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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

22 Jun

Un Livre Que J'ai Lu (202) : 888 (Pierre Jovanovic)

Publié par Alighieridante.over-blog.com  - Catégories :  #Un Livre Que J'ai Lu, #Pierre Jovanovic

 

 Cet ouvrage se concentre sur deux axes, le premier sur l'Eglise de Rome, sa naissance et sa chute et le second concerne le corps du Christ, à savoir l'hostie que l'on reçoit sur la langue lors de la sainte messe. Ce livre fait directement suite à ces deux autres ouvrages de l'auteur (ici). Cet ensemble relate avec clarté les nombreux miracles qui tapissent la vie de l'Eglise catholique. Ces trois ouvrages lèvent le voile sur des faits miraculeux qui, à vrai dire, sont de nature à repositionner moralement n'importe quel individu ayant de l'humilité et de la curiosité intellectuelle. Et il faut dire que si des miracles équivalents s'établissaient dans l'islam, aucun être au monde les ignoreraient. Malheureusement les catholiques sont pusillanimes et complexés à ce propos. L'anthropologue et historien Emmanuel Todd (ici), accole au terme de catholicisme, l'appellation "Zombie". En effet, en France, en particulier, la laicité a comme paralysés de l'intérieur les catholiques. Ils sont comme tenus en laisse. C'est si vrai qu'en 2022, au second tour de l'élection présidentielle, 61 % des catholiques ont voté Emmanuel Macron (source Ifop). Et ce même Emmanuel Macron, en 2024 a fait inscrire dans la constitution le droit à l'avortement et il entend, au moment où j'écris ces mots, faire adopter cette même année, son projet de loi sur l'euthanasie.   

 

 Attardons nous donc sur cette Eglise catholique qui a son siège à Rome. Pierre Jovanovic explicite la naissance de cette Eglise en se réfèrant à la tradition juive. En effet, lors des enterrements, les personnes de confession juive posent des pierres sur les tombes qu'ils visitent (ici), c'est une marque de passage et en même temps le signe de l'éternité. La pierre, pour les juifs, est la représentation physique de la vie éternelle. Cette pierre on la retrouve dans ce fameux épisode où le Christ attribue à Simon le pécheur le nom de Pierre. Et c'est sur cette pierre, dit-il, qu'il construira son Eglise. La suite, on la connait plus ou moins. Pierre est crucifié à Rome en 64 ou 67 sous le règne de Néron (p21). Pierre qui s'appelait Simon est donc mort à Rome. 1600 ans plus tard, la basilique saint-Pierre de Rome est élevée de terre (ici). Et c'est en 1950, sous le pontificat de Pie XI, qu'une équipe d'archéologues met au jour la tombe de Pierre (p30, p31). On y découvre également une nécropole du 1er siècle, c'est à dire un vaste cimetière. Cette découverte initié par Pie XI et poursuivie par Pie XII, donnera tort à Luther qui dans son livre "Contre la papauté romaine, invention du diable" (ici) avait contesté la présence du corps de Pierre à Rome. Les paroles prophétiques du Christ se sont accomplies. L'église de Rome est bien sortie de terre là où Simon Pierre fut enterré. L'un des plus beaux monuments spirituels du monde pour ne pas dire le plus beau a été constuit précisément là où Pierre a été enterré. L'Eglise de Rome c'est à dire le catholicisme, compte à ce jour, dans le monde, plus d'un milliard trois cents millions de fidèles. 

