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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

24 Dec

Un Livre Que J'ai Lu (140) : Cantique de Noël (Charles Dickens)

Publié par Alighieridante.over-blog.com  - Catégories :  #Un Livre Que J'ai Lu, #Charles Dickens

 Ouvrage indispensable, aussi bien pour l'esprit que pour l'âme et surtout pour l'âme qui dans cette histoire est l'enjeu de la destinée. Charles Dickens pour établir sa morale, a mis en scène un drôle de personnage qui malheureusement, pour le plus grand malheur de son âme, a facilité l'œuvre du diable en adorant ce que ces juifs ont adorés au pied du Sinaï. Quiconque connait le chef d'œuvre de Dante retrouvera cette scène où en enfer gisent des damnés qui ont bien trop aimé l'or. Cette maudite soif de l'or est ce que l'on pourrait appeler un vice qui dans le cœur s'ancre si profondément qu'aucune force, outre la seule grâce de Dieu, n'est en mesure d'extirper. Ce malheur que Bossuet a parfaitement décrit dans son sermon sur la mort (ici) est ici illustré de manière romanesque en écho à cet épisode du Christ, lequel avait demandé au jeune homme riche de changer de vie pour le plus grand bien de son âme. Ce drôle de personnage nommé Ebenezer Scrooge, archétype du capitaliste - que l'auteur a volontairement vieilli et enlaidi pour illustrer l'âme noire qui est la sienne - obtint du Ciel par l'intermédiaire du spectre ou du fantôme de son ancien associé, la possibilité de faire amande honorable. Il est heureux qu'il en soit ainsi, mais il le serait davantage si tous les Scrooge de la terre prenaient réellement en compte cette morale pensée et écrite par Charles Dickens et qui bien à l'aise à concevoir de telles histoires usa habilement du surnaturel pour s'adresser à la conscience. Quoiqu'il en soit, Ebenezer Scrooge finit par changer du tout au tout, le jour qui dans le calendrier chrétien est dédié à la naissance de celui qui fut honoré avec de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Quoi donc de plus naturel à ce que Charles Dickens est fait alors de son personnage, à la toute fin de l'histoire, une sorte de roi mage qui distribua son or à ceux qui en avait le plus besoin.

 Les tous premiers mots du récit informent de la mort de Jacob Marley, l'associé de Scrooge. Quelques lignes plus loin, comme Shakespeare en son théâtre, Dickens rappelle la mort du père de Hamlet avant de durcir le ton sur les ténèbres qui affectent ceux qui sont encore vivants (p10). Et comme le fantôme qui apparut à Hamlet, l'esprit de Jacob Marley fixé à une lourde chaîne visita Scrooge pour lui conter quelle punition fut la sienne pour n'avoir pas su, du temps de son vivant, faire ce que la vertu commande de faire. Doutant du témoignage de ses sens, Scrooge finit par reconnaitre ce spectre comme l'esprit de Jacob Marley, lequel ne manquera pas de rappeler les mots du poète qui en enfer témoigna des souffrances de ceux qui y sont enchainés. Cette partie du texte où Jacob Marley narre à Ebenezer Scrooge les conditions de ceux qui comme lui errent dans le monde en trainant lamentablement une chaine dont le poids correspond  à la somme de tous leurs péchés, révèle cette autre texte qui rendit compte de l'enfer et du purgatoire avant que son auteur, que l'amour fit bienheureux, se joignit au Ciel. La condition dont on parle et qui est celle du pauvre Jacob Marley, peut-être évité si l'on ne manque pas de faire le bien. Les occasions manquées forgent donc petit à petit ces chaînes que les tourmentés tirent avec eux sans que jamais l'Être suprême ne vienne les en défaire. Quand Charles Dickens dit (ici, en haut)

 "Pourquoi ai-je alors traversé la foule de mes semblables toujours les yeux baissés vers les choses de la terre, sans les lever jamais vers cette étoile bénie qui conduisit les mages à une pauvre demeure? "

il paraphrase ce quatrain de Dante qui dit (ici, en bas)

" Le Ciel qui vous appelle est au-dessus des têtes,

pour mieux vous faire voir ses beautés éternelles,

et pourtant vos regards ne quittent pas la terre :

c'est pourquoi vous punit Celui qui connaît tout." 

