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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

25 Oct

Un Livre Que J'ai Lu (140) : Eloge de la force (Laurent Obertone)

Publié par Alighieridante.over-blog.com  - Catégories :  #Un Livre Que J'ai Lu

 Pour le lecteur sérieux cet ouvrage s'apparentera à une balade empotée au cœur d'un thème que Simone Weil a parfaitement décortiqué et qui entre les doigts de notre auteur est devenu aussi fantaisiste que la célèbre série de films initiés par George Lucas. Eloge de le Force n'est pas un essai philosophique ni une théorie scientifique, ce n'est ni plus ni moins qu'une ode maladroite dont on aurait aimé qu'elle ne fut pas aussi cinématographique. A vrai dire seul le lecteur léger pourra apprécier le défilé des mots sans s'apercevoir que les idées et les jugements qui se superposent, sans véritable généalogie doctrinaire, pourchassent un but qui demande à être développé. D'un point de vue général l'auteur atteint son objectif sur les lecteurs qui de livres sérieux en ont lu très peu. Si l'on accorde à l'ouvrage quelques bonnes expressions dont on pourra se servir lors de querelles verbales, il ne faut toutefois pas se leurrer sur la qualité phraséologique qui pour ma part ne sert pas comme il le faut un thème aussi compliqué que celui-ci. Quoiqu'il en soit, toute la verve de l'auteur étrille le nouvel ordre mondial à travers le vocable "Big Brother", terme orwellien, tout en exhortant son lecteur à s'armer mentalement contre une idéologie de domination qui ne dit pas son nom. Au delà de la forme je tiens tout de même à préciser que ce travail demeure  un bon credo initiatique pour le dissident en herbe.

 Laurent Obertone a donc scindé son livre en 10 chapitres en référence au décalogue qui fut donné à Moïse sur le mont Sinaï. Toutefois les titres sont architecturés à partir de la construction verbale du célèbre petit homme vert qui représente la sagesse dans la guerre des étoiles. L'auteur fortement inspiré de ce narratif populaire consent à plagier la structure afin, je suppose, de coller au plus près à l'imaginaire de son public dont il sait qu'il est à mi-chemin entre l'adulescence et l'éveil à la conscience politique. Quelques phrases, trop rare, que j'ai relevées pour cette fiche de lecture, sont essentielles pour comprendre l'ouvrage. Pour ma part l'auteur aurait dû maintenir une telle construction narrative, complété, pour être solidifié, par des expressions véhémentes, voire enflammées à la manière d'un Léon Bloy éructant comme un gaulois. Mais pour comprendre ma critique, et en ôtant toute mauvaise intention de ma part, je tiens à préciser qu'elle s'est exercé sous le regard des grands auteurs, qui en bons représentants de notre belle langue, ont admirablement rendu compte de la nature humaine. Dès lors qu'un produit est abouti, qu'il a été éprouvé et qu'il a honoré au mieux sa raison d'être, il devient alors un référentiel qui est comparé à tous les produits qui tendent à lui être identique. Si bien qu'indépendamment des désirs déréglés, cette qualité de produit devient juge arbitre, elle détermine la valeur suprême jusqu'à ce qu'elle soit elle-même dépassée. C'est précisément ce critère qui nous fait faire le bon choix, indépendamment de la valeur monétaire du produit dont le rapport n'est pas toujours objectif. La comparaison est donc nécessaire pour évaluer au mieux un produit, et bien que le consommateur soit soumis à tout un tas d'influences, quand l'objectivité prend le dessus, indéniablement ce même consommateur étalonne son jugement au regard du produit le mieux évalué. Et si son choix se porte sur un produit bien inférieur pour des raisons pécunières, et bien qu'il ne puisse faire autrement, il gardera tout de même à l'esprit que le produit qu'il a acquis n'est pas, dans sa catégorie, une valeur de référence, à regret d'ailleurs. 

