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" Notre foi doit être simple et claire, pieuse et intelligente. Il faut étudier, réfléchir pour se faire des convictions, des idées sûres, se donner la peine d'aller jusqu'au fond de soi-même, de ses croyances. » Marthe Robin

11 Jan

Un Livre Que J'ai Lu (112) : Qui Ne Croit Pas Au Père Noël ?

Publié par Alighieridante.over-blog.com

 La première nouvelle de cet ouvrage, intitulée « Le bon factionnaire récompensé », met en scène la charité chrétienne. L’auteur Alphonse Allais, écrivain français du XIXème siècle, choisi comme bon chrétien un soldat en faction. Celui-ci voyant un pauvre vieillard braver le froid lui offre alors son manteau, la conclusion est déjà dévoilée par le titre. La morale de cette nouvelle pourrait avoir comme sentence cette parole du Christ « Donnez, et il vous sera donné » (Luc6 :38). Cet ouvrage contient également 3 autres nouvelles du même auteur, la première des 3, intitulée « Conte de Noël », fait de Dieu un dieu marxiste, libéral et anarchiste et surtout irritable devant lequel saint Louis et sainte Élisabeth de Hongrie, et qui parmi les monarques furent les plus vertueux, demeurèrent dans la stupéfaction. Nous n’irons pas dévoiler la teneur des deux autres nouvelles d’Alphonse Allais tant elles se lisent rapidement. Le lecteur pourra y découvrir que notre auteur est un sacré farceur qui aime mettre le Père Noël dans des situations fâcheuses. 
 Dans la nouvelle « La comète » de Louis Dantin, la famille Van Dighen que la fortune avait épousé, fut, au soir de Noël, la proie de cambrioleurs déguisés en Père Noël. La fille Van Dighen, alerte et particulièrement rusée, trouva moyen de les défaire. Le plus drôle dans cette histoire, c’est que le jeune garçon Van Dighen, qui eut cru à cette confusion, permit que toute cette affaire se finisse bien, à la fois pour la famille Van Dighen que pour nos malheureux cambrioleurs. Il sera dit pour conclure, que la fameuse comète placée sur le haut du sapin en lieu et place de la traditionnelle étoile du berger, fut, du moins aux dires de l’un des deux cambrioleurs, la chose qui l’avait réellement désarmé. Quoi qu’il en soit, la providence fut bien à l’œuvre ici, comme d’ailleurs dans toute histoire de Noël qui se respecte. Concernant l’auteur, Louis Dantin, celui-ci abandonna la prêtrise 15 ans après avoir été ordonné prêtre en 1888 à l’église Saint-Sulpice à Paris. Il écrira plusieurs contes de Noël dont  " Noël intime" en 1900, " Le Noël de Caroline " en 1921, " La messe de Florent Létourneau " en 1926, " Cistus ". En 1928, " La comète " en 1929, " Réri " en 1931, " L’invitée " en 1932, " L’aventure de Léon Millaud " en 1938 et puis  " Le bonhomme Noël se rachète " en 1939.
 Dans la nouvelle « Santa Claus à Simpson’s Bar », outre l’étrangeté du récit, qui mêle extravagance et frénésie, le lecteur cultivé et attentif aura repéré le clin d’œil fait à l’Iliade de Homère. En effet, l’auteur, Bret Hart, à la page 32, écrit ceci (ici),


« Chante, ô Muse, les prouesses de Dick Bullen. Chante, ô Muse des héros chevaleresques, les recherches qu’il fit, les combats qu’il livra, les périls qu’il courut ! »

BRET HART


Pour qui connait l’Iliade, ces mots de Bret Hart rappellent les vers qui introduisent le texte d’Homère, 


« Chante-nous, Déesse la colère d’Achille, de ce fils de Pélée, colère détestable, qui valut aux Argiens d’innombrables malheurs et jeta dans l’Hadès tant d’âmes de héros. »