(Purgatoire, Chant 14, dernier quatrain)

 Il semble que dans cet univers d'esprits tourmentés qui pullulent autour de Scrooge et qui lui sont rendus visibles, Charles Dickens a voulu peindre à sa manière, le fameux couple qui descendit aux enfers et qui remonta au purgatoire avant que l'un des deux monta au Ciel sous les consignes de l'autre. Ne voyez-vous pas que Marley et Scrooge sont en quelque sorte l'image de cette image botticellienne de Virgile et Dante en train de descendre les cercles infernaux et qui en palabrant en vers prêtèrent oreilles à des flots de damnés qui brodés de mensonges, durent dire la vérité parce que celui qui trône au dessus de tout le leur commanda. Ainsi Scrooge, comme le lui avait annoncé l'esprit de Marley, discouru avec trois esprits que le temps avait nommé. Le premier, fut celui du passé, le second, celui du présent et le troisième celui du futur. Charles Dickens ne quitte pas la trame du maître florentin, ses trois esprits se superposent aux trois mondes où évolua Dante. Chacun d'eux fait progresser moralement le voyageur, le passé, le présent et le futur de Charles Dickens sont l'équivalent de l'enfer, du purgatoire et du paradis de Dante. A ces trois étapes qui sont trois degrés d'élévation il faut ce qu'exige la haute montagne quand elle doit être gravi. Trois esprits serviront donc de Guide à Scrooge pour qu'il atteigne la pleine compréhension de ses fautes et le regret de ne pas les avoir corrigées là où Dante, quelques siècles plus tôt, au bras de Virgil aura été mené jusqu'aux portes du paradis, dépouillé de la peur et du désespoir qu'il éprouva en enfer et beaucoup moins au purgatoire.

 Concernant cette phase de purification, notons au passage le vocabulaire employé par Charles Dickens, qui tranquillement oppose, au quatrième couplet, le noir et le blanc. Le noir à travers les mots obscurité, noirâtre, ombre, obscurs et sombre, lequel est répété 9 fois et par extension les mots tels que égouts, croque-mort, obscènes démons, chambre mortuaire, tombe, nuit et mort, lequel est également répété 9 fois et le blanc à travers les mots blanchis, blanchisseuse, craie, draps, serviettes, sucre et linceul. Cette opposition de coloration est arbitré par la blanchisseuse, qui est cité 2 fois, et qui fait office ici d'allégorie purificatrice. A cela, si nous tenons compte de la profusion de termes désignant le textile et tout ce qui s'y rapporte - tout en ne méconnaissant pas l'œuvre de Dickens, et en particulier cette nouvelle qui narre le procès d'un criminel où le grand voile qui recouvre l'esprit de la victime, tombe sur le sol au moment du verdict - Dickens ne se prive pas de jouer avec ces matières du quotidien pour accentuer l'idée du mouvement de l'invisible comme le vent et ses frères les courants d'air qui aiment s'engouffrer dans les rideaux comme des esprits taquins empressés de déranger les  hommes. Les groupes de mots tels que, Une longue robe noire l'enveloppait, la partie supérieure de la robe du fantôme se contracta, l'ombre de sa robe, le rideau de loques, l'homme à l'habit noir râpé, Elle déploya des draps, des serviettes, un habit, Des rideaux de lit?, Ses couvertures, cette chemise, une chemise de calicot, avec sa chemise de toile, tirant un sac de flanelle, drap déchiré, Le linceul avait été jeté, d'écarter ce voile, sa sombre robe, La couleur de cette étoffe, une altération dans la robe à capuchon - donnent corps à l'invisible tout en jouant avec le caractère mouvant du vide que Charles Dickens affûte pour ne pas laisser le lecteur sans ces variations imperceptibles qui généralement habitent le vide sans que l'on s'en rende compte mais qui parfois nous deviennent perceptibles parce que l'autre monde est autorisé à nous éprouver.