 Revenons donc à ces quelques phrases que j'ai évoquées plus haut et qui bien construites et agréables à lire, s'avèreront plus saisissantes pour le lecteur et qui, s'il désire retenir quelques pensées de cet ouvrage, fera l'effort de les garder en mémoire. Commençons donc avec cette première phrase qui parle de notre beau pays (ici, en haut),

" La France eut cette particularité de célébrer la précision comme aucune autre nation. Sans jamais la disséquer. Pas de chiffres, de calculs, d'explications. Juste le produit fini, la perfection. " (p92)

 Dans cet énoncé, Laurent Obertone compare la France à une horlogerie de très haute précision qui ne laisse pas d'elle même entrevoir son mécanisme. L'auteur identifie intentionnellement la France à cette singulière dénomination helvétique dont les puissants s'approprient pour mesurer le temps. Ce passage composé de quatre courtes phrases structure l'idée de l'achèvement, c'est à dire que la France n'est plus un croquis mais bel et bien une œuvre d'art achevée, selon les canons esthétiques grecs et classiques.

Dans cette deuxième phrase (ici, au milieu), l'auteur ajoute de la valeur à ce qui vient d'être dit,

" Chaque terre de France a vu naître de son sol des motifs de fierté. Pas une seule contrée sans identité ni caractère. Les produits des plus obscurs travailleurs du temps, les monuments des artisans de l'ombre, la simplicité de ces peuples terriens, les traditions perpétuées, ces millions d'anonymes, et leur poignée d'illustres intimes, fils de tous les clochers, pères des plus grandes œuvres de l'esprit, sublimes et intemporelles, vécues et partagées par tous. " (p117)

 Laurent Obertone souligne ici la grandeur de la France et rappelle qui en sont les artisans, c'est à dire des peuples dont l'unité va produire une multitude de richesses dont certaines, admirables en ce qu'elles ont d'éphémères, tablent aux arts de la table, et qui par ailleurs font l'honneur tout particulier de notre beau pays. Ici, l'auteur, après deux courtes phrases, en réalise une troisième plus longue, encelluler par neuf virgules qui la cadence en 10 temps. Cette phrase qui comporte 51 mots ne comporte aucun verbe mais s'achève sur deux participes passés avec lesquels l'auteur soude ses propos. La litanie de qualités humaines du petit peuple français qui structure l'essentiel de cette longue phrase, constitue une rythmique qui s'adoucit lorsque apparaissent les adjectifs "sublimes" et "intemporelles". Ce tissage classique tient pour inférieur le reste du texte qui globalement se structure sur une rythmique assez chaotique et qui plein de véhémence engourdi considérablement le sujet.

 Poursuivons avec cette troisième phrase (ici, en bas), l'auteur ouvre la voix au ressourcement, au ré-enracinement, 

" Réapprends seulement l'infinie plénitude de la campagne, le cours d'eau, la forêt, la faune sauvage et le silence. "Ouvre l'oeil", répétait à Léonard son grand-père. "Décris la langue du pivert" a écrit plus tard Léonard dans ses carnets. " (p124)

 Ce passage qui évoque le grand maître italien, prône la contemplation de la nature. L'auteur évoque, dans un très court dialogue, la sagesse des anciens. Les sens doivent être dévoués à l'expression du beau à travers sa mesure terrestre et par laquelle l'être fait de sa vie une nuance parfaitement intégré à l'harmonie naturelle. L'auteur, quelques lignes plus loin explique l'étrange sentence de Léonard à propos du pivert. Chose curieuse, le pivert possède une très longue langue pointue qui enveloppe entièrement son cerveau pour le protéger des coups violemment répétés de son bec sur la paroi de l'arbre. Le pivert assène environ 20 coups par seconde et peut supporter jusqu'à 10 000 coups par jour sans pour autant engendrer de traumatismes crâniens. En effet cette fameuse langue qui permet par sa longueur d'aller fouiller le bois creusé pour capturer de la nourriture, recouvre le cerveau du pivert pour amortir les chocs provoqués par les coups donnés sur l'arbre. Cette ingénierie naturelle, soigneusement et mystérieusement huilé de l'intérieure, fait du pivert un organisme vivant sophistiqué, qui est rendu comme tel seulement pour l'œil contemplatif. Ce que Léonard a perçu puis étudié a participé à améliorer sa compréhension du réel et par extension celle de la vérité. Qui connait un peu le maitre italien sait qu'il n'a cessé d'observer attentivement la nature et ses rouages les plus fins pour parfaire son œuvre. De cette manière, l'homme en observant soigneusement la nature, en apprend un peu plus sur cette vaste mécanique qui régit l'univers et où l'invariabilité des lois montre à quel point tout est obéissance. En ce sens, le hasard est une certitude irrationnelle. A propos du pivert, l'exemple n'est pas anodin, en effet l'auteur fait de ce volatil l'image inconsciente d'une posture guerrière où le bec et la fameuse langue forment respectivement une épée et un bouclier. Le lecteur est donc invité, à l'exemple du pivert de Léonard, à frapper comme à se protéger. 

