Lady Gaga : Chronique (7)
Immobilité, immobilité, je n’irais pas jusqu’à trois mais elle, mademoiselle, forme entre ses reins la posture du vide. Quelques courbes bien modelées veillent à réchauffer l’image, c’est l’appel du diable, du diable qui cache sa face ou du moins sa gueule quand il intervient ainsi. C’est à se demander comment s’équilibre sa vie, dans ce marais avec Marina Abramovic. Que peuvent-t ’elles, dos à dos, en fausse symétrie, les malheureuses ? Elles regardent leur nez, leur nombril et gémissent, du moins la première, comme la femelle perforé par son mal. Maintenant, pourtant, elle m’émeut, je la retrouve pleine d’elle-même, à s’y méprendre on pourrait y voir cette scandaleuse Sarah ! A quelle agaçante imitation, je suis seul à me demander dans quel ordre la mort aurait dû frapper !
Antoine Carlier Montanari (commentaire suite aux articles du Figaro et de Paris Match sur le soutient de Lady Gaga à Marina Abramovic, commentaire publié sur les sites respectifs)