Monsieur Le Président
Monsieur le président,
Ce que je voudrais entendre pour donner raison à mon cœur, qu’en votre mission puisse apparaître les actes qui portent à la noblesse. Je ne
puis ici regretter autant d’insipidité qui caractérise votre devoir, louer le renard je ne le puis et affubler mes oreilles des mots qui vous caractérisent apporte à mon âme des supplices
que j’aurais préféré venir de ma gauche. L’espoir rendu caduque par tant d’actions manquées, me vois obligé de suivre une autre route que. Blessure que vous avez délibérément provoqué, qui s’il
vous était venu l’envi de rendre vivant des mots que vous avez prononcé aurait été oublié et même pardonné. En ce que mon esprit peut contenir, il est évident que je puis comprendre les choix qui
sont les vôtres, ces orientations à lesquelles vous aspirez et qui vous jugeront au moment voulu. Choisir de rendre compte à ce peuple qui a tant donné et qui est prèt à tout donné pour celui qui
les conduira à un noble destin, est une charge que peu peuvent porter. L’oubli de ces valeurs profondes, issues du christianisme et du judaïsmes enlacée des poètes grecs et latins qui
donnent à la mesure humaine sa plus belle parure, ne doivent pas êtres sacrifiées sur l’autel mondialiste. Le monde est en déclin, notre peuple est agressé chaque jour de l’intérieur, vidé
de ses principes, violenté dans ses écoles, moqué par ceux que l’on invite et en tout cela je ne puis consentir à vous féliciter, vous n’avez pas tenu parole! Mais comme mon cœur se destine à
vivre au-delà de ce qui lui ait permis ici, je consent en cet instant à rendre à votre combat l’espérance de vous voir suivre cette route. A l’esprit qui vous anime et qui je crois est bien plus
éloquent que ce que peuvent en dire les gens, doit certainement se rendre compte de ce qui donne chair à mes mots. Se montrer bienveillant est une source de triomphe et joindre à son âme et
à celles des autres les bienfaits de la vertu est une nécessité pour les hommes de valeur, mais si je vous tiens rigueur entre autres, des raisons de notre assèchement je me dois de vous dire
qu’il reste en ma demeure un faible espoir de vous voir changer. Si vous portez les attributs de Mars ou de Pluton je ne vois pas comment la France pourra redorer le blason qui fut le sien.
Délaisser autant les corps et les âmes de ceux qui s’en sont montrer si fidèles, la joindre à la cohorte de prostituées ne peut qu’écraser un destin qui se voulait lumière mais je me tairai car
il ne m’appartient plus de dire ce que beaucoup pense et je laisse donc au soleil de prendre place au temps qui s’annonce en espérant que les visages collés au sol puissent le voir.
Antoine Carlier Montanari