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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

13 Aug

Un Livre Que J'ai Lu (98) : 777 (Pierre Jovanovic)

Publié par Alighieridante.over-blog.com  - Catégories :  #Un Livre Que J'ai Lu, #Pierre Jovanovic

 

 L'ouvrage commence par cet avertissement de la Vierge à la Salette le 19 septembre 1846,

"Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist (...) Les démons de l'Air avec l'Antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs "

Cette prophétie catholique du XIXème siècle va donc servir de référentiel eschatologique à l'analyse de notre auteur. Il faut ajouter que le fougueux et très catholique écrivain français, Léon Bloy, étudia cette apparition de la Vierge dans son ouvrage "Le symbolisme de l'apparition" (ici) et que nous étudierons prochainement.

 Tout commence le 29 septembre 2008 quand l'indice phare de Wall Street, le Dow Jones clos la séance sur une perte de 777.7 points. Pour l'observateur attentif, ce jour est aussi funeste que le jour du 11 septembre 2001, en effet ce 29 septembre marquera le début d'une crise économique mondiale sans précédent. Ces deux journées sont désormais devenus des référentiels historiques. 7 années séparent ces deux dates, au mois près. Pour l'auteur le chiffre 7 a un sens symbolique et biblique pour ne pas dire ésotérique et eschatologique. Avant tout, il faut préciser que ce nombre "777" est exactement la combinaison gagnante des machines à sou qui peuplent tous les casinos de la planète. Le paradoxe est tel que les traders et les financiers, en regardant les quatre 7 briller sur le tableau d'affichage, n'ont pu alors s'empêcher de réaliser qu'une personne avait gagné le Jackpot, pour les plus malins il était indéniable que ce joueur chanceux n'était autre que le diable en personne. A ce moment-là, les plus avertis ont très vite compris la signification d'un tel nombre, ils savaient que la planète entière était entrée dans une turbulence si grande qu'aucune économie n'allait s'en sortit indemne. De plus ce crash de Wall Street est arrivé curieusement le jour de la nouvelle année juive et dans le calendrier catholique et occidental c'est le jour de la fête des trois archanges cités dans la Bible, à savoir saint Michel, saint Raphaël et saint Gabriel (p15). Pour les financiers catholiques la chose était entendu, c'était une apocalypse financière en cours de réalisation (p16).

Pour comprendre cette date, Pierre Jovanovic se réfère à une mystique française, Madeleine Porsat (1773-1843) qui reçu de la Vierge cet autre avertissement qui apparaît à l'écran, 

" Écoutez, mes enfants, ce que Marie notre Mère, me charge de vous annoncer : Voici la fin des temps. Voici la fin du mal et le commencement du bien...

Je vous ai annoncé, il y a vingt-six ans, les sept crises, les sept plaies et douleurs de Marie qui doivent précéder son triomphe et notre guérison : 
- Intempéries, inondations. 
- Maladies sur les plantes et les animaux. 
- Choléra sur les hommes. 
- Révolutions. 
- Guerres. 
- Banqueroute universelle
- Confusion. 
Les cinq premières ont été adoucies, grâce à Marie, qui a retenu le bras de son Fils
Voici la sixième plaie, la crise du commerce. Le commerce marche à sa fin parce que la roue du char n'a plus son pivot : la confiance. 
Entre la sixième crise et la septième, pas de repos ; le progrès sera rapide. 
1789 n'a renversé que la France ; ce qui vient va être le renversement du monde. "

 Les mots de la Vierge sont assez clairs, il n'y a pas d'interprétation linguistique à faire, la Vierge parle en français et elle utilise une expression des plus précise quand elle annonce la sixième plaie, à savoir la Banqueroute universelle. En terme de jurisprudence la banqueroute est caractérisée par des faits de gestion frauduleuse. Autrement dit la Vierge est on ne peut plus explicite quant à la nature crapuleuse de l'économie mondiale. Si donc le 29 septembre 2008 annonce le commencement de la sixième crise annoncée par la Vierge, d'autres apparitions mariales, nous dit l'auteur, à la page 29, qui ont eu lieues au XIXème, XXème et XXIème siècles, révélaient que notre époque était celle de la fin des temps augurée dans l'Apocalypse de saint Jean. Pierre Jovanovic se réfère également à ce mystique anglais Malachie qui dans sa prophétie des papes annonçait qu'il y aura 111 papes avant que la fin des temps ne vienne. Puis viendra, comme l'annonce cette même prophétie, le 112ème pape, surnommé Petrus Romanus soit Pierre le romain, qui fera paître le troupeau durant la grande tribulation et avant que la cité aux sept collines ne soit détruite, comprenez Rome, là où précisément se trouve le Vatican. Dans cette ultime prophétie le chiffre 7 est lié à la destruction. Mais revenons aux 111 papes dont le dernier correspondrait au pape Benoit XVI. Si sa renonciation, le 11 février 2013, avait étonné le monde entier, Pierre Jovanovic avant même cette renonciation s'était référé à ce passage de l'Apocalypse pour annoncer que le pape Benoit XVI ne finirait pas son mandat,

"Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche."

