Un Livre Que J'ai Lu (158) : Le Jours D'après (Philippe de Villiers)
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Ce livre est une bonne synthèse du complot qui se trame au dessus de notre tête et qui est à l'origine de ce fameux passe sanitaire qui pousse les français à se faire vacciner. Bien évidemment Philippe de Villiers prévient que son ouvrage n'est pas adressé à ces lecteurs qui las de réfléchir en profondeur aiment user du mot complotisme pour délégitimer, sans aucun effort, toute réflexion difficultueuse (p19). Ces lecteurs font preuve d'un orgueil exorbitant, ils ont cette force solipsiste de s'extraire de l'histoire humaine qui dans sa longue durée montre que l'homme fait le mal dès qu'il en a l'occasion. Ces lecteurs ont un orgueil d'angoisse narcissique qui est supérieur à l'universalité du bien et du mal. Parce que si ces lecteurs acceptaient avec humilité cette face obscure de l'histoire humaine, ils connaitraient les épisodes de planification du mal. S'ils comprenaient la réalité du mouvement réel, le contenu immanent et transcendant du mal avec humilité, ils auraient alors la certitude que les hommes sont bien des loups pour les hommes. Si ces solipsistes angoissés, déjà bien fatigués des difficultés du terrain intellectif, ne partaient pas systématiquement dans l'orgueil de leur angoisse narcissique et qu'ils s'attelaient à comprendre toute l'histoire mondiale dans sa longue durée, ils ne seraient pas surpris par l'ampleur de la tyrannie vaccinale et du mensonge du variant delta. Mais ces lecteurs que de Villiers écartent, ne sauront peut-être jamais quelle est cette conspiration universelle dont parle Bernanos, qui lutte contre toute espèce de vie intérieure (p24).
Quoi qu'il en soit Philippe de Villiers, de par son expérience du pouvoir, nous rappelle que parmi ceux qui nous dirigent, certains appartiennent à des cercles d'actions discrètes (p24). Et parmi ces actions discrètes, certaines se sont révélées durant cette crise sanitaire. Philippe de Villiers se charge de nous dévoiler quelques unes de ces actions discrètes qui tendent à faire plier les peuples à une doctrine de domination mondiale. L'envers de ce décor est bien structuré, le réseautage qui est à l'origine de cette prise de contrôle à travers la crise du Covid, est assez complexe. Le lecteur infatigable, qui voudrait éplucher les racines de cette alchimie mondialiste, devra lire cet ouvrage de Pierre Hillard (ici). L'analyse est assez ardu pour ne pas dire nébuleuse, mais le cloisonnement narratif opéré par l'auteur aère l'architecture de ce calendrier de domination mondiale. Nous verrons d'ailleurs, dans une prochaine fiche de lecture, les spécificités historiques de cette domination mondiale qui selon l'approche de Pierre Hillard, sont remarquablement articulées.
Deux noms sont essentiels pour comprendre cette crise pandémique qui mène à cette grande remise à zéro (p34). D'une part vous avez Klaus Schwab (ici, à gauche), qui est le fondateur du symposium européen du management, organisé à Davos, en Suisse, et qui depuis 1987 est devenu le forum économique mondial - et d'autre part vous avez le fameux Bill Gates (ici, à droite), le fondateur de la multinationale informatique Microsoft. Ce dernier, grand philanthrope à ses heures perdues, finance un vaste programme de vaccination sous-cutané en Afrique, et ceci est essentiel pour comprendre la suite. En effet le grand Reset, c'est à dire la grande remise à zéro de l'économie dévoilé par Klaus Schwab lui-même dans son dernier livre, va mener à une restructuration en profondeur de l'économie en adoptant comme monnaie, une puce sous-cutanée qui est la forme plus aboutie de la carte bancaire sans contact. En somme la pandémie est pensée comme un facteur de restructuration étatique forcée, elle permet en mettant sous pression les états, de capter leur attention pour les rediriger vers des propositions communes de règlement de la crise. Cette orchestration de l'attention se fait via les organisations internationales dont les membres dirigeants se réunissent chaque année à ce fameux forum économique mondial fondé par Klaus Schwab. Cette grande réinitialisation se fait par étape, en déconstruisant pas à pas le monde d'avant. En France le premier ministre Edward Philippe comme le président Emmanuel Macron, ont clairement affirmé que nous ne reviendrons pas à la normale, "ce ne sera pas un retour au jour d'avant" avait dit Emmanuel Macron le 16 mars 2020 devant les français. Notez, ils n'ont pas dit nous reviendrons à la normale dans cinq ans. Le programme de modernisation de l'humanité passe donc par l'introduction d'un virus communiste qui par essence porte en lui-même toute l'idéologie mortifère de la faucille et du marteau. Ce mouvement réel de l'histoire a trouvé dans le grand dragon de l'est, une nouvelle manière d'affirmer sa puissance. Ce dragon de l'est a d'ailleurs initié à l'échelle mondiale ce fameux confinement qui ôte bien des libertés aux hommes. Le 16 avril 2020, au Financial Times, Emmanuel Macron déclare cette chose très étrange mais qui ne l'est pas pour ceux qui ont lu l'Apocalypse de saint Jean (ici),
"Je crois que notre génération doit savoir que la bête de l'évènement est là. Elle arrive."