 

 Si le Christ, comme on vient de le voir à cette capacité redoutable de prédire l'avenir, de nos jours il existe des individus qui possèdent, en moindre mesure, des capacités extrasensorielles qui leur permettent de voir des choses cachées ou de percevoir des évènements à venir. Pierre Jovanovic attribue un chapitre entier à ces phénomènes qu'on qualifie de sorties hors du corps. Il s'attarde sur cette branche de la CIA consacrée à la clairvoyance. En effet, la fameuse agence américaine a ouvert en 1972 une unité spéciale composée d'individus qui ont des dons extrasensoriels. Nommé en anglais Remote Viewers (p85), ces agents vont espionner à distance, c'est à dire qu'ils vont user de leur capacités peu communes pour espionner l'ennemi. On peut parler de précognition, c'est une forme extrasensorielle qui permet la prévision d'évènements futurs non déductibles de la connaissance du présent. En 1994, le Wall street journal consacre sa "une" à Robert Monroe (ici). Celui-ci est le chef de file de cette équipe très spéciale. Robert Monroe est un ingénieur radio et le premier théoricien de ce que l'on nomme les "sorties hors du corps". Il a mis au point une technique à partir d'ondes différentielles envoyées dans les oreilles pour permettre une décontraction immédiate, préalable à la sortie hors du corps (p87).

 

 Joseph McMoneagle (ici)est l'un de ces agents recruté par la CIA. En 1979, à la suite d'un repérage satellite d'un site russe de construction de supposés sous-marin, l'agence lui demande de se transporter mentalement à l'intérieur de ce site pour y voir ce qui s'y passait (p90). Joseph McMoneagle réussi à s'y rendre en "esprit" sans sortir de son bureau situé dans l'unité de Fort Meade dans le Maryland, aux Etats-unis. Il y décrivit, à l'aide d'un schéma (ici), un sous-marin géant avec plus de 20 tubes de lancement. Dans un premier temps le commandement américain réfuta cette information, déclarant que les russes n'avaient pas la technologie nécessaire pour constuire ce genre de sous-marin. Mais le 29 septembre 1980 la réalité donna raison à Joseph McMoneagle. Il s'agissait bien du tout nouveau sous-marin de croisière russe de classe Typhoon (ici). Véritable géant des mers mesurant 175 mètres de longueur et pouvant anéantir, depuis les profondeurs, n'importe quelle ville américaine avec ses 20 missiles nucléaires. Cette information donnée par Joseph McMoneagle bouleversa le renseignement américain. Bien d'autres exemples sont énoncés dans l'ouvrage. Par la suite, Joseph McMoneagle, après avoir quitté l'armée, participa en 1994, à une émission de télévision sur la chaîne américaine ABC en vu de prouver sa capacité de voir à distance. Sous contrôle d'huissier, il réussi à déterminer les 3 cibles cachées par la fameuse chaîne de télévision. En l'an 2000, il réitéra l'exploit pour la télévision japonaise (p98).

 

 Si la CIA prend au sérieux ces déplacements par l'esprit et qu'elle en a fait un outil d'espionnage efficace c'est avant tout parce que l'Amérique est profondément religieuse, elle ne ferme par la porte aux forces de l'esprit. Les Etats-unis sont fortement ancrés dans le christianisme, lequel est fondé sur les évangiles qui témoignent des nombreux miracles opérés par le Christ. Il faut rappeler que les présidents américains, avant de commencer leur mandat, prêtent serment sur la Bible. Si Pierre Jovanovic s'est attardé sur ces phénomènes c'est dans l'intention de souligner la place du surnaturel dans la vie de tous les jours. Ce qu'a accomplit le Christ est bien entendu époustoufflant, entre la résurrection de Lazare, la guérison des aveugles et des invalides, l'eau transformée en vin et la multiplication des pains et des poissons, nous sommes dans une succession de faits surnaturels unique. Le Christ est véritablement un pivot dans l'histoire de l'humanité tant il s'est révélé un thaumaturge sans équivalent. Les faits surnaturels associés au Christ sont nombreux et jusqu'à nos jours le christianisme et particulièrement le catholicisme, témoignent d'une multitude incroyable de faits miraculeux qui assurément questionne la science. Pierre Jovanovic s'est attardé sur l'un d'entre eux et pas des moindre, puisqu'il s'agit du coeur atomique de l'Eglise catholique, à savoir le corps du Christ que l'on reçoit sur la langue lors de la sainte Messe. 

