C'est La Fin Des Temps (14)
C'est le temps de l'enfantement, l'âge de la maturité pour l'humanité, jour après jour des évènements ressuscitent ce qui était le temps d'avant Noé. Pour moi cette constatation demeure intimement liée aux apparitions de Fatima et de Garabandal, sans elles il n'y aurait pas en moi l'idée précise de la fin des temps. Il n'y a rien d'incohérent la dedans, ce temps, c'est l'instant d'après, grouillant, glissant, rongeant, avilissant, salissant, c'est une fresque merveilleusement pleine où baillent de grandes morsures. Ce passé là a bien été insolent, les hommes ont dérouillé et l'on peut être sûr que leurs dernières pensées furent pour Dieu. L'effondrement de l'homme, voilà la raison qui pousse l'Eternel dans les bras de ses petits. Il souffle, Il appelle, Il averti et jamais ne maudit et cette race incensée mais non moins aimé, fait sytématiquement défaut. Son principe fait de cette race une race profondément meurtrie, le paradis, le paradis perdu, la mort d'Abel, le déluge, Sodome et Ghomorre, la mer rouge, la mort du Christ et l'avènement de l'antéchrist. Cette signalisation temporelle est une réponse au sens moral du monde et du temps, tout a une fin! Il y aura donc bien une fin du monde et une fin des temps et il ne peut y avoir, nous dit Spinoza dans son Ethique, aucune cause ou aucune raison qui l'en empècherai puisque nécessairement aucune cause ou aucune raison n'est venu empécher le début du monde et le début du temps. Cependant si le temps qui passe singe l'éternité, rien ne peut amenuire son inévitable mort; l'ordre étant donné d'en haut, comme je vous l'ai dit la Vierge a été claire sur le sujet. C'est là l'époque tant attendue, ce n'est pas une idée, un rêve ou une chimère. Les champs de batailles gisent en ordre croissant dans le monde, l'enfer mécanique pousse et broie dans son triomphe les enfants, les femmes et les vieillards. Pauvres pays, pauvres nations, il existe bien trop de nouveaux moyens pour vous anéantir, aucun peuple, dans l'abbatement général, hébété et empétré, n'ose imaginer les forces de la science. L'homme poulpe, l'homme enseveli, une multitude en formation continue, c'est l'homme nouveau, maquillé et toujours indisposé au Christ, c'est là sa marque de fabrique. Et pourtant l'évènement est là, prêt d'être dévoilé comme un grand spectacle! Nous sommes restés trop longtemps assis, usés par l'attente, tout tombe. L'humanité ne se dit-t-elle pas, inconsciemment, que si tout tombe, Dieu interviendra? C'est peut-être ça qui nous sauvera, faire le mal pour que le bien vienne, la confusion est telle que l'on peut y croire, mais ça marche, depuis Adam, le péché de l'homme est devenu tel que Dieu entreprend de tout renouveler, il demande à Noé de construire une arche. Au moment de sacrifier son fils l'ange du Seigneur arréta le bras d'Abraham, et quand, plus tard, les israélites furent mis en esclavage par Pharaon, Moïse descendit de sa montagne et obéissant à Yahvé fit descendre sur l'égypte un châtiment sous forme de plaies afin de les libérer. Si les jours de Noé préfigurent l'avènement du Messie, Jésus de Nazareth , le retour glorieux du Christ annoncera la fin des temps et le jour du jugement pour les impies. (4) Si l'homme savant a limité sa raison aux phénomènes, celui-là dont le destin est de vivre et de mourir à lui-même, n'a t-il pas décidé par le fruit de son travail de faire intervenir Dieu plus rapidement? C'est inconscient je suppose, c'est comme l'enfant qui énèrve ses parents pour avoir un peu d'attention, c'est dans cet ordre là je crois. C'est sous jacent, parralèle à la volonté, c'est un spasme nerveux qui suggère l'anéantissement complet. Pour le comprendre c'est comme marcher dans un tunnel sans fin, que faire sinon mourir dans cette nuit périlleuse. Vous comprenez, sans Dieu il