 Je voudrais maintenant m'appuyer sur une interview d'Alain Finkelkraut pour le compte du Figaro (ici) afin d'étayer les propos de notre auteur concernant la France. En effet au regard des deux premiers passages que nous venons d'étudier et qui apparaissent à nouveau à l'écran, en haut et au milieu, les mots d'Alain Finkelkraut, en bas, claironnent en parfait accord. Voici ces mots,

" La France, c'est une langue, une littérature, un style d'existence, des villes, des paysages, des monuments et des habitants inimitables. "

 Cette admirable affirmation, au moment où la France est la cible d'attentats islamistes, largement commenté par Alain dans cet article, résonne comme une solennité de dernière minute. Alain Finkelkraut souligne le caractère hypocrite de ceux qui défendent la liberté d'expression et qui dans le même temps ne supportent plus aucune parole dit d'extrême droite tout en soutenant de manière ambiguë l'islamisme à travers l'islam. De plus ils se réclament de la liberté en ciblant le démon fasciste comme un ennemi pire que l'islamisme, et qui bien à l'aise derrière cette sorte de croisade pour le vivre ensemble forcé, ne réalisent pas qu'ils permettent au salafisme de quiétude de progresser au sein de la société française. Cet état de confusion qui anime les idéologues d'une certaine gauche que Christophe Guilluy, dans son ouvrage "Fractures françaises"(ici), a nommé islamogauchiste, produit aujourd'hui un partisanisme autoritaire et oppressif qui ne tolère plus aucune valeurs de droite. Cette complicité intellectuelle avec l'islamisme se met, nous dit Alain Finkelkraut, au service de l'islam conquérant. En réalité cette complicité ne nous pardonne pas d'être ce que nous sommes, c'est à dire un peuple judéo-chrétien. Dans cette logique la vulgate islamogauchiste est l'étiquette d'une terreur fanatique qui du côté de l'islam s'incarne dans le salafiste et du côté du gauchiste s'incarne dans l'antifa. Ces deux composantes semblent tirer bénéfice d'une unité de circonstance qui bien que de nature différentes sont animées en réalité d'une profonde haine du judaïsme et du christianisme qui s'explique essentiellement par le fait qu'elles en sont issues et qui de manière dégénérative se sont constituées de part et d'autre comme deux sœurs incestueuses. Bien que Laurent Obertone désigne l'immigration et l'islamisme comme des facteurs de déséquilibre de la société française (p145) encouragés par un socialisme progressiste, ses mots accusent ces blancs qui participent à cette mascarade migratoire dont l'objectif est de diluer le patrimoine génétique, culturel et cultuel français dans un magma mondialiste. 

 L'auteur, Laurent Obertone bavarde donc sur les armes qu'il faut pour mitrailler comme il se doit un ennemi dont George Orwell a savamment mis en scène dans un ouvrage qui aujourd'hui est devenu indépassable. Pour en revenir à cette gauche qui marivaude avec l'islam, George Orwell, à son propos, a tenu des mots cinglants que je reprends ici à mon compte et que j'ai découvert dans un autre article du Figaro (ici) dont la ligne éditoriale a volontairement agrandi pour capter l'attention du lecteur. Voyez par vous-même, 

" Ce qui me rend malade avec les gens de gauche, et particulièrement chez les intellectuels, c'est leur ignorance absolue de la façon dont les choses se passent réellement."