 Bien que Scrooge refusa, dans un premier temps de croire le témoignage de ses sens (p30 &31), Charles Dickens, à travers cette attitude, critique ce rejet systématique du surnaturel. Les mots qui introduisent la nouvelle "Le procès pour meurtre" présent dans cet ouvrage (ici), lequel fera l'honneur de la prochaine fiche de lecture, font dire à Charles Dickens combien les gens les plus intelligents ou les plus cultivés craignent de s'exposer aux soupçons ou aux rires s'ils devaient narrer quelque expérience psychique ou surnaturelle, hésitant même longtemps avant de l'avouer. Je dois dire que Dickens n'a pas tort tant un bon nombre de personnes son réfractaires aux miracles, aux visions et à tout évènement de ce genre et principalement au surnaturel catholique et je parle ici des apparitions mariales et autres faits de cet acabit. La peur d'être tourné en ridicule freine le courage, c'est pourquoi Charles Dickens, bien à l'aise dans cette histoire-là, rappelle au lecteur, à travers le fait surnaturel, combien l'homme est ridicule avec ses préjugés intellectuels. Du fait du rapport concentrationnaire de l'a priori kantien, et c'est de cela qu'il s'agit, beaucoup d'individus rejettent en bloc toutes possibilités d'intervention céleste parce que de facto ils ont pris parti contre le surnaturel. Charles Dickens, à travers l'inclairvoyance de Scrooge, se moque bien évidemment de ce type de personnes qui comme l'a dit le prophète, ont des yeux mais ne voient pas. 

 Plus profondément dans le texte, il faut aborder ce passage surprenant qui pourrait effrayer le lecteur. En effet, dans le troisième couplet, le plus ténébreux de tous, Dickens met en scène, à rebours de son récit, quelques aberrations monstrueuses qui à cause de leur caractère terrifiant pour ne pas dire infâme ou immonde, ont bien échappées à toutes les adaptations cinématographiques. Mais pour qui a vu le long-métrage "La passion du Christ" de Mel Gibson (ici, à gauche), pourra s'en faire une idée. Véritablement, cette scène (ici, à droite), qui montre Satan de manière humaine et vêtu d'une étoffe noire et qui dans ses bras porte un enfant à la face hideuse, illustre étrangement les mots de Dickens lorsque Scrooge parlant à l'esprit observe dans les plis de sa robe deux enfants, deux créatures misérables, abjectes, effrayantes, hideuses, repoussantes… au visage renfrogné, féroces, quoique rampants dans leur abjection (p107).  Ce passage aurait pu être ôté, sachant que cette histoire a aussi comme public des enfants, mais Charles Dickens, de la sorte, enténèbre son récit pour épaissir l'idée de la corruptibilité des la chair et de l'âme, comme s'il devenait ce pasteur qui s'adresse à ses fidèles en évoquant quelques images infernales peintes sur des murs pour leur rappeler combien est terrible l'enfer. Cette pesanteur dickensienne complète et densifie cette partie du tableau qui dévoile des rochers affreux et des épouvantables cavernes creusées par des flots de mers déchainés comme si la mer faite de ténèbres minait elle-même la terre (p95) pour en faire des sortes de gorges qui prendraient aux profondeurs d'immondes gémissements que le roi des morts savoure sur son funeste trône. Avec cette noirceur supplémentaire, Charles Dickens intensifie sérieusement le caractère infernal du destin où s'ajoute à la toute fin du troisième couplet cette recommandation de l'esprit qui étend sa main vers la Cité,  "Hâte-toi, Babylone." . On devine ici,  la cité de Dité, en arrière plan du fameux tableau de Delacroix (ici) où Virgile et Dante, sont menés en enfer sur la barque de Phlégias. Il est possible que l'œuvre fut admiré de Charles Dickens, il est possible également que Dickens s'en inspira pour écrire ces mots sortis de la bouche de l'esprit et qui quelques lignes plus loin achève sa tirade avec une expression non moins dantesque et qui menaçante prévient de la fin à venir (p108)