 

 Le chapitre huit est donc entièrement consacré aux miracles eucharistiques et ils sont nombreux. Pour les profanes il est nécessaire de rappeler l'importance de la sainte hostie dans la tradition catholique. En effet, l'hostie, qui n'est que farine et eau, une fois consacrée, revêt la nature même du Christ. On nomme cela la transsubstantiation. L'hostie, sans changer d'aspect, par l'opération du Saint-Esprit, se change en corps et sang du Christ. Il nous faut donc des preuves que ces hosties consacrées sont bien le corps et le sang du Christ. Pierre Jovanovic révèle un certain nombre de miracles qui témoignent de cette transformation mystérieuse. Il commence avec celui qui s'est déroulé lors de la messe donnée pour l'assemblée de tous les évêques de France à Lourdes le 07 novembre 1999. Les caméras de France 2, en direct, captent alors un phénomène miraculeux au moment où monseigneur Billé prononce les paroles de consécration. La grande hostie se soulève alors de deux centimètres environ et reste en lévitation durant toute la consécration,  le cameraman en profite pour faire un zoom sur l'hostie (ici, vidéo).

 

 Et malgré ce miracle opéré sous le regard des évêques et du cardinal Lustiger, aucun d'entre-eux n'a estimé la nécessité d'en parler. S'ils avaient communiqué sur cette affaire auprès des médias, ils auraient convenablement joué leur rôle de propagateur de la foi. Ce lourd silence en dit long sur l'état du clergé dans l'Eglise catholique. Cette lévitation de l'hostie devant 200 000 spectateurs rivés à leurs écrans a certainement été un test grandeur nature donné par le Christ à l'église de France. Et celle-ci n'a pas répondu favorablement. Hasard ou providence, quelques semaines plus tard, le 27 et 28 décembre 1999, deux tempêtes frappèrent la France. Ces deux tempêtes constituent, encore à ce jour, la catastrophe naturelle la plus couteuse dans l'hexagone, et la plus lourde en pertes humaines avec 92 victimes. Au plus fort de la crise, plus de 3 millions de foyers étaient privés d'électricité. 

 

 Le 26 août 1996, dans une église de Buenos-Aires, le père Alejandro Pezet découvre que l'hostie qu'il avait déposée dans un verre d'eau est devenue une substance rouge visqueuse. Lorsqu'une hostie consacrée tombe malencontreusement sur le sol, le prêtre doit la déposer dans un verre d'eau pour la dissoudre. Le père Alejandro Pezet informa naturellement son autorité, à savoir le cardinal Bergoglio (le futur pape François). Mais l'affaire en restera-là. Trois ans plus tard, en octobre 1999, soit quelques jours avant le miracle de Lourdes que l'on vient d'évoquer, l'hostie dans le verre d'eau est devenue un bout de chair. Un échantillon est alors envoyé dans un laboratoire de New York sans donner d'informations précises. Le résultat de l'analyse affirme que cet échantillon provient d'un muscle cardiaque situé dans la paroi du ventricule gauche. Ce muscle cardiaque est enflammé et contient un grand nombre de globules blancs. Il faut préciser que les globules blancs subsistent dans un organisme vivant, ce qui signifie que l'échantillon est bien vivant. Certains diront que ce miracle est un avertissement donné par le Christ à celui qui allait devenir le pape François. 

 

 Le 25 décembre 2012, en Pologne, dans une église de la ville de Legnica, des taches rouges apparaissent sur une hostie consacrée. En février 2014, un petit fragment est envoyé dans des instituts de recherche polonais pour y subir des tests. L'image histopathologique, à savoir le cliché des tissus vivants montre des parties fragmentées du muscle strié transversalement. Le tissu est d'origine humaine et montre des signes de détresse. (ici, vous pouvez voir quelques photos de miracles eucharistiques où l'hostie s'est transformée en chair sanguignolente, tel que fut le corps du Christ sur la croix avant de mourir. Ces photos témoignent du fait de la transsubstantiation. Les échantillons envoyés à différents laboratoires affirment que cela provient d'un coeur en train de souffrir). 