Ainsi les mots de George Orwell sont sans concession avec une idéologie qui est devenue dominante mais fragile et qui n'a pas d'autre choix, pour survivre, que de s'imposer comme en Chine où l'appareil d'état communiste a repris fidèlement les codes de domination qui furent appliqués du temps de l'union soviétique. Les mots de George Orwell sonnent donc comme une révélation que l'auteur russe Soljenitsyne n'aurait pas rejetés. C'est de cet ennemi qu'il faut se méfier, nous dit Laurent Obertone et qui use d'une stratégie mentale ou d'une ingénierie sociale pour faire adhérer les esprits à une pensée qui pour subsister pratique la vertu de surface; prenant le visage de la tolérance et de l'empathie. L'auteur nomme donc l'ennemi, le progressisme est donc la forme chimiquement pure du communisme (p146). Cette pichenette verbale qui par ailleurs est pléthore dans notre ouvrage, rappellera l'origine du mal, de cette alchimie idéologique qui provient des Lumières et qui s'est émancipé dans l'immense empire à l'est. Ce vaste projet qui a démembré l'occident et qui aujourd'hui s'en prend à son plus vieil ennemi dont la tête est désormais mise à prix dans une élection où la fraude est parvenue à maturité, promet une doctrine mondiale du péché, ce que Jean-Paul II avait surnommé la culture de mort. Sans le discernement préconisé par notre auteur il est impossible de désigner un ennemi qui d'une part se pare de vertu chrétiennes devenues folles et d'autre part préconise un progressisme inconditionnel qui veut rendre obsolète les véritables vertus chrétiennes. Le vrai visage de l'ennemi, nous dit l'auteur, c'est le visage de l'émotion fabriquée, de la repentance de façade, des scandales et des indignations de théâtre, des idées et des opinions préfabriquées (p151) et qui relayées par les amplificateurs médiatiques, domestiquent les peuples dans une vaste supercherie mondialiste qui de nom en a autant qu'elle a de visage. Son unicité réside essentiellement dans cet Œil qui voit tout et qui sur le billet de 1 dollars trône comme un dieu solaire et que Tolkien, en érudit catholique a allégorisé avec le personnage de Sauron (p120, p158). Notre auteur a parsemé son ouvrage d'autres références à l'œuvre du célèbre auteur anglais sans que celles-ci rendent à César ce qui est à César, ce genre de maladresse est typiques de ce type d'ouvrage qui s'adresse à un lecteur qui n'a de culture que celle dite populaire. Malgré cette charge accusatoire, qu'il n'est possible de comprendre que si l'on est exigeant, je retiens tout de même mes mots pour qu'ils ne soient pas trop emprunt de ce désabusement afin de soutenir le message de fond dont la teneur réveille cette impulsion combattive que la France a besoin de voir chez ses fils pour ne pas mourir. Le réarmement mental peut aussi passer par là - afin de mettre en marche ceux qui n'ont de conscience morale et politique, à peine plus épaisse qu'une feuille de papier.

