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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

12 Nov

Marien Defalvard

Publié par AntoineCarlierMontanari.over-blog.com  - Catégories :  #actualité

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 J’aurais volontiers donné à votre verve, monsieur Bys, l’exactitude de ce qu’elle exprime si notre temps ne possédait pas en son sein tant de médiocrité. Car exprimer la clarté d’une œuvre, sans mesurer l’échelle qui la soutient, est devenu monnaie courante chez les critiques. Bien plus chez vous en cet exemple, qui ne souhaite entendre autre résurrection que celle de la modernité. Il aime le poète, entendre des rimes éloquentes sans se soucier de ces troubadours qui  amusent les foules et qui poussent les braves gens à se moquer de tout.  Car elle est sèche la racine moderne, celle qui vous subjugue, et qui vous fait dire votre dédain de ce qui semble poussiéreux. Mais soyons fous et jouons avec ces débiles qui chantent en se prenant pour des dieux, que des titans encore plus fous encensent pour cacher leur médiocrité. Et s’il venait ce temps qui distingue la boue de la pureté, beaucoup ici se verraient confondus. Non monsieur Bys, bien que le trou du monde voit naître autant d’insuffisance, je ne dirai pas de celui qui s’en démarque qu’il est ennuyeux. Non, s’il faut juger alors il me faudra vous dire des mots ou des syllabes bien moins faciles que les vôtres. S’il est un destin, jeune et précieux, qui relate singulièrement ce temps, oubliant d’évoquer les idoles de la jeunesse,  alors soyons heureux qu’il en est un. Et s’il ne vous plait pas qu’il puisse utiliser des termes qui ne parlent pas aux boutons, je comprendrai que votre refus soit si égoïste. Mais je me tairai sur l’aspect le plus injuste de votre critique et qui transpire des formules de la lâcheté. Demandez à lire avec une baguette, c’est bien moins ennuyeux et si vous dîtes que c’est mieux je serais contraint de me retirer, le nombre à me donner tord sera alors le plus fort. Ce groupe si compulsif dans sa manière de voir le monde répondra défavorablement à cet esprit que l’on nomme Marien. Cette étincelle qui traîne la patte, prends soin d’admirer le temps qui passe. A rebours de ceux qui aujourd’hui maltraitent l’aiguille qui tourne, cette jeune pousse évacue les affres de la modernité et préfère les bruits de la calèche et la lumière du candélabre. Alors donc, il dilate sa rhétorique, perturbant les abréviations et autres sms, pourvoyant à l’esprit une mesure plus dense, qui dérangent ceux qui donnent au temps la valeur de l’argent. Christopher Bys, je vous rappelle les maux graves au-dessus, soulignant encore ce que vous n’avez point vu et que vous ne verrez pas, sans doute parce que vous êtes un fruit du monde et  que le monde vous le rend bien. Mais ce n’est point tout, bien au-delà de votre droit de rendre inerte le livre de l’auteur, j’engage le glaive contre votre façon de voir. Alors regardez bien Marien Defalvard sur les plateaux médiatiques, offrir une présence qui  ravit aux plus anciens, des mots qu’ils ne juxtaposent plus.  Bien au dessus de la mêlée, il saupoudre ses mots avec justesse comme une clé dans sa serrure et laisse pantois cette jeunesse démesurée.  Voir ainsi la langue française si bien ajustée, offre à l’esprit une bien belle leçon. Oui Marien est un révolté de ce temps, plus passif, plus poétique et plus lyrique. En cela, vous péchez monsieur Bys, vous n’avez pas vu ce jeune homme qui possède ses sens, qui a un idéal et une force intérieure pour défendre ses convictions, s'enhardir de consistances que beaucoup de son âge vomissent. Il ne se modèle pas aux désirs et aux priorités du numérique et utilise son esprit, un esprit français, pour rendre gloire à cette langue si maltraitée. Voilà un bien qui apaise ma douleur et ma colère et j'en veux à celui qui l'éradique. Si de belles phrases peuvent joindre à l'intelligence l'orgueil des géants, elles ne peuvent lui donner ce que le bon sens pourvoit naturellement et en ce don qui semble ne pas vous affecter, je rendrai tout de même bonne grâce au talent qui est le vôtre, assez savoureux pour celui qui aime l’écriture et qui me fera dire qu’il est précieux celui qui le possède.
Antoine Carlier Montanari (réponse au commentaire de Christophe Bys sur le livre de Marien Defalvard)
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C
Voir mon blog(fermaton.over-blog.com),No-6. - THÉORÈME du DESTIN. - Il frappe à nos portes ?
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