur position, et satisfaire leur cupidité et leur instinct de violence (p106). C'est pourquoi, nous dit René Guénon, pour redonner à la masses la direction de la pensée traditionnelle, il suffit d'une petite élite bien formée intellectuellement et connaissant le sens profond de la doctrine catholique comme on l'entendait au Moyen Âge (p98, p109, p112). En effet, l'auteur reconnait qu'en Occident, il ne reste plus que l'Eglise catholique qui possède un caractère traditionnel. Bien entendu, René Guénon n'a pas assisté, de son vivant, à la protestantisation de l'Eglise catholique, à travers le Concile Vatican II.

 

 Le sport peut être considéré comme l'expression la plus authentique de l'esprit moderne et de son corollaire, le monde moderne. C'est le triomphe du corps, de l'homme chair, de l'animal humain. C'est donc la célébration de la matière organique qui se dépasse. Le sport est devenu l'idéal du monde moderne, il est l'exaltation de la matière en mouvement. La brute a eclipsé le penseur et le contemplatif. C'est diabolique, nous dit René Guénon, parce que la matière ensorcèle l'esprit et le mène à ne penser qu'à elle. De plus, la matière se décompose et se désagrège, elle tend vers sa propre fin, elle finit par perdre son unité, elle devient, comme la bible l'affirme, "poussière". Ce que confirme saint Paul dans sa lettre aux romains (ici),

"Ceux  en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l'esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'esprit c'est la vie et la paix. ... Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez."

(Romain 8-6,13)

 

 L'esprit moderne finit donc par diviser tout ce qu'il touche. Il n'a de cesse de diviser parce qu'il tend comme la matière vers la dissolution. Voyez le sport et toutes ses disciplines, la philosophie et tous ses courants de pensée. Mais contrairement à la ramure impressionnante d'un arbre qui tire sa vitalité du tronc et avec lequel elle forme un tout majestueux, toutes ces branches sportives et philosophiques s'éloignent de leur principe avec l'intention de devenir indépendante et autonome. C'est la perte de l'unité dans la diversité incontrôlable et la division sans cesse renouvellée. Toutes les disciplines sportives et tous les courants de pensée philosophiques sont les expressions du règne de la quantité, ce qui nous amène à cet autre ouvrage de René Guénon (ici). Nous verrons donc, dans une prochaine fiche de lecture, comment la quantité est devenue la maîtresse du monde moderne et avec laquelle l'esprit moderne singe la qualité. Ainsi le sport comme la philosophie, pour ne prendre que ces exemples, s'accaparent l'égo des individus pour les diviser, les spécialisant vers telle ou telle spécificité, les enfermant définitivement dans une façon de bouger ou une manière de penser. Ce cloisonnement a pour but de réduire l'humain à une fonction corporelle ou intellectuelle précise, si précise que l'humain est réduit à vivre selon une expérience d'être étroite et comprimée. L'esprit moderne travaille donc à la division perpétuelle pour devenir finalement un monstre d'incompréhension. 

 

Antoine Carlier Montanari

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