 Si l'on veut durcir l'analyse, il faut se concentrer un temps sur le style de l'auteur qui empreinte au langage familier ses intonations émotionnelles particulièrement familières et qui se mobilisent en s'entassant de manière désordonnée, pour ne pas dire anarchique. Chaque phrase est issue de la  spontanéité et l'auteur peine à apprivoiser son instinct littéraire qui lui commande ici d'être le plus désinvolte. A cela s'ajoute une diversité de gageures qui en mesure saccadée sollicitent le lecteur pour ne pas dire l'importune en ne lui laissant aucun répit pour évacuer cette pression morale que l'auteur maintient en accordant ses verbes sur un ton véhément et particulièrement expressif. De plus si l'on tient compte du flot de phrases très courtes scellées très régulièrement par des points d'exclamation ou d'interrogation, et qui lancées au lecteur comme un dégueuloir qui taillade les grosses branches d'arbres afin de servir de petit bois pour le feu ou de particules pour les bois agglomérés, deviennent d'indigestes formules qui servent une expression non moins étourdissante. A cela, il faut ajouter l'usage de mots écrits en majuscule et qui surgissent comme des remparts visuel qui freinent la progression de l'œil et qui sonnent, pour ma part, comme l'aveu d'une impuissance littéraire qui laisse penser que l'auteur a céder, pour les besoins du succès, aux usages nouveaux de l'édition. Et outre les tableaux entrepreneuriaux qui usent de ce genre de signalétiques, cette codification se retrouvent également dans ces manuels de vulgarisation et d'aide à la compréhension, comme si le thème en question, à savoir la force, était aussi pratique à comprendre qu'un meuble à monter. De plus, l'emploie presque permanent du tutoiement solidifie la subjectivité, très à la mode aujourd'hui et qui ne permet pas cette distance d'appréciation qu'exigent la courtoisie et la retenue. En ce sens l'auteur fraternise avec le lecteur en lui donnant l'impression, à tord ou à raison, que c'est, comme il le dit lui-même à la toute fin de l'ouvrage, sa mauvaise conscience. Bien sûr, cet effet concentrationnaire coince l'esprit dans une sorte d'apnée mental pour ne pas dire hypnotique et qui, ma foi, correspond à cette époque qui est gouvernées par les émotions. Ce rapport à l'écriture, qui graine de l'hystérie, n'est pas à proprement parlé de l'écriture mais plutôt un jeu de rôle où le sentiment d'urgence prévaut.

 Malgré donc un parti pris manifeste pour la familiarité, l'auteur certainement bien conscient des critiques qu'allait engendrer l'objectivité, a manifestement pris le risque de faire de son ouvrage une mauvaise mazarinade, c'est à dire un pamphlet ou une diatribe grotesque. Pour ma part ce parti pris est un choix inconséquent et qui indépendamment de son succès en librairie, montre à quel point l'auteur peut se moquer de ses lecteurs. Laurent Obertone aurait dû avoir l'ambition de narrer, ce qu'il appelle lui-même un évangile de la force (p227), dans le sens d'un dialogue savant, à la manière, par exemple, de l'ouvrage de Vladimir Soloviev, "Trois entretiens". En effet, paru en 1899, l'ouvrage qui a bénéficié d'une somptueuse adaptation cinématographique, en 2020 (ici), aborde la guerre, la morale et la religion et même l'antéchrist, à travers de très longues conversations entre des membres de la noblesse russe. Le lecteur curieux qui visionnera cette adaptation cinématographique, verra le fossé qualitatif qui sépare les deux auteurs et bien que l'un est présent dans la plupart des librairies, l'autre est curieusement absent de ces mêmes librairies.

 Pour donner une conclusion à l'ouvrage de Laurent Obertone, et n'ayant pas lu ses autres écrits et que j'espère lire dès que possible, je préconiserai, pour ne pas perdre de temps, d'orienter son regard vers des ouvrages plus conséquent, comme "La société du spectacle" de Guy Debord (ici), "les manuscrits de 1844" de Karl Marx (ici) ou encore "La guerre comme expérience intérieure" de Ernst Jünger (ici). Ces trois livres, bien plus consistants, offriront au lecteur, entre bien d'autres, les moyens d'une solide argumentation et une vision beaucoup plus élaborée du monde. Et bien que l'intention de l'auteur de réveiller les mentalités ne m'a pas échappé, il n'en demeure pas moins que pour le lecteur attentif que je suis, l'auteur a zigouillé les codes littéraires pour offrir non pas un ouvrage impertinent à la manière d'un Baudelaire, d'un Flaubert, ou d'un Léon Bloy en pleine forme, mais plutôt une sorte de scénario d'expression naïve qui pédale à vide.

Antoine Carlier Montanari

 

 

 

 

 

 

 

 

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