 

 En 2022, le 22 juillet, au Mexique, dans la paroisse Notre-Dame du rosaire dans l'état de Jalisco, une hostie consacrée est placée dans l'ostensoir pour y être adorée par les fidèles. Elle s'est mise soudainement à clignoter. Bien entendu, l'assemblée ne manqua pas de filmer le phénomène (ici, vidéo).

 

 On peut constater que l'hostie s'est transformée en une eau lumineuse dont le niveau variait constamment. Cette eau, nous dit Pierre Jovanovic, semble être secouée par une force inconnue qui lui envoie les mêmes impulsions que celles données par le coeur humain pour activer la circulation du sang. Ce dernier miracle nous renvoie au sang et à l'eau sortis du corps de Jésus lorsque le centurion romain Longin, de sa lance, lui perça le côté droit. Avec tous ces miracles eucharistiques, on ne peux pas dire que l'hostie est simplement de la farine et de l'eau. Les quatre miracles que nous avons évoqués constituent un bon échantillon de telles manifestations. Le Vatican a officiellement reconnu 132 miracles eucharistiques, sur les 1000 dernières années. De tels phénomènes ne peuvent que questionner, ils ne peuvent laisser indifférent. Balayer de tels miracles, les ignorer et ne pas chercher à les comprendre, c'est véritablement le fait non pas de la raison mais d'un a-priori tenace.

 

 L'hostie, comme nous venons de le voir, s'est transformée en eau sous les yeux des fidèles. Après la pierre, l'eau constitue un élément significatif dans la vie du Christ. En effet, on peut relever 4 faits qui témoignent de l'importance de l'eau dans son ministère. Tout d'abord nous avons son baptème par Jean le Baptiste dans les eaux du Jourdain, ensuite les noces de Cana où Marie obtient de son Fils qu'il transforme l'eau en vin. A ces deux épisodes il faut ajouter celui où Jésus, dans le bateau de Simon-Pierre, apaise la tempête. Et enfin l'épisode, au puit de Jacob, où le Christ demande de l'eau à la Samaritaine (p134). Ce passage est crucial, Jésus distingue l'eau qui étanche la soif du corps de l'eau vive qui étanche la soif de l'âme, (ici),

 

"Mais celui qui boira l'eau que moi je lui donnerai, celui-là n'aura plus jamais soif ! Car cette eau sera en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle..." .

 

 Il n'est donc pas étonnant que 18 siècles plus tard, la très sainte Vierge Marie apparait dans plusieurs endroits du monde tout en faisant jaillir des sources d'eau miraculeuse. A la Salette en 1846, à Lourdes en 1858, et à Fatima en 1914 (p128). Cette eau miraculeuse a instantanément guéri des personnes atteintes de maladies incurables (p153). Nous ne nous attarderons pas sur ces cas de guérisons. Le lecteur athée, un peu curieux, devra consulter les nombreux ouvrages sur la question. Il comprendra que la méthodologie vaticane est sérieuse et très rigoureuse concernant la reconnaissance d'une guérison dite miraculeuse. Si la Vierge Marie prend la peine de descendre sur terre, elle le fait en opérant à la manière de son Fils lorsqu'il était parmi les hommes. C'est le temps eschatologique de la Vierge, c'est un temps d'évangélisation et de guérison. Les larmes qui coulent sur des statues la représentant comme à Akita au Japon et à Syracuse en Sicile (ici, p157), témoignent d'une sorte de "Passion" de Marie. Les apparitions de Medjugorgé, en Bosnie-Herzégovine, prouvent que la Vierge a un grand amour pour l'humanité. 