(Apocalypse 3-16)

 Il se passe donc réellement quelque chose au Vatican. Pierre Jovanovic finit par reconnaître que l'Eglise de Rome est peut-être infestée de l'intérieure et qu'il y a bien des puissances qui veulent la faire tomber. Mais pour comprendre cette corruption à l'oeuvre dans l'Eglise catholique, nous devons partir d'une réflexion de Walter Benjamin qui provient de son ouvrage "Le capitalisme comme religion". Voici précisément ce qu'il écrit,

"Le christianisme, au temps de la réforme, n'a pas favorisé l'apparition du capitalisme mais s'est converti au capitalisme."

 Le Capital est l'axe de compréhension de cette chute du monde moderne dans lequel le Vatican est entré de plein pied avec le concile Vatican II. Si le Capital est cette bête immonde qui fut combattu intellectuellement par Marx, Pierre Jovanovic va étayer la chose à travers l'un de ses représentants les plus actifs, à savoir la marque Apple fondée par Steve Jobs. L'enquête précise de l'auteur montre combien la réussite de la marque à la pomme est liée à un symbolisme satanique. Voyons donc cela plus précisément.

 En 1976 Apple sort son premier ordinateur individuel dont le logo est une pomme croquée (à gauche), qu'il faut associer à la publicité de 1979 qui vante le produit (au milieu). On y voit Adam portant un ordinateur et sur sa droite un serpent s'approchant de son épaule. Le lien est ici directement fait entre le paradis perdu et la pomme croquée. Dans la photo de droite, qui date de 1976, qui met en évidence la carte mère de l'ordinateur, le slogan (entouré en rouge) ne mâche pas ses mots , " BYTE INTO AN APPLE ", ce qui veut dire "CROQUEZ DANS LA POMME ". De plus, pour confirmer la référence biblique, le prix de ce modèle est de 666.66 dollars (entouré en bleu), soit le chiffre de la bête dans l'Apocalypse de saint Jean ... Notez également ce détail sur la publicité de 1979 (ici, à gauche), les couleurs du logo rappellent étrangement et avant l'heure celles du drapeau LGBT (à droite). Du point de vue du croyant et du théologien, l'association LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres) est une reconnaissance officielle du péché. Si cette sémiotique permet une lecture eschatologique, on peut d'ailleurs se poser des questions, au regard des immenses profits qu'a réalisée la marque, sur la nature de cette flamboyante ascension. Et pour mieux comprendre cette réussite il faut se référer à ce que nous dit la Bible à propos du roi Salomon, 

"Le poids de l'or qui arrivait à Salomon chaque année était de six cent soixante-six talents d'or, ...

Le roi Salomon fut plus grand que tous les rois de la terre par les richesses et par la sagesse.… "

(Bible, Rois 10-14 et 23)

 On peut penser que Steve Jobs s'inspira de cette référence biblique afin peut-être d'attirer à lui les faveurs de Dieu, les mêmes qui furent accordées au grand roi hébreu. Mais comme il n'a fait aucune référence directe à cet épisode biblique, on peut raisonnablement affirmer que c'est au chiffre du serpent qu'il a fait allégeance, puisque le logo de la marque est la pomme croquée qui signifie le péché et la désobéissance à Dieu. Les grands lecteurs, les lecteurs nés, selon l'écrivain américain Edith Wharton, pourront y voir un pacte avec le diable, le même que celui que lia Faust à Méphistophélès. Si ce chiffre de la bête est associé à la technologie via la marque à la pomme, Pierre Jovanovic relève une anecdote qui confirme ce lien entre le progrès technique et le diableEn effet à la page 89 on apprend étrangement que la première émission radio a été réalisée sur la fréquence 666 KHz. Il semble que le diable est dans cette histoire trouver un moyen rapide de propager sa parole, à ce titre, l'auteur, Pierre Jovanovic, le surnommera le Faux Prophète médiatique. Cette Bête-média, deuxième surnom attribué par l'auteur, va se répandre rapidement dans tous les foyers via la radio, la télévision et l'informatique. Au regard des statistiques que Pierre Jovanovic publie à la page 97, on ne peut que constater les effets négatifs de la Bête-média sur l'individu. Ces relevés médiatiques ne concernent que le continent nord-américain (ici). On recense alors,