HOMÈRE


 Bien qu’il soit intéressant de souligner une telle similitude, la nouvelle de Bret Hart déboussolera le lecteur et le conduira dans une course effrénée que la probité mènera au pied d'un enfant malade, endormi auprès de son père.
Dans la nouvelle « Les cadeaux inutiles », l’auteur, O.Henry, nous gratifie d’une très belle morale. Della et Jim sacrifient ce qu’ils ont de plus cher par amour. Il faudra comprendre, dans cette histoire-là, qu’au regard des Rois Mages qui offrirent au petit enfant Jésus de précieux présents, que la valeur réelle d'un cadeau est défini par l'intention de celui qui l'a offert. C'est ainsi que se mesure l'amour, celui qui donne tout ce qu'il a, même très peu, celui-là donne plus que celui qui donne beaucoup mais qui ne donne que son superflu. L'auteur, O.Henry, qui écrivit près de 400 nouvelles, moralise son histoire à la manière de Charles Dickens. Cette sorte d'écrivain américain se montre, à vrai dire, assez critique sur la notion d'enrichissement selon la dialectique protestante calviniste qui en partie a façonné l’Ethos américain et dont on peut dire aujourd'hui, au regard de la richesse monétaire hors norme d'un petit nombre de citoyens américains, qu'elle est bien contraire à la mesure ordonnée par le Christ devant le jeune homme riche.

 Maintenant, comme je l'ai spécifié dans la précédente fiche de lecture, nous allons décortiquer la fameuse nouvelle de Pierre de Coubertin, intitulée "Les réflexions du bonhomme de Noël". Celle-ci, comme nous allons le voir, est un modèle de lecture psychanalytique. L'auteur incrémente de l'intime dans une histoire supposée innocente. Il faut toutefois préciser qu'ici, outre les intentions cachées de Pierre de Coubertin, il est possible que cette autre lecture soit produite par un inconscient extrêmement vivace. Il est important de noter que toutes les œuvres sont la manifestation à la fois du conscient et de l'inconscient de l'artiste, elles sont des émanations visibles des affects. Afin d'extraire cet inconscient, on va commencer par afficher le passage concerné présent aux pages 100 et 101, et le lire, le voici (ici)

 "Au moment de se retirer, non sans avoir blâmé in petto la faiblesse de la maman, le bonhomme Noël s’aperçut qu’il avait encore quelque chose pour cette maison là. C’était une raquette de tennis ornée d’un chiffre d’argent et dont la fabrication s’indiquait particulièrement soignée. Mais cette raquette-là sûrement n’était pas destinée à un enfant ; son poids semblait n’être pas en rapport avec des forces juvéniles et pour saisir son manche robuste, il faudrait une large main d’homme. Alors quoi ?… le papa après le petit garçon ?… Un comble. Le bonhomme Noël, assis dans le salon un peu en désordre comme à la suite d’un gai réveillon, tournait et retournait l’objet dans ses mains. Mais il n’y avait rien à dire. Le bonhomme Noël était en service commandé ; il devait obéir. Il ouvrit donc une porte et pénétra dans la chambre voisine où dormait d’un bon sommeil équilibré un homme de trente cinq ans environ. C’était pour lui la raquette et, devant la cheminée, le dormeur n’avait-il pas eu le toupet de déposer de fortes chaussures de chasse qui disaient les belles randonnées à travers les labours profonds où la forêt humide et la provision d’appétit et de santé rapportée de ces expéditions là… Assurément ce n’était pas la première fois que le bonhomme Noël se trouvait muni de cadeaux pour des grandes personnes. Bien qu’hostile à ce genre de gâteries, il s’y prêtait, en général, d’assez bonne humeur et, avec un petit sourire narquois, déposait dans l’âtre les objets dont il était chargé. Mais vraiment cette fois-ci, cela passait un peu les bornes. C’est le petit garçon qui recevait le cadeau… sérieux et son papa qui recevait le joujou. Car pour le bonhomme Noël, une raquette c’est un joujou puisque cela sert à jouer et des éperons c’est une chose sérieuse puisque cela sert à faire galoper un cheval. Où allons-nous ? Mon Dieu ! Où allons-nous ? Voilà les petits garçons qui sont traités en grandes personnes et les grandes personnes qui redeviennent des petits garçons. "