Cette bête qui sous le vocable apocalyptique désigne le mal et plus précisément le prince des ténèbres, est à vrai dire la synthèse visible d'une dégénérescence anthropologique globale, de Villiers parle de perte harmoniques (p212). La bulle chimérique de l'endettement qui a permis de financer toute l'horreur technologique et culturelle du temps contemporain a fini sa besogne et elle est prête à exploser devant une humanité abrutie par le spectacle. Cette bête de l'évènement qui surgit derrière le Covid-spectacle, arrive, comme nous l'a dit Emmanuel Macron. Et elle arrive dans une apothéose historique qui compte codifier l'essence humaine pour briser l'humanité et confisquer son salut. Le code comptable qui prendra la forme de la puce sous-cutanée est un code d'ordonnancement d'identification du stock humain. Cette comptabilité de la matière humaine a été initié sous forme d'un nombre tatoué sur le bras, dans les camps de la mort durant la seconde guerre mondiale. Cette bête dont parle Emmanuel Macron, qui fait actuellement sa mue pour atteindre sa pleine et entière puissance, fait l'actualité à travers la vaccination et le passe sanitaire. Pour cette bête, l'humanité est une chose indistinct; sa réification passe donc par sa codification.
Ainsi cette nouvelle trajectoire prise sous le signe du Covid, qui s'éloigne sensiblement du monde d'avant, se dirige vers un abîme d'immatérialité numérique où l'homme ne sera plus le consommateur de la marchandise mais la marchandise elle-même. La grande réinitialisation considère le monde d'avant comme rétrograde et obsolète. La crise pandémique a d'ailleurs propulsé les entreprises du numérique à des très hauts plafonds de rentabilité (p48). Pour exemple, la fortune du fondateur d'Amazon a augmenté de 24 milliards de dollars en quatre mois de confinement mondial (p100). Désormais tout se solidifie autour du numérique, entreprises comme particuliers s'enchainent à cette connectivité planétaire qui en réalité fait progresser une manière d'être que l'on peut qualifier de digitalisé. Pour qui a lu le grand accélérateur de Paul Virilio (ici), la grande léthargie de l'humanité face à cette nouvelle vision du monde, ne sera pas une surprise. Le directeur général de Microsoft, Satya Nadella, aux ordres de son maitre Bill Gates, saluant durant le Covid les énormes bénéfices de Microsoft (p101), a déclaré (ici),
"Nous assistons à l'aube d'une deuxième vague de transformation numérique qui balaie toutes les entreprises et toutes les industries."
Notez le caractère révolutionnaire de ses propos. Les termes "deuxième vague" et le verbe "balayer" sous entendent un tsunami. Ce qui est visé, ce sont les formes traditionnelles de l'économie marchande. La numérisation doit tout refonder, tout doit être repensé selon les technologies du numérique. Il suffit d'observer cette amorce avec les monnaies virtuelles et l'usage de plus en plus intensif de la carte bancaire. Avec les confinements, qui furent initiés, je le rappelle, par la Chine communiste, les citoyens ont accéléré leur mutation numérique et ont commencé à adopter la dématérialisation du réel en greffant leur identité au tout virtuel. Ce cheminement de dépossession de soi fait atteindre à l'homme le summum de la léthargie, de Villiers parle d'état végétatif (p50). Demain, le corps sera considéré comme une pile d'énergie calorique qui sera capable de recharger la batterie du relais numérique, ajoutez à cela les micro-puces sous cutanée qu'on impose déjà aux animaux domestiques, et on se dirige vers la fusion des identités physique, numérique et biologique (p51). Cette alchimie va permettre une surveillance accrue de chaque être humain, le passe sanitaire qui est la forme primitive de la micro-puce sous cutanée (p53), signe la fin de la liberté comme on la conçoit en Occident. Cette domestication en cours de développement est une structuration produite par les marchands de Davos qui considèrent l'humanité comme de la patte à modeler. La technologie, sous l'impact du Covid, est donc devenu maîtresse du jeu, elle est en train de redéfinir les relations entre les êtres en les subordonnant à ce grand tout qui se nomme le Web. Ce vaste empire de rénovation injecte désormais dans le substrat profond des êtres ses nanoparticules via des solutions ARNmessager dont la fonction est de reformuler l'humaine argile. Cet homme nouveau qui sort des vaccinodromes apparait finalement comme cette homme recomposé par un certain docteur Frankenstein. Les cénacles mondains du narcissisme putride du Capital qui ont élaborés ces injections particulières, désirent, avec leurs solutions expérimentales, changer le monde de l'intérieur. Ces faustiens, sous les regards complaisants et serviles des dirigeants et des médecins, recodifient le génome humain en vue de tuer la mort (p78). Cette longue aspiration à l'immortalité du corps est désormais l'offre marchande à portée de main et ce nouveau pouvoir absolu n'entend pas être partagé avec le reste de l'humanité. L'âme sera désormais privé de quitter sa demeure terrestre, la vie comme l'entendent ces méta-barons, est strictement biologique. Les propos d'Emmanuel Macron (p89), en disent long sur cette mentalité dépossédée de la foi dans le Ciel (ici, en haut),
"Il n'y a rien au dessus de la vie."
