Pensée
Pendant que je voyais cette âme tourmentée, que j'écoutais plaindre autant que le pouvait son cœur et qui ne laissait que peine à ma conscience, je priais le Seigneur de m'ôter l'orgueil que je pouvais en tirer. Il m'est venu un bonheur qui rend l'âme fière et l'esprit suffisant et si l'on conçoit que le plus pêcheur d'entre nous peut nous y faire succomber alors vaut mieux pour nous en prendre acte, au risque de s'y trouver dans le même état.
Antoine Carlier Montanari
|