 

 Mais c'est aux noces de Cana que tout a commencé. En effet, le rôle joué par Marie est significatif, c'est par elle que le Christ opère devant tous, qu'il change l'eau en vin. Les noces de Cana préfigurent donc le rôle de la Vierge en tant que grande intermédiaire et surtout corrédemptrice de l'humanité puisqu'elle obtient de son Fils, donc de Dieu, des bienfaits pour les hommes qui le lui demandent. Pour les catholiques et les orthodoxes, la Vierge compte pour beaucoup. C'est un chemin express vers Dieu. Dans la tradition catholique, la très Sainte Vierge Marie est titulaire de 147 prières d'indulgences, Jésus en ayant 126, Dieu 64 et Joseph 21 (p158). Pour le lecteur soucieux d'en savoir plus sur le rôle joué par celle que l'on nomme la Mère de Dieu, la lecture de cet ouvrage de Léon Bloy (ici), servira de tremplin théologique.

 

 Malheureusement le Vatican se détourne de tous ces miracles. L'hyper communicabilité du Ciel ne l'intéresse pas. Pierre Jovanovic compare même la hierarchie du Vatican à une cage aux folles (p240). Pour l'auteur, une grande partie des prêtres ne croient plus vraiment en Dieu. L'Eglise catholique est donc malade de son clergé. Celui-ci ne témoigne plus correctement du message du Christ. Il semble comme paralysé de l'intérieure. Les nombreux scandales de pédophilie qui ont éclaboussés l'Eglise ont même ruiné quelques diocèses à cause des compensations financières versées aux victimes (p234). Les scandales ne s'arrêtent pas là, Pierre Jovanovic, en s'appuyant sur l'ouvrage du sociologue et écrivain français Frédéric Martel (ici), affirme que 70 % à 80 % des membres de l'Eglise sont homosexuels. Le prêtre catholique Peter Kennedy, au bout de 45 années de prêtrise a même affirmé n'avoir jamais cru en Jésus et qu'il est devenu prêtre a cause du nombre d'homosexuels présents dans l'Eglise (p260). Cette descente aux enfers de l'Eglise catholique annonce une période calamiteuse pour le monde, en effet à ce niveau de désengagement moral, l'Eglise n'est presque plus en mesure d'assurer sa mission de sauver les âmes. C'était, souvenez-vous, le rôle qui lui avait été attribué par le Christ lorsqu'il donna à Simon le nom de Pierre. 

 

 Cet état dans lequel se retrouve l'Eglise a été prophétisé lors d'une expérience surnaturelle du Pape Léon XIII (ici). Le 13 octobre 1884, ce dernier terminait la célébration de la Messe dans la chapelle vaticane, entouré de quelques Cardinaux et membres du Vatican. Il s'arrêta soudainement au pied de l'autel et se tint là environ dix minutes, comme en extase, le visage blanc de lumière. Puis, allant immédiatement de la chapelle à son bureau, il composa la prière à saint Michel, avec instruction qu'elle soit récitée partout après chaque Messe basse. Lorsqu'on lui demanda ce qui était arrivé, il expliqua qu'au moment où il s'apprêtait à quitter le pied de l'autel, il entendit soudainement deux voix : l'une douce et bonne, l'autre gutturale et dure : il semblait qu'elles venaient d'à-côté du tabernacle. Dans ce dialogue, Satan dit avec fierté pouvoir détruire l'Eglise, mais pour cela il demandait plus de temps et plus de puissance. Notre Seigneur accepta sa requête et lui demanda de combien de temps et de combien de puissance il avait besoin. Satan répondit qu'il avait besoin d'une centaine d'années et d'un plus grand pouvoir sur ceux qui avaient été mis à son service. Notre Seigneur accorda à Satan le temps et l'énergie demandés, en lui donnant toute liberté d'en disposer comme il le voulait. Puis, Léon XIII eut une vision terrible : « j'ai vu la terre enveloppée dans les ténèbres et l'abîme, j'ai vu des légions de démons qui étaient dispersés à travers le monde pour détruire les œuvres de l'Eglise. Puis est apparu saint Michel Archange qui chassa les mauvais esprits dans l'abîme. » 

 

 Il est intéressant de souligner que cette expérience surnaturelle du pape Léon XIII, a eu lieu un 13 octobre 1884, soit exactement 33 ans avant la dernière apparition de la Vierge à Fatima, au Portugal, le 13 octobre 1917. Apparitions qui ont révélées trois secrets, le dernier correspond à une vision apocalyptique. De plus, ces 33 ans correspondent précisément à l'âge où le Christ est mort en croix avant de ressusciter. 

