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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

14 Jan

Arnaud Chneiweiss

Publié par AntoineCarlierMontanari.over-blog.com  - Catégories :  #actualité

 

                                                        photo-A.-Chneiweiss150x.jpg

 Voilà un nouvel oracle, qui sur cette mer agitée fustige les vagues et les vents et prétend qu’en ce bas monde il suffit d’une équation pour tout arrêter. Je me sens obligé de repousser mes yeux vers l’autre extrémité, là où vivent les esprits savants. Car si j’ai pu voir sur cette rive le sable étinceler et l’eau s’illuminer, mis en mouvement par cet ordre antique qui dit que tout est Dieu, c’est que j’aime à contempler la lumière. Mais qui est donc celui-ci, à la traîne des autres, qui n’ont jamais rien vu arriver et qui se soucient peu de savoir si le monde peut tourner autrement. Arnaud Chneiweiss, je vous dis que ma poitrine résonne si fort que sa mesure me pousse à vous crier dessus.  J’ai envie de hurler afin de faire taire ces honteuses sarabandes qui témoignent que ce cadavre pourri qui nous gouverne doit encore vivre. Maudite est votre couronne et si votre langage a bien servit ces séducteurs socialistes, il vous en poussera des cornes si élancées qu‘elles vous donneront l‘air d‘être grand! Du fait de votre orgueil qui ne veut pas céder à l’appel du bon sens, je rendrai témoignage de ce que vous n’avez jamais dit et vu et s’il me faut le fouet pour vous le dire, la peine la plus dure qui vous attend ne sera rien en comparaison à celle qui viendra après. Las de vos mots et de ces solutions idéologiques, gardant cette douce subtilité qui prive l’homme de sa nature et qui lui dit qu’il faut suivre César. L’ornement qui siège comme une reine sur votre poitrine, est comme le dit ma colère, une putain vertueuse. Voyez-vous cet incandescent feu qui brûle ces âmes déchues et qui garde comme un trophée leurs entrailles, vous crie que c’est lui qui inculque tant de vomissures.  Vous ne dîtes rien dans votre article, rien qui soulèverait ce peu nécessaire à la compréhension des profondeurs, la couleur qui en ressort me fait frémir et je peux vous dire sans avoir peur quel modeste ruisseau abreuve vos veines.  Ce ruisseau pourtant, fournit à celui qui lit les grands textes cette mesure qui permet aux pieds de ne pas s’égarer, de les tenir à distance des sables mouvants et des versants dangereux. De ces grands écrivains qui ont manifesté tant de gloire, tout ce que j’ai pu leur soustraire, prit comme un héritage précieux, m’ont bâtit comme un titan et je peux désormais pourfendre aisément celui qui voudrait comme vous, assimiler le mensonge à la vérité. Alors pour abreuver mes mots je vais vous parler d’une pensée si épaisse qu’il faudra la joindre à l‘histoire pour la cerner. Là s’élève celui qui l’a manifesté furieusement, fustigeant l’homme qui gouverne de ne point s’en servir. Machiavel qui de là haut vous toise, car ceux que vous avez conseillé n’ont point témoigner de courage, pire ils ont loué l‘ordre établi, et maintenant qu’ils s’exposent comme des natures mortes, l’on voudrait bien leur cracher à la gueule leur semence et leur dire qu’ils sont si méprisables de vous avoir écouter. Ce qui se prépare en coulisse entraîne le monde dans les bas fonds. Non il n’y aura pas de sauvetage, moins encore de croissance, mais des plans habiles et fomentés sans que la plupart ne sache qu’une volonté puissante s’en charge. Il est triste que ceux de votre espèce paradent sans rien en dire, et je m’acharne sur vous comme sur votre voisin car vous disposez des assemblées et des places publiques et qui mieux que cela évite d’accoucher de la vérité. Vous ne dîtes donc rien, moins encore de ce qui nous menace et qui va nous broyer mais cette part qui vous appartient je la montre du doigt, la désignant comme nauséabonde. Votre discours si bien rodé des usages de la tiédeur, fera applaudir certains comptables peu rassurés mais ce peuple qui se bat dans cette boue, n’en a que faire de votre intégration et de sa monnaie. Quand bien même si votre louange de la Fed et du fédéralisme vous signale comme une étiquette du mondialisme, sachez que votre combat est une abomination pour les peuples et l’on viendra rire sur votre tombe lorsque nos enfants rendront public les ennemis de la liberté. Jamais, vous m’entendez jamais, je ne monterai dans cette barque qu’entraîne l’Achéron et si je vois surgir de l’horizon ce spectre qui vous sert de guide, je m’en irai rejoindre un ciel plus noble.  