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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

24 Oct

Un Livre Que J'ai Lu (160) : Chroniques du Mondialisme 2010-2020 (Pierre Hillard)

Publié par Alighieridante.over-blog.com

  

 Pierre Hillard nous explique toute la réalité de cette création tentaculaire qui sous le vocable ordre mondial, entraine méthodologiquement l'humanité vers son extinction. Toute cette puissance historique de réalisation mortifère qui s'incarne dans ce vaste système d'exploitation de l'homme qu'est la démocratie, a fait dégénérer l'humanité. En effet, les peuples démocrates n'ont jamais réalisés la supercherie que représente la démocratie. Selon Tocqueville, celle-ci n'est qu'un dispositif à faire élire par le peuple des personnalités choisies par l'oligarchie. Les gens voteront comme on leur dira, ajout t-il. Ainsi les peuples participant pleinement au vote démocratique sont co-responsables de la situation dans laquelle ils sont. En réalité la démocratie tend vers l'abandon de la foi dans le Ciel, elle installe un système qui fixe et plaque la vie au niveau du sol (p14). Si le Christ, pour reprendre les mots de Pierre Hillard, a littéralement pulvérisé le cadre païen, l'athéisme s'est imprégné si grassement dans l'humaine nature occidentale, que celle-ci n'est plus foutu de discerner son propre obscurcissement. La rationalité mondialiste n'est pas une chose simple à comprendre. Pierre Hillard a choisi de matérialiser ce nouveau monde en formation en séquences chronologiques qui débutent avec le régionalisme européen forcené et s'achève avec la monnaie mondiale. Entre deux, les sections déploient le véritable narratif en arborescence de cet ordre impérial qui plonge ses racines au péché d'Adam et qui s'émancipe avec la chute de la monarchie française. Dès lors que cette date fatidique de 1789 a été franchi, la distinction entre le spirituel et le temporel a introduit l'athéisme à grande échelle. Le matérialisme outrancier s'est alors propagé pour le plus grand bénéfice du Capital qui dans cette affaire-là en comblant les pulsions de l'être-avoir, voue l'humanité à la réification. L'homo sapiens sapiens est désormais un avorton sans paternité divine et qui comme l'apprenti sorcier de Paul Ducas qui ne contrôle plus son enchantement - est dépassé par l'ampleur des dégâts en cours.

 Nous passerons sous silence les données géopolitiques qui structurent l'ouvrage qui, pour ma part, freinent la compréhension du mondialisme en tant que doctrine luciférienne. Pierre Hillard a véritablement molécularisé certains stades de développement géopolitique du mondialisme qui, pour le citoyen moyen, apparaissent tout au plus comme une chaine de réactions sociales et politiques. Le lecteur infatigable pourra tout de même profiter des annexes de fin d'ouvrages qui enrichissent le narratif central tout en composant avec les 492 notes de bas de page qui, à vrai dire, bien que nécessaires, immobilisent considérablement la lecture. Cet ouvrage est avant tout une base de donnée solide sur le mondialisme contemporain et un référentiel en matière de complotisme bien compris. Cette fiche de lecture s'attache donc aux grandes lignes tracées par Pierre Hillard, et qui dessinent l'axe de ce mouvement historique dégénératif qui a été prédit par saint Jean sur l'île de Patmos. Ces chroniques qui s'étalent entre 2010 et 2020 forment un calendrier précis de l'action des élites mondialistes qui sont désormais passées à la vitesse supérieure avec cette crise sanitaire qui tente d'imposer la vaccination à l'humanité toute entière.