 Mais à cette partie de l'humanité au comportement délétère, Charles Dickens oppose une autre partie de l'humanité qui bien ignorée et délaissée, tâche de vivre aussi dignement que possible. La famille Cratchit dont le père sert de commis à  Ebenezer Scrooge incarne cette humanité humble et serviable. Bien entendu le lecteur marxiste, coincé dans sa lutte des classes, ne tiendra pas compte de l'œuvre de la grâce car c'est bien elle qui dans cette histoire change le coeur du riche pour le plus grand profit de tous et surtout des pauvres. C'est donc au troisième couplet, que Dickens situe l'expression du cette charité toute chrétienne et qui au travers de la famille Cratchit prend toute sa dimension. L'esprit  de ce couplet, celui du présent, amène Scrooge dans l'humble maison de la famille Cratchit pour lui montrer dans quelle misère vit cette pauvre petite assemblée qui nombreuse par les enfants, exprime tout de même l'honnêteté et la droiture. Les mots de Dickens se chargent alors d'une certaine tendresse lorsqu'il évoque le pauvre Tiny Tim avec sa petite béquille. Par cet effet, Charles Dickens alourdi considérablement le sentiment tragique de l'existence. Charles Dickens insiste sur cette béquille qui possède une mécanique en fer pour soutenir les petites jambes de Tiny Tim (p84), en effet le drame que constitue la maladie chez l'enfant suppose une grande injustice, laquelle apparait encore plus terrible au regard de Scrooge qui vieux et avare semble être en parfaite santé (p90). C'est donc à travers cette injustice que Charles Dickens établit le chemin qui mène à la vérité et tout en solutionnant les problématiques exposées, Dickens offre au lecteur la rédemption de Scrooge. Le mal chez l'homme n'est pas inexorable et Dieu se garde bien de pouvoir changer les choses et les âmes à son bon vouloir, voilà ce que nous dit Dickens car bien que les Cratchit n'accablent pas Dieu pour leur condition, là où d'autres l'auraient fait, au matin de Noël, du fait de leur humilité, ils voient se manifester la bonté divine à travers la transformation morale de Scrooge, alors que les conditions de ce changement leur sont restés complètement invisibles. C'est sous cet angle que les évènements du quotidien doivent se comprendre, c'est sous l'action de la grâce qui agit dans bien des circonstances et qui ne nous sont pas dévoilés, que bien des choses s'arrangent. Si Charles Dickens choisi Noël pour exprimer cet état de fait, c'est parce que le lecteur est à ce moment-là disponible à entendre ce que les autres jours de l'année il se refuse d'admettre. Ce qu'il faut bien comprendre, dans cette affaire-là, et outre la grâce spéciale de Dieu concernant le salut du méchant, que l'intervention de la providence, sous la plume de Dickens, vise essentiellement à rétablir l'injustice qui touche les Cratchit. Ebenezer Scrooge fut ce moyen intermédiaire pour atteindre cet objectif et bien qu'il fut sauvé, il le fut parce que Dieu fut attendri par la clémence de la famille Cratchit pour Scrooge (p91). En réalité, la famille Cratchit, par son comportement chrétien, n'est pas pour peu de chose dans la transformation morale de Scrooge. Par extension, toute situation identique, peut se solutionner de cette manière, à la condition, comme semble vouloir nous le dire Charles Dickens, de faire preuve de miséricorde envers ceux qui ne nous veulent pas forcément du bien.  