Implacable donc, selon Céline, dans son désir de réussir sur la terre, et pas au ciel. Autrement dit, aspirer à la félicité sur cette terre est devenu une nouvelle croyance qui au lieu d'adorer Dieu adore l'idée que l'homme est un dieu. Emmanuel Macron a simplement évincé cette parole du Christ rapporté par saint Jean, (ici, au milieu),
"Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle."
La vie dont parle Emmanuel Macron est dépouillée de sa qualité surnaturelle. Cette traduction déficiente de la vie est fausse car elle réduit l'homme à sa fonction motrice. La vie comme l'entend le Christ a permis à l'homme de retrouver sa réalité générique vrai parce que le Christ a réorienté le déroulé historique de l'humanité. En réalité les hommes de Davos produisent de l'homme aliéné universel. Ces techno-prophètes, nous dit donc de Villiers, sont comme des dieux qui tiennent entre leurs mains l'avenir du monde. Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, ne s'en est pas caché (p76, ici, en bas),
"Mon objectif n'a jamais été de créer une entreprise. Mais de bâtir quelque chose susceptible de changer le monde. "
Dans un discours à Harvard, en 2017, ce même Zuckerberg avait présenté son projet pour la société mondiale visant à rassembler l'humanité (p73). Vous aurez compris, dans un monde de plus en plus athée, où les hommes ne donnent plus de sens à leurs difficultés, ces techno-prophètes apparaissent comme des génies qui peuvent solutionner ces mêmes difficultés. Naturellement, la peur prend beaucoup plus de place parce que contrairement au croyant qui construit sa vie autour de la croix, l'athée qui a fait de la technologie un dieu qui résout ses difficultés, n'apprend plus à travailler sur ses mêmes difficultés. Et comme aucune sagesse profane n'est capable de donner suffisamment de sens à ses difficultés, il les fuient comme un lâche. Il finit par avoir pour seul horizon la peur de la difficulté, et celle-ci le brise quand la technologie est inefficace. C'est pourquoi l'athée est plus tributaire et obéissant à la technologie. Celle-ci se magnifie comme un dieu puisque ses capacités progressent chaque jour. Bien des croyants faiblissent devant ce pouvoir d'immédiateté, délaissant petit à petit leur foi pour devenir des relativistes ou des croyants zombies. La rédemption digitale de l'homme proposée par les hommes de Davos est un appât voué à faire perdre progressivement la foi dans le Ciel. Là encore changer l'homme consiste à lui faire perdre l'esprit pour lui faire perdre son âme. Selon un sondage Ifop, paru le 23 septembre 2021, pour la toute première fois en France, 51% des français disent ne plus croire en Dieu. Cette nouvelle identité, sans Dieu, sans territoire, sans mémoire, sans distinction qui est le fruit de ce nouveau ferment idéologique que l'on appelle transhumanisme et qui entend remodeler l'homme à coup de pied-de-biche (p117), est une unité biologico-numérique sans conscience, c'est à dire sans conscience d'être conscient d'être.
Le temps Covid va donc durer puisqu'il est le temps de l'infusion numérique. Les choses sérieuses vont donc commencer, nous allons basculer dans un autre monde où le temps digitalisé va régner en maitre. La centralité numérique va faire perdre à l'homme ses degrés d'autonomie et son accaparement par le puçage sous-cutanée va le réinitialiser. Quand le Time (ici) choisi de traiter de la grande réinitialisation (p114) - et illustre cette doctrine théorisé par le fameux Klaus Schwab en mettant en scène la planète terre entourée d'échafaudages, d'où agissent des techniciens et des employés - il initie la nouvelle pensée médiatique. Le quatrième pouvoir est désormais solidaire de la vision des hommes de Davos, toutes les rédactions, tous les journalistes vont dans le sens de la réinitialisation en abandonnant tout sens critique vis à vis de la pandémie. Sur les plateaux de télévision, sur les antennes radios, dans les journaux la logorrhée adopte le parti-pris du confinement, du masque et du vaccin. L'unanimité est intégrale et toute voix discordante est traitée de complotiste. L'ébullition médiatique est telle qu'elle est devenu le haut parleur publicitaire mondiale de la vaccination expérimentale. Cette gigantesque transfusion va infecter la naturalité humaine pour la diluer dans toutes les horreurs contemporaines que sont la PMA, l'avortement, l'euthanasie, le transhumanisme, la cancel culture, le LGBT, l'écoféminisme, l'idéologie woke, l'antispécisme, l'antiracisme, l'écriture inclusive, le RAP et toutes les saloperies culturelles. Si le citoyen de 1850, de 1900 ou de 1950, qui n'était pas si différent de celui de 1700 ou de 1750, pouvait assister à ce qu'est devenu le citoyen de 2020, il pleurerait tant il croirait que cette manière d'être est celle de fous dans un asile.
Antoine Carlier Montanari