 Pierre Hillard situe l'amorce de cette emprise mondialiste à la décapitation du roi français en 1793. Cette affaire n'est pas pour peu de chose dans l'affaiblissement de l'Eglise catholique. La France, la fille ainée de l'Eglise qui fut élevée à ce titre en 496 avec le baptême de Clovis et confirmé avec la "Triple donation" en 1429 de la sainte qui brûla sur un bûcher à Rouen, est la cible du monde protestant et du judaïsme talmudique (p16, p153). L'un désirant abattre l'Eglise catholique en désacralisant la France monarchiste qui est le bras armé de cette même Eglise, et l'autre, bien trop ancré dans son rôle de peuple élu, n'entend pas se faire déposséder de ce titre par un peuple pluriel qui, par son Eglise, ouvre le chemin du salut à toute l'humanité. Cette double concurrence est le noyau dur de cette lutte pour l'universalité. Rappelons que le mot catholique vient du grec katholikos, qui signifie universel. Le temple et la synagogue aspirent à former une alternative à cette hégémonie catholique qui transmet une grammaire précise et dogmatique de la Révélation dont le chef a un pouvoir légitimé par le Saint-Esprit lui-même. Cette hyper structure qui est surdéterminée par une programmation de l'apothéose que le lecteur profane est incapable d'appréhender sans un peu de culture religieuse, domine outrageusement le temporel avec un spirituel rationnel issus des grands docteurs de l'Eglise. Cette place particulière est fondatrice de dissensions, le protestantisme est une forme de judaïsme chrétien qui dans son aspiration à l'universel, sert malgré-lui les intérêts de celui qu'on nomme le prince de ce monde et que Milton a déifié dans son fameux texte qui plonge au jardin d'Eden. Ce peuple rebelle a donc rejoint, dans cette lutte contre le catholicisme, ce peuple réfractaire qui a traversé la mer rouge et qui n'a pas accepté le Christ comme le Messie. Ce contre projet spirituel qui se réalise concrètement à travers la synagogue de Satan et l'Eglise de Satan, s'oppose systématiquement au monde catholique. La démocratie est sa formulation politique, le parti-pris, comme l'enseigne Simone Weil, dans la suppression générale des partis politique (ici), installe le mensonge au cœur de l'être. Celui qui a lu ce petit ouvrage sait que le parti politique ne survit qu'en défendant non pas la vérité, mais sa vérité. La démocratie est donc d'essence satanique puisqu'elle fractionne la vérité et la distille avec un peu de mensonge pour satisfaire le soi narcissique qui n'entend pas mourir. Ce piège installé au cœur de l'être finit par favoriser la subjectivité narcissique au détriment de l'objectivité, la démocratie est l'appât de Satan pour convertir les peuples au mensonge. 

 L'esprit de la révolution française est la substance de cette possession diabolique à l'échelle universelle. Le déploiement de ce substantiel se précise avec la construction européenne et sa monnaie unique. Cet assemblage désouverainisé et dechristianisé annonce le monde unifié où doit être exalté les droits de l'homme avec une métaphysique de l'indistinction qui fera de l'Europe le siège de la nouvelle religion mondiale. Pendant ce temps, en Amérique, le président Barack Obama aura soupoudré de socialisme tout le corpus démocrate afin d'amplifier et de relayer l'idéologie libertaire et solipsiste des campus progressistes américains. Tout ceci est le signe patent de la chute des Etats-Unis. Cette Amérique métamorphosée en baleinier par le grand Melville, est devenu, sous les régences des maisons Clinton, Buch et Obama, un empire décadent. La temporalité melvillienne a vu juste quand le Péquod sombre avec son capitaine ficelé au grand cétacé blanc. Moby Dick n'étant que la forme biblique du déclin américain, Melville en conteur prophétique, psalmodie avec toute la force de la nature l'intervention de la justice divine. L'état profond, expression mise à jour par le président Donald Trump, est la véritable cause de la décomposition du pouvoir démocratique américain.  L'immense crack boursier de 2008, qui survient le 29 septembre à Wall Street, est le socle nécrologique de l'Amérique monde. Cette crise va coincer l'humanité dans l'endettement massif pour la contraindre à garder le sommeil sur la prochaine crise qui selon un certain Kyle Bass, un ponte de l'économie, arrive et sera d'une amplitude dantesque, pour ne pas dire apocalyptique (p127). La dette de l'Etat fédéral américain, en 2013, est de plus de 16 000 milliards de dollars, en 2016, elle atteint 19 000 milliards de dollars (p242),la situation étant sans issue, les cercles de pouvoir psalmodient tous les jours dans leur cénacle pour maintenir ferme la croyance dans la monnaie en soutenant massivement l'abstraction financière gérée par les multinationales. Celles-ci s'enrichissent au détriment du travail réel et poussent les états à garantir l'argent facile et le temps de travail abstrait. Cette dette est un véritable baril de poudre qui est prêt à être enflammé. Le compte à rebours conduisant à la mort du dollar, nous dit Pierre Hillard, à la page 228, a été lancé. La chute du dollar entrainera la chute de toutes les autres monnaies et avec elles l'économie dans son ensemble. L'état profond qui a placé des hommes qui ont le fantasme de maitriser l'outil de la dette perpétuelle, chronomètre désormais le temps de la phénoménalité cataclysmique. Cette dette qui est régulée par les états, est une unité comptable qui est une substance historique aliénatoire dont les artefacts de gestion sont aussi incompréhensibles que des hiéroglyphes sumériens. A mesure que les plafonds d'endettement sont relevés, l'écoulement du temps apocalyptique valide les prophéties de la Sainte Vierge à la Salette et à Fatima, qui disent que l'explosion finale de cette abstraction comptable fera apparaitre celui qui porte un nom à trois chiffre (p137). A l'heure où je vous parle, un article du Figaro (ici), mentionne que la dette publique mondiale a bondi de 14% en 2020 par rapport à 2019, pour un montant total de 88 000 milliards de dollars. Dans cette situation, la spiritualité mondialiste veut intervenir comme un régulateur éthique. Elle préconise donc une monnaie unique avec un gouvernement unique. 

