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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

11 Nov

C'est La Fin Des Temps! (5)

Publié par AntoineCarlierMontanari.over-blog.com  - Catégories :  #C'est La Fin Des Temps

 HAIYAN-TYPHON.jpg

 Et le Père des hommes tonna longuement dans les hauteurs et ébranla les terres et les mers immenses, les Philippines et le Vietnam tremblèrent. Là, Dieu, libéra une bête ancienne qu’il avait nommé Typhon. Un souffle puissant, lourd en dedans, plein de rage, une sacrée colère pareille à celle qui avait mise en déroute le grand monarque d’Egypte. A cet instant rien ne lui était supérieur, ni par la force, ni par l’envergure, ni par le souffle, sa poitrine furieuse a reçu le pouvoir de ravager et d’ôter la vie, c’est à ce prix qu’il déchaine le feu de ses entrailles. Car vous l’avez vu, descendre de ses nuages et former avec eux une étrange silhouette, la destruction est venue, promptement, afin qu’aucun peuple ne puisse répondre avec orgueil. Elle a saccagée les villes, ravagée les récoltes, déracinée les bâtisses, la province de Leyte n’est plus rien, indigente comme au temps de Sodome. Mais Typhon n’en a pas fini, il s’est dissimulé aux yeux de son Maître comme une lâche créature, il se fait désormais appelé Haiyan par les hommes. Munie d’un large dos qu’un grand nombre de cornes éperonne, elle déploie ses ailes, outrageusement et gonfle le thorax jusqu’à entendre se briser les nervures côtières. Le souffle est si fort, si dense, qu’il pousse comme des brindilles les fleuves et les forêts, même le plus odieux des hommes finit par réclamer la clémence de Dieu. Fuis, répond t-il, je n’ai nul désir d’annuler ma parole, il eut un temps pour cela ! Je ne puis ni changer, ni retirer, ni oublier le verdict de mon Saint Esprit, je ne peux que consentir à sa volonté propre. Cet engagement le plus profond s’est déjà manifesté de la manière la plus glorieuse lorsque mon Fils le mieux aimé, Christ, fut destiné à la croix. J’ai donc, ainsi, assisté, sans hésiter, à une telle injustice, mais j’ai plongé la terre dans l’obscurité afin d’honorer mon Fils chéri que les hommes venaient de mettre à mort. De même aujourd’hui, pour tous les tout petits sacrifiés dans le ventre de leur mère, j’ai écarté les cieux pour laisser s’accomplir le châtiment ! Mon cœur, dans sa vaste demeure, ne retient plus sa colère, encore moins sa fureur, l’homme l’a déserté et terribles sont les paroles qu’il prononce à son encontre. Pourquoi veux-tu, toi que la lâcheté a plongé dans l’embarras, que je retire mon doigt de ce terrier ? Ne vois-tu pas que s’accomplit le temps des prophéties, à cause de votre insolence, bien plus grande qu’au temps de Noé, mon juste bras s’étend maintenant comme une épée ! Dieu parla ainsi, puis retourna auprès de son Fils et de sa Mère tandis que Typhon écrasa d’une jambe lourde la ville de Tacloban. Le ciel s’assombrit, un grand signe est apparu dans les cieux et la bête continua son ouvrage. Les hommes éprouvés au-delà de leur raison, traversèrent là une débordante colère, un grand tremblement se produisit dans leurs âmes, Dieu dans son infini bonté les garda du désespoir. Ils gémissent, il n’est point permis qu’ils continuent d’offenser le Dieu tout puissant qui les a placés là. Typhon porta aux mains une partie de la mer et la renversa au milieu de la péninsule, celui-ci, désormais plus puissant, enfanta un terrible vacarme pour tous les affoler. Une hécatombe, le soleil s’est noircit, Dieu a ordonné à la bête de redresser son corps. Typhon, dans un tourbillon de pluie sacrifia toutes les nefs humaines, il dilata sa gorge et porta la destruction sur toutes les régions habitées. Plus de dix milles morts, la haute vague toute sombre les a emporté, tous, il y en même que l’on ne retrouvera plus, ils gisent au  fond de l’abîme. C’est terrifiant, des cadavres partout, suspendus, arqués, gonflés, vrillés, d’autres enfouis, défigurés, enchainés. Les vastes plaines des Philippines ont souffert de la faute des hommes, Typhon les a séparé en plusieurs morceaux, broché leurs courbes et les a gonflé de graisse. Mais Dieu n’oublia point le sacrifice de son Fils et, émergeant de la voute nuageuse par un rayon du soleil, il embrasa toute la contrée et apporta un peu d’accalmie, c’est un temps de grâce dirent certains. Ce grand malheur est un signe pour les mortels, le Père des hommes et des anges a prononcé un verdict qui s’est accomplie. Typhon, obligé de se retirer, s’est lancé dans les airs, avec dans les mains une multitude de vies. Furieux, fuir ainsi, lui qui fut si glorieux au temps de Noé, fit grincer sa puissante mâchoire puis ouvrit sa gueule qui ne tarda pas à se charger de feu, mais Dieu vit qu’il était préférable de l’enchainer. Typhon hâta sa course, fit silence, un prince à la chevelure blonde le coinça. Saint Michel, grand ennemi de Satan, chef des célestes légions, saisit la bête et l’enferma dans sa tanière.  

Antoine Carlier Montanari

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