ONU (2)
Au détour de ce qui touche notre quotidien, à l’envolée des informations qui s'enchaînent sans démontrer leur réelle interaction, nous nous devons de joindre, par les capacités qui sont les nôtres, les paramètres communs. Mesurer les liens qui se tissent et les unir par recherche de ce qui n’est visiblement pas apparent. L'équation mentale qui permet de combiner les variables afin de comprendre l'exact courbe qui se dessine et d'engendrer la mesure d'une argumentation qui permettrait la manifestation de la vérité. A se nourrir ainsi des semences nouvelles, permettra l’évaluation du monde moderne afin de ne point tomber comme des agneaux dans la gueule du loup. Évidemment il sera dur d'y échapper mais au regard de sa rage il nous incombera de mourir lâchement ou dignement.
L’apparente consistance du rôle monétaire, qui a l’heure ou nous parlons, devient tentaculaire, presque indécent tant il se manifeste dans tous les aspects de notre existence, permet l’affaissement des valeurs morales et nous soude au monde matérialiste. S’il faut engendrer un système plus coriace, alors on s’y prend bien et ceux qui sont à même de régenter l’appareil se font un point d’honneur à détruire les racines qui tentent de nous rappeler l'importance de la vie et de ses dons. Je ne rappellerais point ces dîtes racines, au souvenir qui doit-être le vôtre, que cette constitution Européenne s'est volontairement débarrassée. Gratifions-nous donc bien encore de ces quelques moments délectables, avant ce qui devrait arriver, car aux jours qui viennent, les assemblées onusiennes préparent leur activité la plus lucrative. A savoir leur domination sur les forces nationales et la mise en place de leur pouvoir décisionnel. Nous rappelant peut-être ce que Tolkien a imaginé en la personne de Sauron. Pour ainsi dire, de la manifestation des forces qui se mettent en place, trouvera toujours un écho à l'imagination de l'homme. Considérer qu'un seul veut dominer est un adage vérifiable et en pleine mesure dans l'esprit humain. L’on croira à ces mots entendre quelques résonances manichéenne et c’est en cela qu'il appartient à chacun de comprendre le subtil processus. Il conviendra a beaucoup, que suivant les préjuges qu'ils peuvent avoir, et cela incombe particulièrement a ceux qui résonnent sans l’histoire, que la prédominance d’une entité aussi importante que peut l’être l’ONU ressemble beaucoup a ce que l’on peut nommer empire. L’on sait bien que ce terme apparaît à la fois sur le plan historique et culturel, comme la résurgence d’une volonté hégémonique, qui extirpe l’homme de ses origines afin de lui ôter sa liberté et ses croyances et de le dominer par des règles matérialistes. Le règne qui se fait jour est toujours le fruit d’un petit nombre, et qui comme César, Hitler ou Staline, s’en vont dicter au monde les dogmes qui sont les leurs. Chacun peut croire que ce projet est le bon, et l’histoire a montrer que des peuples se sont fait partenaires a ces croyances, et il est bon qu'au regard de ces exemples, l’on puisse comprendre la redoutable attraction que peut susciter une telle entreprise. La force, la gloire, la puissance sont autant de charmes qui calment les frustrations. Apparenté parfois au syndrome de Stockholm où l’on se prend a admirer celui qui nous veut du mal par appréciation de sa détermination, la fuite de l’espoir entretient l’individu dans une désespérance qui le conduit à suivre celui qui le domine. Ainsi aux nations qui seront soumises au chaos économiques suivront irrémédiablement l’ordre nouveau et sous contrainte d’un chantage se verront perdre leur autonomie. Le plan est bien ficelé, il consistera à plonger le monde dans une torpeur et qui par l’accroissement des dettes, du chômage et de l’insécurité, la diminution des aides publics et des minima sociaux entraîneront la mise en liquidation des libertés par l’acceptation d’un plan de sauvetage. Il est évident que dans une telle situation, le plus grand nombre, moralement soumis au matérialisme, se verra contraint d’accepter l’odieux contrat. Le cartel onusien tentera le tout pour le tout et l’on verra les sociétés se comporter comme des lâches en soumettant leur peuple au dictât mondialiste et beaucoup, ignorants des concepts ainsi nommés, se verront dépourvu de l’acuité nécessaire pour rester libre. L'enchaînement aux valeurs nouvelles ne seront que simple formalité pour un monde qui a largement accepté l’avortement, le mariage homosexuel, ce que le pape Jean Paul II a qualifié de culture de mort. La continuité sera donc admise par le troupeau et les loups s’arrogeront le droit de vie ou de mort sur tout ce qui est vivant.
La nécessite de la critique est vitale car a l’exemple de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal, l’on peut constater par la réalité, les explications citées préalablement. Ainsi tributaires d’organisations mondialistes telles que l’Europe ou l’ONU, va contraindre ces trois nations à répondre des exigences de celles-ci à la mesure de l’argent prêtée. Si l’on est à même de distinguer les courants d’influences qui martèlent et qui poussent les instances gouvernementales à céder aux pressions d’un petit nombre, l’on comprendra aisément ce qui pousse certains états à voter des lois qui avantagent les cartels mondialistes. Ce qui devient acceptable ensuite par ces derniers le devient par le plus grand nombre, l’acceptation silencieuse de certaines lois pernicieuses pousse le caractère à relativiser puis à trouver normal ce qui ne l’est point. Le rôle qui est le notre est de retrousser nos manches et de ne point céder au quotidien, aux effluves hégémoniques.
Antoine Carlier Montanari