 Cette spiritualité a emprunté au christianisme quelques valeurs d'échanges pour prolonger son règne. Elle convoite cette place qu'occupe le vicaire du Christ afin d'ôter à l'Eglise sa puissance sacrée contenue essentiellement dans la transsubstantiation. L'élection de Bergoglio sur la chaire de saint Pierre, le 13 mars 2013, fut alors étrangement salué par une loge maçonnique juive dont le nom, pour les gens bien informés, est signe de malfaisance (p146). N'oublions pas cet éclair qui frappa le dôme de la grande Basilique du Vatican, le 11 février 2013 après l'annonce de la démission de Benoit XVI. Le Ciel, dans cette affaire, eut cœur de frapper les esprits. Rome s'est dressé avec deux bambins et s'achève avec deux vieillards dont l'un est aussi perfide que le serpent qui bouge les fils qui le remue. Nous assistons à une divergence qui fait que l'un des deux papes est un Caïn déguisé en Abel. Dans cette affaire, ce prélat qui a prit pour nom celui d'un saint proche des pauvres, capitalise sur la déconstruction de l'Eglise catholique avec la manière du loup déguisé en agneau. Ne sait-il pas ce pape laïcque pareille trahison doit engendrer une punition semblable à celle qu'a connu la terre au temps de Noé (p149)?

 De l'autre côté de la manche, un autre état dans l'état mais qui n'est pas officiellement un état, officie comme une vaste compagnie d'assurance qui dispose d'un pouvoir global et presque total. La City, c'est d'elle dont on parle, où séjournent près de 550 banques prospère grâce à des transits financiers colossaux (p156). Le cœur du système organique protestant est ici, il est le noyau dur de cette religion-argent qui fait et défait les politiques comme les hommes d'affaires. A cette terre qui se baigne dans la Tamise, s'est greffé un concentré d'énergie balistique qui se regroupe chaque année, en mai ou en juin, depuis 1954, dans un hôtel nommé Bilderberg, aux Pays-Bas, ce même Pays qui, du temps de sa grande gloire, fit fortune dans ce lieu que l'on appelle aujourd'hui Wall-Street. Ce charlatanisme guindé va de pair avec cet autre arsenal qui se réuni chaque année à Davos, dont le fondateur n'est autre que ce bouledogue allemand qui prône le grand Reset, c'est à dire une nouvelle remise à zéro temporelle. Le livre de Philippe de Villiers (ici), expose tout ce paquet de merde qui distille sa pestilence aux quatre coins du monde. Ce paquet de merde qui revêt toutes sortes d'estampillages politiques et marchands, a comme ambassadeurs des collet monté qui portent sur le front le signe invisible de la bête. On peut citer, entre bien d'autres, Les Clinton, Richard de Coudenhove-Kalergi, Jean Monnet, Winston Churchill, Henry Kissinger, Tony Blair, Valery Giscard d'Estaing, Joschka Fischer, John Hamre, Jean-Claude Trichet (p49, p50, p51). On peut encore citer, Arthur Balfour, Lord Walter Rothschild, Chaïm Weizmann, Alfred Milner, Cecil Rhodes, Nathaniel Mayer Rothschild (p61,p62,p63). Il faut également ajouter Madeleine Albright, Zbigniew Brzezinski, Richard Perle surnommé le prince des ténèbres (p74, p75, p76) et encore Ursula Von der Leyen (p159), David Rockefeller, Joseph Retinger, la chronique 32 lui ait d'ailleurs consacré, le prince Benrhard, Max Warburg, Julian & Aldous Huxley, Etienne d'Avignon, Henry Kissinger, Hermann van Rompuy, Henri de Castries, Thomas Enders, José Barroso, Mario Monti (p160, p161,p162). On peut ajouter à cette longue liste, George Soros, Jacques Attali, Alain Minck, Emmanuel Macron, Justin Trudeau et Klaus Schwab. Bien d'autres personnalités peuvent compléter cette liste, mais ces quelques noms suffisent à donner une visibilité à cette gouvernance mondialiste.