 

"Au moment de se retirer, non sans avoir blâmé in petto la faiblesse de la maman, le bonhomme Noël s’aperçut qu’il avait encore quelque chose pour cette maison là. C’était une raquette de tennis ornée d’un chiffre d’argent et dont la fabrication s’indiquait particulièrement soignée. Mais cette raquette-là sûrement n’était pas destinée à un enfant ; son poids semblait n’être pas en rapport avec des forces juvéniles et pour saisir son manche robuste, il faudrait une large main d’homme. Alors quoi ?… le papa après le petit garçon ?… Un comble. Le bonhomme Noël, assis dans le salon un peu en désordre comme à la suite d’un gai réveillon, tournait et retournait l’objet dans ses mains. Mais il n’y avait rien à dire. Le bonhomme Noël était en service commandé ; il devait obéir. Il ouvrit donc une porte et pénétra dans la chambre voisine où dormait d’un bon sommeil équilibré un homme de trente cinq ans environ. C’était pour lui la raquette et, devant la cheminée, le dormeur n’avait-il pas eu le toupet de déposer de fortes chaussures de chasse qui disaient les belles randonnées à travers les labours profonds où la forêt humide et la provision d’appétit et de santé rapportée de ces expéditions là… Assurément ce n’était pas la première fois que le bonhomme Noël se trouvait muni de cadeaux pour des grandes personnes. Bien qu’hostile à ce genre de gâteries, il s’y prêtait, en général, d’assez bonne humeur et, avec un petit sourire narquois, déposait dans l’âtre les objets dont il était chargé. Mais vraiment cette fois-ci, cela passait un peu les bornes. C’est le petit garçon qui recevait le cadeau… sérieux et son papa qui recevait le joujou. Car pour le bonhomme Noël, une raquette c’est un joujou puisque cela sert à jouer et des éperons c’est une chose sérieuse puisque cela sert à faire galoper un cheval. Où allons-nous ? Mon Dieu ! Où allons-nous ? Voilà les petits garçons qui sont traités en grandes personnes et les grandes personnes qui redeviennent des petits garçons. "

 

 

 Ce passage de Pierre de Coubertin dissimule en réalité une lecture érotique, à savoir une relation interdite entre un adulte et un enfant. Il est intéressant de noter, à ce propos, la locution adverbiale "in petto" présente au début de ce passage (souligné en noir), et qui venant de l'italien veut dire "en secret" et par extension signifie "en le pensant sans le dire" ou encore "dans son for intérieur". Il est possible que cette locution adverbiale ait été placé là volontairement par l'auteur afin de suggérer au lecteur ce qui ne peut-être dit. C'est toutefois un indice d'une possible double lecture, la lecture pour le lecteur ordinaire et la lecture pour le lecteur érudit qui doit tenue secrète. 