n'y a pas de lumière au bout du chemin, ils peuvent dirent toutes sortes de paroles, l'obscurité n'en restera pas moins leur seul monde. Voyez, ils disent que la matière noire est cinq fois plus importante dans l'univers que la matière ordinaire, que l'énergie sombre qui ne doit pas être confondu avec la matière noire est deux fois plus abondante que cette dernière. (5) De plus si l'univers est en expansion, il est en expansion dans le néant, c'est là sa principale demeure, à partir de là leur savoir est réellement un cercueil. C'est donc dans cet état qu'ils dardent leur volonté, le nihilisme les chapaute et ne leur offre rien de plus qu'un solide orgueil qui efface de leur vue l'acte achevé de la création. Quel est donc ce désert qui nous entoure, se disent-ils, ne voient-ils pas l'extraordinaire force qui retourne tranquillement les galaxies tandis qu'une impérieuse algèbre projette de farouches combinaisons dans tout ce cosmos? Ca m'agite, devant cette mystérieuse complexité, férocement, ils disent qu'elle s'organise d'elle même, d'elle même vous rendez-vous compte! Comment une cause ou une raison peut-elle s'organiser à ce point? Faut-ils qu'ils soient aussi distrait pour ignorer à ce point la volonté. Ils l'ont dégagé soigneusement du sujet, ils ont ignoblement balayé la réfléxion de Cicéron: "que peut-il y avoir de plus clair et de plus évident si l'on a regardé le ciel et observé les espaces célestes que l'existence d'un esprit supérieur pour diriger tout cela!" (6) A leurs yeux, la raison est toute puissante et pourtant elle reste inerte devant la question de Leibniz: "Pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien?" Là, ils se brisent, de vrais enfants devant un problème complexe, leur admirable intelligence n'excelle plus, ils regardent leurs livres, leurs algorithmes, se rassemblent, font des colloques, livrent des rapports et projettent des études poussées sur le temps et l'espace, ils sondent toujours plus mais reste embarrassés devant cette simple question! Ils sortiront d'habiles mesures pour détourner l'attention, s'ils cherchaient dans cette direction ils devraient alors, assurément, changer de point de vue. Mais ce n'est pas dans leur intention de changer de point de vue, de leur point de vue il n'y a qu'un seul point de vue, c'est un point de vue décapité du point de vue de la révélation, c'est pourquoi le désordre est partout, il n'y a aucun ordre supérieur, c'est un ordre désordre, ils affirment que le cercle carré existe bel et bien! (7) La révélation ne pèse donc plus, eux-mêmes ne se jugent pas dignes de la vie éternelle (8), des enfants aveugles fiers que la mort ne déboule sur rien du tout, rien ne débouche nulle part, ni sous terre, ni dans le ciel, le colossal hasard est cause de tout et a jeté inconsidérément la vie dans le triomphe crapuleux de sa propre inconsidération. Grand système puissant qui place en somme le coeur au dedans du corps comme si il lui fallait un coeur pour sentir, ressentir ce que lui même ne ressent pas. Mais en somme s'il ne sait lui même rien du tout, il se trouve qu'il ne sait pas non plus qui nous sommes et ce que nous sommes, cette énorme mécanique est tout comme le plancton dans l'océan, il n'a pas de tête mathématicienne, ni de conscience, ni de volonté. Il s'écoule en quelques nuances contraire à l'immobilité et forme de sa propre trace une vaste organisation dont le vivant a le besoin viscéral d'élever des dieux. Quelle santé peut instruire la foi et l'amour demanderai-je, ce grand sommeil demanderai-je encore, ce serait alors un amour incensé, un amour algébrique, calculable dont la nature se lézarde à la moindre erreur. La révélation, voilà ce qui les chagrine, ils luttent siècle après siècle pour la faire taire, les lois de Moïse et l'enseignement du Christ ont élevé la race