Ecrit Epistolaire (2): Hamon vs Le Pen
A entendre un écho aussi démesuré de propos, qui certes peuvent choqués s'ils sont pris au premier degré, sans maintenir à la pensée un
raisonnement susceptible de comprendre ce que monsieur Le Pen a voulu dire, devient ridicule ou même insultant à l'esprit français. Notre chère langue possède en elle même suffisament du
subtilité et de ravissement pour offrir à l'esprit nombre de nuances qui donnent à la raison le goût de la grandeur. Il y a comme un affadissement de l’esprit chez nos élites, incapables de
s'apercevoir du bien fondé d'une réflexion. Je voudrais bien dire à monsieur Hamon certaines choses sur sa manière de procéder mais en la demeure qui m'inspire je me garderai de le vilipender.
Donc je procéderais d'une manière plus noble et plus subtile en lui rappelant qu'à l'homme d'honneur qu'il peut-être, il se doit de protester d'une façon qui ne rappelle pas l'état d'hypocrisie.
Indignez-vous correctement et sans esbroufe sinon souvenez-vous monsieur Hamon, d'un certain « détail » que vous et vos amis semblez oublier sur monsieur Fabius. Il est clair qu'en cette histoire
qui fut un acte abominable, rappellera que l'on juge non pas la parole mais le fruit. Petite pousse donc monsieur Hamon, qui n'aspire qu'à se rendre toute belle au bal des marquis et qui sans
façon ne demanderai au roi de sacrifier sa tête pour ce peuple qu'il doit tant aimer.
Antoine Carlier Montanari (commentaire en ligne dans le figaro de l'article "oslo: Hamon interpelle Le Pen", le 31/07/2011)