 Notez que cette obscure unité qui a pris le contrôle des forces institutionnelles publics et privées a élaboré une véritable mystique de la race blanche qui surpasse celle prôné par Adolf Hitler. En effet, ces méta-barons travaillent à la supériorité de l'homme blanc grâce à la puissance technoscientifique. Ce prométhéisme scientifique qui s'exerce dans les multinationales du numérique, dans les sociétés spatiales privées et les laboratoires pharmaceutiques, ainsi que dans les industries de l'armement et de l'énergie, façonne déjà le monde de demain sans que le commun des mortels, trop occupé avec ses gadgets et ses loisirs, ne s'en rende véritablement compte. Devenus pareil à un clown au milieu d'un vaste cirque dont les spectateurs ne lui sont pas rendus visibles, il est domestiqué pour ne pas dire élever à vivre sans se poser les véritables questions. Ce même commun des mortels qui se croit spectateur du monde, ignore, par la démesure de son orgueil d'angoissé narcissique, qu'il est le jouet et la proie de prédateurs savamment déguisés en démocrates. La dégénérescence dans laquelle il se trouve, qui le pousse au pervertissement maximal, le place dans une situation grotesque et qui d'un point de vue objectif, en fait un mannequin vivant du Capital. Tout ce qu'il fait, tout ce qu'il dit, tout ce qu'il regarde, endommage et abâtardi son anthropologie, de sorte, qu'ayant perdu tout discernement, il se ridiculise en permanence. Cette prestidigitation de soi dans le marché mondial du fétichisme de la marchandise donne ça comme exemple synthétique (ici). Le métissage encouragé par le haut est la manière de départager la classe dominante blanche avec un sang pur de la classe domestiquée avec un sang mélangé. Ce peuple chimérique qui découle de valeurs d'existences anthropologiques de faible qualité puisque déracinées et soumises aux modes du monde, est formé pour créer une spécificité de peuple uniforme et sans genre, une sorte de foule esclave (p238, p239). C'est pourquoi les sociétés occidentales ouvertes d'aujourd'hui qui prônent toutes les saloperies perverses issues des désirs déréglés, sont des lieux de défiguration, de perdition, d'inversion et de dénaturation qui se positionnent d'emblée comme des lieux de la circulation de la dissolution de l'espèce humaine. Ces méta-barons qui privilégient la qualité de la descendance, conservent ainsi pour eux-mêmes un stade de développement anthropologique maximal qui passe par le transhumanisme. L'épigénétique est l'arsenal de la prochaine évolution ou involution anthropologique où les mises à jour du matériau humain se feront de manière moléculaire comme avec ces vaccins ARNmessager produits dans le seul but de détériorer tout le système immunitaire de la classe domestiquée et fort nombreuse.

 L'humanité est donc à un tournant de son histoire, des forces occultes sont vraiment derrière ce vaste programme de restructuration et de renouvellement de l'espèce humaine. Ces forces positionnent en premier lieu une centralisation étatique qui va s'emparer des peuples par un remplacement des idées, des institutions, des processus et des règles actuelles (p297). Le temps de la grande remise à zéro, qui passe, selon Klaus Schwab, par la pandémie actuelle, doit initier le règne d'un ange déchu qui durant plusieurs millénaires, s'est opposée de manière frontale aux hébreux puis aux chrétiens tout en extirpant de leur substance quelques forces qui en silence et subtilement, ont manigancé des plans que le simple mortel ne peut envisager. Bien des ouvrages traitent de ces problématiques, je conseillerai donc au lecteur, avant de mettre un pied dans ces profondeurs caverneuses et particulièrement méphitique, c'est à dire nauséabondes, de lire ces deux ouvrages de Pierre Jovanovic (ici). Et si le lecteur se sent d'attaque pour franchir quelques étapes supplémentaires dans ce dédale de connaissances obscures, je lui conseille ce livre de Carroll Quigley (ici), présenté par Pierre Hillard lui-même. Le lecteur soucieux de connaitre le monde tel qu'il est et non tel qu'il apparait, aura fort à lire mais au fur et à mesure de sa progression intellectuelle, des nouveaux jalons de conscience viendront lui ouvrir les yeux. Hélas, ce cheminement difficultueux le rendra bien plus cynique sur ce monde que Louis Ferdinand Céline, qualifia d'immense entreprise à se foutre du monde.

Antoine Carlier Montanari

 

 

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