des hommes comme nul empire païens n'a pu le faire. C'est obsessionnel, ils refoulent, c'est une diarrhée monumentale, et ils vont jusqu'au bout, jusqu'à la dernière goutte, adieu même la maxime de Thalès: " Dieu est le plus ancien des êtres car il est par lui même. Le monde est ce qu'il y a de plus beau, étant l'oeuvre de Dieu. L'espace est ce qu'il y a de plus grand, le temps est ce qu'il y a de plus sage." (9) C'est pourquoi ils cherchent, ils cherchent une sorte de révélation intérieure, un repère stable et sans plaies dont le centre folâtre allègrement, c'est important, ils ne pourront supporter le contraire! Je vous le dis, ce qu'ils connaissent de la vie est une lourde inquiétude, vraiment, devant les signes ils sont comme pharaon, rien ne les perturbe. Pourquoi l'eau du nil est devenu rouge (Exode 7:14-25), pourquoi les grenouilles tombèrent et recouvrèrent l'Egypte (Exode 8:1-25), pourquoi toute la poussière du sol se changea en moustique (Exode 8:16-19) et pourquoi tous les troupeaux des égyptiens moururent (Exode 9:1-7), ces calamités, au fond, ne sont-elles pas suffisamment troublantes? Il a fallut la dernière des 10 plaies, la plus grande, la mort des premiers nés d'Egypte (Exode 12:29-36), pour que pharaon change d'avis. Il a fini par céder, s'il avait vu les plaies comme des signes révélateurs du Dieu de Moïse et non pas comme de simples calamités naturelles, il n'aurait pas assisté à la mort de son fils héritier. Il a ignoré dans son orgueil la puissance des forces supérieures à l'oeuvre, indifférement d'ailleurs et avec colère, ces modifications naturelles car bien qu'elles peuvent apparaitre d'abord comme telles, lui ont été annoncées au préalable. Moi, pour ma part j'ai toujours suivi cette pensée, de la même manière que le peuple égyptien a ignoré les annonces faîtes à leur souverain, nous mêmes nous pouvons ignorer les avertissements. Il faut avouer qu'un nombre important d'individus n'est plus capable de reconnaitre l'existence d'une telle mise en scène. Selon la mythologie japonaise, les régalecs annonceraient par leurs échouages l'imminence d'un tremblement de terre. En Suède la présence de corbeaux représentent les fantômes des personnes assassinées, en Allemagne ils représentent les âmes des damnés (1). Au Moyen Âge, en 582, Grégoire de Tours rapporta qu'à la suite d'une pluie de sang dans le territoire de Paris diverses maladies très dangereuses causèrent cette même année la mort d'une grande quantité de gens. La ville de Narbonne fut également le siège de cette peste. (2) Sénèque nous rapporte ces propos: « [...] les Étrusques pensent quant à eux que les nuages se heurtent afin de produire la foudre ; en effet, comme ils rapportent toutes choses à la divinité, ils estiment non pas que les choses ont une signification parce qu’elles se produisent mais bien qu’elles se produisent à seule fin de signifier. » Une foule d'autres exemples pourraient venir ici exprimer la façon dont l'Attribut Premier et Céleste use pour exprimer sa volonté, on pourrait ne pas se tromper en ne voyant dans un tremblement de terre que le seul effet géologique, mais sans assigner à celui-ci la cause où la raison de ce pourquoi il existe, c'est être sans réponse à la fameuse question de Leibniz sur le pourquoi des choses. Vous demeurez ainsi comme le dit le prophète dans l'obscurité: "Ils ont des yeux et ne voient point, Ils ont des oreilles et n'entendent point." (3)