                        200 000 : nombre d'actes violents vus par un enfant à la télévision entre 1 an et 18 ans

                            8 000 : nombre de crimes vus par un enfant jusqu'à son entrée en école primaire

                              70% : de garderies utilisant la télé pour occuper les bébés et les enfants

                          20 000 : nombre de pubs qu'un enfant voit par an

                            4 000 : nombre d'études sur les effets de la télévision sur les enfants

          4 heures par jour : temps passé devant la télévision par un adulte

28 heures  par semaine : temps passé devant la télévision par un adulte

               2 mois par an : temps passé devant la télévision par un adulte

                            9 ans : passées devant la télévision sur une durée de vie de 65 ans

                    2 000 000 : le nombre moyen de publicités qu'un adulte de 65 ans a vues à la télévision

 A ces statistiques il faut ajouter cette information relevée dans la presse anglaise en août 2009. En effet le dailymail annonce que la police arrêtait chaque année 365 000 enfants de moins de 13 ans pour des crimes imitant des choses vues à la télévision (p98). Pour confirmer la chose, l'auteur relaye une étude américaine qui a été menée sur 700 familles durant 17 années. Cette étude conclue que regarder plus d'une heure par jour la télévision rendait vraiment agressif (p102) et quand on sait qu'aujourd'hui le nombre de postes de télévisions fabriqués suit la courbe de la natalité mondiale (p97), on peut désormais dire que l'humanité, notamment par l'intermédiaire de la marque Apple, est totalement connectée à la bête-média. Le diable prêche alors dans toutes les consciences.

 Revenons donc maintenant au 111ème pape annoncé dans la prophétie de Malachie, qui dit qu'après lui commencera la grande tribulation. A ce propos Pierre Jovanovic, à la page 116, fait un curieux calcul dont le résultat est étonnant. Voici ce calcul exposé à l'écran,

Premièrement vous avez le nombre 777 qui correspond à la chute de Wall Street en 2008 et qui marque le début de la Banqueroute universelle annoncée par la Vierge à Madeleine Porsat.

Deuxièmement vous avez le nombre 666 qui correspond au nombre de la bête.

Troisièmement vous avez le nombre 111 qui correspond au  nombre de papes restant avant que n'arrive la fin des temps.

Quelle est donc la relation qui relie ces trois nombres? La réponse est contenu dans la soustraction du bas:

777 - 666 = 111

 Si le nombre 111 est le nombre de papes restant et que le 112ème pape, à savoir Pierre le romain, fera paître le troupeau durant la grande tribulation et avant que Rome ne soit détruite, il faut donc que l'on s'attarde sur le saint Siège, là où ont trôné les 111 papes. Pierre Jovanovic donne alors une clé de compréhension à la page 122. Effectivement, vue du ciel la place saint Pierre forme l'image d'une serrure (ici). Si le Christ a attribué à Pierre les clés du royaume des cieux, on peut penser que les papes sont autant de clés qui ouvrent les portes du paradis aux brebis qui suivent le Christ à travers son Eglise. Le Vatican est donc le lieu symbolique de ce passage vers le Ciel et l'on peut comprendre que le diable veuille s'y installer. Rappelons à ce propos les paroles de la Vierge à la Salette évoquées au tout début de cette fiche de lecture,

"Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist..."

 Si donc le dernier des 111 papes, à savoir Benoit XVI, a démissionné de son poste, on peut penser que l'Antéchrist est prêt à s'installer sur le trône de Pierre pour tacher de fermer avec sa propre clé la porte qui mène au Ciel. En singeant le Christ, l'Antéchrist va tenter de faire croire qu'il est le véritable berger, et les brebis qui le suivront ne seront peut-être pas qu'il a fermé pour eux la porte du Ciel. On ne sait pas bien sûr quel rôle va jouer le Pape François dans cette histoire, certaines prophéties récentes, non recensées par l'auteur, ont affirmé qu'il est le faux prophète, celui qui dans l'apocalypse intronisera l'Antéchrist. En attendant pour ceux qui ne comprennent pas le rôle de la ville au sept collines dans cette histoire-là, il faut qu'ils méditent l'expression "tous les chemins mènent à Rome". Effectivement Rome est bien la fameuse serrure céleste et son pape en est la clé et son pouvoir vient du Christ lui-même, comme le rapporte l'apôtre Matthieu,

" Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elleJe te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. "

(Matthieu 16:18,19)

 Mais pour comprendre convenablement le rôle du saint Siège, il faut revenir à cette fameuse date du 29 septembre 2008. Le nombre 777.7 qui s'est affiché sur le tableau de bord de Wall Street, ce jour-là, n'est pas fortuit. En effet Pierre Jovanovic se réfère au livre de Josué.  Josué est le successeur de Moïse et après la traversée miraculeuse du Jourdain, le peuple hébreux veut conquérir la ville de Jéricho mais la ville résiste si bien que l'armée de Josué est bloquée. Alors  Dieu intervient et dit précisément à Josué (ici)

"Devant l’arche, sept prêtres porteront sept trompes en corne de bélier. Le septième jour, vous ferez sept fois le tour de la ville, et les prêtres sonneront du cor."

Ce que fit faire Josué et lorsque le son du cor retentit, 

 " tout le peuple poussera une grande clameur ; alors, le rempart de la ville s’effondrera sur place et le peuple montera à l’assaut, chacun droit devant soi. » (Josué 6:1)

 Dans ces paroles de Dieu, j'ai surligné en gras les parties importantes. Dans la première parole on peut constater quatre fois le chiffre 7 et dans la deuxième parole apparaît en gras, le rempart de la ville s’effondrera. J'ai donc, pour faciliter la compréhension réalisé ce petit tableau qui apparaît en bas de l'écran. 

 

JERICHO    NEW YORK
7 prêtres, 7 trompettes, 7 jours, 7 tours : 7777                      perte du Dow Jones : 777.7  
le rempart de la ville s’effondrera           Wall Street veut dire Rue du mur

 

JERICHO   =  NEW YORK

 

 En comparant la colonne de gauche Jéricho avec la colonne de droite New York, on peut remarquer les similitudes. D'une part vous retrouvez quatre 7 de chaque côté et d'autre part ce qui relie la ville de Jéricho à celle de New York est la muraille. Ce qui signifierait que ce jour du 29 septembre 2008, qui je le répète est le jour de la nouvelle année juive, par écho à la ville de Jéricho, Wall Street est tombée. La chute de Wall Street semble donc être un avertissement du Ciel de ce qui s'en vient comme nous l'a annoncé la Vierge par l'intermédiaire de Madeleine Porsat avec la sixième crise, à savoir la Banqueroute universelle et qui précède la septième qui sera la confusion, laquelle sera la grande tromperie causée par l'Antéchrist, qui sur le trône de Pierre, à Rome, fera croire qu'il est le Christ lui-même. Cette confusion  viendra du coeur même du Vatican, et la bête après que son ancien système financier soit tombée, en élèvera un autre qui dans l'Apocalypse de Jean nous ait révélé ainsi,

 "À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle (la bête) fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front, afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-là : le nom de la Bête ou le chiffre de son nom. C’est ici qu’on reconnaît la sagesse. Celui qui a l’intelligence, qu’il se mette à calculer le chiffre de la Bête, car c’est un chiffre d’homme, et ce chiffre est six cent soixante-six."

(Apocalypse 13: 16,18)

 A propos de ce chiffre, nous verrons dans la prochaine fiche de lecture (ici), comment Pierre Jovanovic tisse le lien entre l'or, la monnaie papier et l'effondrement économique. Pour conclure, il faut dire que notre auteur a longuement étudié les apparitions mariales, un de ses précédents livres, "Notre-Dame de l'Apocalypse", traite exclusivement de ces apparitions. C'est une synthèse des principales révélations prophétiques que la Madone a donné au monde concernant la fin des temps. On a pu aborder quelques unes de ces apparitions dans cette fiche de lecture, mais au regard de la multitude de révélations reconnues et encore non reconnues par l'Eglise, on doit se poser des questions quant à la nature de ces apparitions dont la dernière en date a débuté en 1981 à Medjugorjé, une petite localité de Bosnie-Herzégovine et qui se poursuit toujours à l'heure actuelle. Quoi qu'il en soit, si la Vierge prend la peine de nous avertir c'est que la présence du mal dans le monde doit être bien grande !

Antoine Carlier Montanari

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