 

 Nous pouvons donc conclure avec l'idée qu'en ces temps très incertains, le monde a atteint un point de chauffe très élevé. 2000 ans après la venue du Christ, l'humanité semble avoir oublié son message, l'athéisme fait des ravages et l'islam tente d'imposer son dieu. Pierre Jovanovic réussi donc là où beaucoup d'écrivains chrétiens échouent. Il a l'art de relater avec une certaine ingénuité les miracles qui opèrent dans le catholicisme et qui assurément font de cette religion, une religion qui a des preuves bouleversantes de l'existence de Dieu. Le lecteur appréciera la simplicité de ses explications, et savourera son esprit de synthèse, ses déductions et ses associations d'idées. Bien que certaines sont vraiment tirées par les cheveux, notamment celle concernant Juda. A dire vrai, il est regrettable que la hierarchie vaticane occulte bien trop souvent ces faits miraculeux. Quant au monde laique et athée, bien trop choyer par son matérialisme triomphant, ne daigne même pas chercher à comprendre. C'est là qu'on voit tout l'hypocrisie intellectuelle du monde moderne. Il a sous les yeux tout un tas de miracles que la science peine à expliquer et pourtant, avec un orgueil purement kantien, il s'en détourne pour ne pas avoir à reconnaitre l'évidence. Pour compléter cette lecture, je conseille au lecteur endurant cet autre ouvrage (ici), qui s'attarde sur les faits scientifiques qui mènent à l'existence de Dieu. 

 

 Pour clore définitivement cette fiche de lecture, et en guise de bonus, je vais vous parler du cas de Carlo Acutis (ici). Cet adolescent italien est né à Londres en 1991 et est décédé en 2006 à la suite d'une leucémie foudroyante. Durant sa courte vie il s'était offert à Dieu. Sur le site officiel de l'Association Carlo Acutis on peut lire (ici),

 

 

«Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie».
  Par ces quelques paroles, Carlo Acutis
  trace les grandes lignes de sa brève existence :
  vivre avec Jésus, pour Jésus, en Jésus».

 

 

 Sur le site de l'Association on peut découvrir l'exposition internationale sur les Miracles Eucharistiques, conçue et réalisée par Carlo Acutis lui-même. J'en profite pour exprimer mon étonnement du fait que Pierre Jovanovic qui a consacré un chapitre entier sur ces miracles n'est pas mentionné le travail de Carlo Acutis sur le sujet ni développé le cas exceptionnel qu'il représente. En 2020, il est béatifié à Assise. Son corps est transporté au sanctuaire du Dépouillement d'Assise pour y être exposé aux fidèles. En 2018 a lieu la reconnaissance canonique de son corps. Son corps est resté intact. Ce fait miraculeux, c'est à dire la conservation absolument parfaite de son enveloppe charnelle, témoigne incontestablement de sa sainteté. L'incorruptibilité du corps après la mort est un état non explicable par la science. C'est l'état de sainteté du défunt qui pousse l'intervention divine à empécher le processus naturel de décomposition. On parle alors de corps incorruptible ou incorrompu. L'auteur catholique Joan Carroll Cruz, à la suite du recensement du père Thurston, a relevé 102 cas de saints ou bienheureux catholiques et orthodoxes dont le corps est resté intact. Quant au corps de Carlo Acutis, celui-ci est resté, 18 ans après sa mort, dans un état de conservation parfait (ici, vidéo). Sur le site de l'Association on peut observer en direct le passage des fidèles devant son corps enfermé dans un tombeau vitré. 

 

Antoine Carlier Montanari

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