Si nous devons voir alors observons, observons les signes! Le 17 avril et le 18 avril de cette année 2015 une pluie de vers de terre et une pluie de poissons s'abbattent respectivement sur le sud de la Norvège et sur la Thaïlande. Les photos sont impressionantes, cela ne laisse rien de présager de bon, du moins personne ne pensera le contraire. Quelques jours plus tard des bateaux de migrants coulent en méditérannée en emportant avec eux des centaines de personnes et au Népal un tremblement de terre fait plus de 8000 morts. C'est une assimilation, on sent, on peut associer aux migrants noyés les poissons et aux népalais écrasés les poissons. Croyez-le, quand de telles variations aparaissent ainsi, si l'on finit par ne pas y préter attention, bien, certainement, il deviendra plutôt difficile de comprendre les grands changements qui vont survenir. C'est une réflexion complexe, il y a des remous internes, souterrains, on ne voit rien des grands tremblements et cependant on tremble, on tombe et c'est là qu'une sacrée frousse nous refroidi. Ca vient, de là, par là, du bout du monde, de grands mugissements puis plus rien, une fissure, une autre et encore une autre, là-bas, le monde n'est plus pareil, il s'est réformé. "L'homme retrouve sa défaite" pour citer Henri Michaux (10), le tournant, le retournant, le déroulant, le frottant et le rapant, soit absolument dépouillé et remis en place. Ca nous dépasse, toujours, c'est un symptôme biblique, et tandis qu'on cherche les clefs dans la science, on sectionne les véritables forces à l'oeuvre, la signalétique semble claire, l'homme en paye toujours le prix! C'est un moyen d'observer la présence de la volonté divine, ça rassure, ces tremblements, ces secousses, ces embrasements et ces inondations étouffent fermement l'orgueil, ces intenses rappels ressoudent de manière intime le lien qui nous unit à Dieu. Cela oeuvre de manière massive, ça emporte tout, les mouvements de la terre, de la mer et des airs réveillent l'âme, l'expulsent de sa léthargie, l'âme retrouve son Créateur. Ce n'est pas étonnant, c'est en nous, même le plus athée devine cette présence intérieure, le principe d'une force divine bienveillante convient à notre nature, elle se présente à l'évidence lorsque tout nous ait enlevé, nu, comme le nourrisson, dont la présence du père et de la mère agissent sur lui , pour lui et malgré lui.
Ainsi je vois l'étendue du monde où agisse une multitude de forces dont les causes et les raisons m'apparaissent comme des prodiges divins. C'est un language sacré d'où sort un grand nombre de secrets, mais aucun n'est curieux , ils sont engourdis, aveugles, comme les troyens devant le cheval de bois. Il est et je le dis, que les occultes, eux, savent observer et être attentifs aux signes désorientés, même en ce pays brûmeux le brouillard est une aide. Il est déjà en eux comme une connaissance qui s'installe, savante dont l'exquise technique contient une force surprenante. Eux prennent un air plus grave quand ils voient l'éclair dans le ciel ou la lune devenir rouge et ne demeurent point indifférents à l'horlogerie des planètes, c'est un ordre qui pour eux est coordonné par une puissance supérieure. C'est un usage commun pour les mages, au désert ils ont sommeillé avec le croissant et la nuit pour s'inviter au banquet du grand crucifié. Celui dont le sang a fuit le corps tout entier a révélé par sa chair le véritable temple, "Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. " (11), il le releva le troisième jour, chez lui, tout se régénéra, il ne laissa que les plaies des mains, des pieds et du côté pour Thomas, pour ceux aussi dont le regard nourri tout.
Antoine Carlier Montanari
(1) Mark Schwan, « Raven: The Northern Bird of Paradox » [archive ], Alaska Fish and Game, janvier 1990 (consulté le 12 février 2007)
(2) Grégoire de Tours, Histoires, Livre VI
(3) Jérémie 5:21
(4) 2 Pierre 2,5,6/ Matthieu 24,37-39/ 2 Pierre 3,5-7
(5) données obtenues par le satellite Planck
(6) Petrarque
(7) L'Ethique de Spinoza
(8) Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 13, 44-52)
(9) documentaire: l'invention de l'occident, première partie, Arte
(10) Henri Michaux, Plume, chap. l'insoumis
(11) Jean 2:19