Ces visages trop cuits sont déjà à l’œuvre, le terrain glissant a déjà emporté certains d’entre nous, d’autres vont tomber sans le savoir, pensant que l’histoire n’a plus d’empreinte sur ce temps. Ces souvenirs qui font souffrir doivent être réveillé et rappeler au plus profond du cœur pour que vienne séjourner cette notion qui a bien du mal à se faire comprendre et surtout entendre. Voilà l’ordre de ma pensée et comme il me faut entourer plus soigneusement sa forme, je rappellerai ces mots qui n’étant pas de moi mais d’un plus grand que moi pour vous montrer que ceux que vous servez peuvent parfois entendre raison: » Contrairement à ce que d’aucuns affirment, dans certaines lettres confidentielles très « européennes », le dernier sommet n’est pas un succès mais un lamentable échec. Ces rédacteurs de lettres très prisées assuraient la remontée de l’euro. Nous croyons plutôt que l’euro va s’effondrer pour la bonne et simple raison qu’étudier cette crise sans faire référence à un complot mené par des sociétés secrètes, c’est être dans l’incapacité d’anticiper demain. Affirmer que les Etats-Unis sont morts et que les Européens vont leur faire la pige, c’est non seulement faux, mais vivre dans un autre monde que le nôtre. L’Europe est actuellement massacrée par Wall Street, et ce n’est pas durant le premier semestre de 2012 que ce processus va s’inverser. Loin de là ! *».  C’est pour cette raison monsieur Chneiweiss que juste au milieu du monde coule autant de malheurs et de l’autre manière qui entend que cet amour du prochain se fonde sur autre chose que cette règle de la croissance, déchire bien ces fichus papiers qui nous soude à l’argent. C’est là que se nichent les flatteurs et les hypocrites, les charlatans, les menteurs et les fraudeurs et toutes  ces engeances malines. Donc comme votre route est déjà bien tracé, qui jamais ne croise celui qui vous dit de vous en éloigner, je vais vous parler de celui qui mieux que moi sait comment dire à l’âme ce qui lui est nécessaire: »Ainsi que le démontrent tous ceux qui ont traité de la politique, et les nombreux exemples que fournit l'histoire, il est nécessaire à celui qui établit la forme d'un État et qui lui donne des lois de supposer d'abord que tous les hommes sont méchants et disposés à faire usage de leur perversité toutes les fois qu'il en ont la libre occasion. Si leur méchanceté reste cachée pendant un certain temps, cela provient de quelque cause inconnue que l'expérience n'a point encore dévoilée, mais que manifeste enfin le temps, appelé, avec raison, le père de toute vérité.* » Expliquez-moi monsieur Chneiweiss comment pouvez-vous jouer avec des mots sans jamais les joindre à cette pensée si bonne et qui nous dit de nous dévisser des usages du monde. Car si Dieu abhorre ces cités où il ne siège pas, ou s’il ne les hait pas, ouvrira d’autant plus son amour à ses fils restés entre ces murailles. Croyez bien, que son contraire travaille efficacement, avec ces fêlons et ces besogneux de l’injustice et veille avec raison que les hommes suivent bien les lois qu’il a instauré.  Cette force qui est fortement protégé, prend plaisir de savoir que l’on ne lui attribue plus ses méfaits et il convient en savourant l’habile domination sur les esprits, qu’il est un talentueux marionnettiste.  Cependant je n’aurais aucun mérite de vous attribuer tant de lâcheté, j’ose croire que dans vos moulures se cachent certaines  lumières, et si Dieu les a disposé au mieux pour convenir à votre nature, il n’appartient qu’à vous de les faire surgir. Si je critique votre art qui imite bien les fresques de ces mauvais maîtres et qui reproduit fidèlement leur enseignement, c’est pour moi une manière de jouer de mon instrument afin d’illuminer quelques consciences. La nature qui place bien des dons, qui dans la fréquentation du néant apparaît subtilement lorsque son Créateur en fait usage, demande à ce que l’on entende bien celui que ce dernier en est la source. Alors j’enrage quand j’entends vos conseils, qui jadis auraient plus à César et encore plus peut-être à Napoléon mais moins à De Gaulle et encore moins à Jeanne d’Arc, car ce qui vous tisse à la pensée mondialiste est toujours issu de la volonté de dominer et de prendre. Ce qui vous ravage, vous domine et se faufile en vous comme une mauvaise racine, vous colle si fortement le visage au sol, que je doute que vous puissiez tordre le cou pour parler au soleil. Aveugle convoitise qu’est le pouvoir sur autrui, qui ne manifeste aucune clémence pour le don de soi, prouve sans cesse combien coûte cher le besoin d’argent. Cet étrange office qui vous compte comme fidèle n’est point celui qui me comble et si je venais vous montrer les merveilles de celui que je sers, il vous faudrait certainement changer de demeure et cela je crains que votre raison vous a déjà ordonné de ne point le faire. 

Antoine Carlier Montanari (commentaire suite à l'article d'Arnaud Chneiwess "Sauver l'Euro par la croissance" daté du 06/01/2012)

*Extrait d'une interview de Jürgen Stark ancien chef économiste de la BCE, fin 2011 après son départ à la retraite en septembre.

*Nicolas Machiavel dans Discours sur la première décade de Tite-Live

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