 A propos des Cratchit, ils étaient heureux, nous dit Charles Dickens, reconnaissants, charmés les uns des autres et contents de leur sort (p92). Charles Dickens, bien que faisant parti d'une fratrie de huit enfants et ayant eut lui-même 10 enfants - à travers cette famille nombreuse - fait transparaitre ses convictions profondes. Cette expression familiale très chrétienne, laisse entrevoir cette humilité qui fut à l'œuvre dans la sainte famille qui pauvre et sans abri devint lumière pour le monde. Il est une autre famille que le lecteur infatigable se rappellera et qui fut toute aussi chrétienne et qui dans la misère la plus totale fut bienheureuse d'avoir eu pour compagnon un coq flamboyant qui de son chant tout aussi flamboyant avait glorifier toute la médiocrité. Qui a lu ce petit ouvrage de Herman Melville (ici), retrouvera toute cette expression chrétienne et qui au temps où elle fut écrite existait encore et se mêlait au monde pour le plus grand bonheur des écrivains qui voyait-là une expérience d'être qu'ils étaient ravis de rapporter par soucis d'honorer la condition humaine quand partout elle demeurait indigne. Depuis, comme nous l'a dit le poète allemand dans ses lettres sur l'Allemagne, les familles ont cessé de porter leur misère terrestre avec la patiente du christianisme. Les mots de Heinrich Heine résonnent juste au moment où le pape François annonce une Année de la famille en exhortant les chrétiens à confier à la sainte famille de Nazareth ce chemin avec les familles du monde entier. Herman Melville sut donc, comme Charles Dickens avant lui, rendre hommage à cette misère humaine qui louait Dieu en toute circonstance. Dans son petit ouvrage, qui a déjà bénéficié d'une fiche de lecture, Herman Melville met donc en scène une honnête famille qui avant de mourir confia son âme au Ciel. Le fameux coq qui fut la voix de Dieu, ouvrit les ténèbres de son chant et, nous dit Herman Melville, mena instantanément toute cette famille aux demeures éternelles. 

 Ces mots de Herman Melville écrits en 1853, soit deux ans après son chef d'œuvre Moby-Dick et dix ans après ceux de Charles Dickens, serviront de conclusion à cette fiche de lecture. Toutefois comme il fut dit précédemment, les analogies avec l'œuvre de Dante (ici) sont suffisamment nombreuses pour que le lecteur, lorsqu'il se plongera dans ce cantique de Noël, solidifie en lui la crainte de la damnation. Au delà de l'imaginaire et du fantastique, le message de Charles Dickens n'est pas à prendre à la légère, bien des hommes, à l'image du pauvre Jacob Marley, sont devenus des revenants qui du temps de leur vie n'ont pas eu le soucis de leur âme. Je laisserai donc le lecteur à cette dernière méditation, l'invitant à se discipliner au rythme des proses de Dickens et de Dante dont les accords sont parmi les plus harmonieux qui soient et qui pour ma part constituent un lien vibrant entre l'esprit et l'âme, entre l'intellect et l'amour et entre l'homme et Dieu. Certains parleront de pont ou de passerelle, l'équivalent le plus approprié me paraît être "nef", vocable que Homère employa pour qualifier les navires des Akhaiens et qui dans l'architecture forme pierre en arc pour soutenir la coque inversée du vaisseau centrale de la basilique ou de l'église. 

Antoine Carlier Montanari

 

 

 

 

 

 

 

 

3 chants, 5 couplets, curieusement 

la vérité viendra de Scrooge quand il dit que ce monde est fait de fous

chapeau

 

 

 

 

La catharsis fonctionne à merveille et grâce à cette transformation morale, Charles Dickens entraine le lecteur à espérer 

 

 

 

archétype 

 

 

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