 Ainsi la raquette (en bleu azur), est l'expression du jeu à deux et ce jeu n'est pas destiné à un enfant (en rouge). Le manche de la raquette (en jaune) est ici apparenté à l'éréthisme masculin et appuyé par des qualificatifs sans équivoques, à savoir "poids", "robuste", et "large" (en vert). Dans la phrase suivante, l'expression "le papa après le petit garçon" est suffisamment explicite pour ne pas en dire plus. Cette situation est étrangement souligné par l'auteur à travers l'expression "un comble" (en gris). De plus le mot "gai" (en rose) est sans ambiguïté quand à la nature de la relation, auquel il faut ajouter la composition d'une image subliminale qui met en scène l'onanisme, en effet le bonhomme Noël qui tourne et retourne l'objet dans ses mains, à savoir la raquette, est la représentation de cette image libidinale. Dans le passage qui suit, l'auteur prédéfinit en quelque sorte la relation entre deux hommes, entre le bonhomme Noël et un homme de trente cinq ans (en orange). Le mot "pénétra" (écrit en rouge) insinue clairement le coït où la raquette (en bleu azur), dans la phrase suivante, joue son rôle phallique tandis que la cheminée (écrite en marron) joue le lieu de la chaleur et du plaisir. Ce lieu qui est celui de la sodomie est traduit ici par un vocabulaire particulièrement approprié et dont on peut dire qu'il illustre parfaitement cet endroit reculé de l'anatomie. En effet les expressions (écrites en verte) "labours profonds" et "forêt humide" sont on ne peut plus explicites. Dans la phrase qui suit, l'auteur non sans ironie semble même se délecter de cette scène, en effet l'expression "le petit sourire narquois" (en violet), vient rappeler l'émotion maligne que peut susciter ce genre de scène tout en spécifiant au début de la phrase que s'il est hostile à ce genre de gâterie, il s'y prête volontiers (écrit en bleu). La conclusion à cette affaire est faite par l'auteur lui même qui judicieusement moralise cette déviance qu'il a subtilement évoqué. En effet, il s’exclame (en rose saumon) Où allons-nous ? Mon Dieu ! Où allons-nous ? jugeant ainsi cette déviance comme amorale. La première partie de la dernière phrase (écrite en violet), valide l'analyse psychanalytique que l'on vient d'évoquer, effectivement " Voilà les petits garçons qui sont traités en grandes personnes..." nous fait entendre que l'éros est devenu accessible à l'enfant. Cette innocence blessée et cette jouissance contre nature sont une nouvelle fois vérifiés vers la fin de la nouvelle à travers différentes phrases des plus explicites (ici),

"Soudainement il comprit que ces deux être issus l’un de l’autre et séparés par près d’un quart de siècle pouvaient grâce au jeu, se retrouver au même diapason et vibrer à l’unisson. Il se demanda si cela était bon ou mauvais.

"Jeu des muscles, recherche de l’adresse, dépense de force, sensation d’agilité… le petit et le grand éprouvent au mêmedegré ces bienfaits du sport. Et pour l’un comme pour l’autre, l’effet produit est sain, clair et viril. Il en résulte un  charmant rapprochement entre père et fils. Et ce rapprochement là sûrement ne fait pas de mal au fils et fait énormément de bien au père." 

"Il la vit sous une double forme successive : celle d’une petite frimousse frisée et rieuse épanouie sous un béret marin et celle d’un homme grand et fort, agile et gai avec les mêmes yeux rieurs et en plus une belle moustache blonde."

 

"Soudainement il comprit que ces deux être issus l’un de l’autre et séparés par près d’un quart de siècle pouvaient grâce au jeu, se retrouver au même diapason et vibrer à l’unisson. Il se demanda si cela était bon ou mauvais." 

"Jeu des muscles, recherche de l’adresse, dépense de force, sensation d’agilité… le petit et le grand éprouvent au même degré ces bienfaits du sport. Et pour l’un comme pour l’autre, l’effet produit est sain, clair et viril. Il en résulte un  charmant rapprochement entre père et fils. Et ce rapprochement là sûrement ne fait pas de mal au fils et fait énormément de bien au père." 

"Il la vit sous une double forme successive : celle d’une petite frimousse frisée et rieuse épanouie sous un béret marin et celle d’un homme grand et fort, agile et gai avec les mêmes yeux rieurs et en plus une belle moustache blonde."

 

 

 Le fait que l'auteur, Pierre de Coubertin, pose la question de savoir si cela est bon ou mauvais (en jaune), indique que la nature du jeu qui relie l'enfant à l'adulte n'est pas si moral que cela. Le charmant rapprochement entre père et fils (en vert) en dit long sur le caractère de cet échange, surtout quand on considère la fin de la dernière phrase où le plaisir apporté au père est de l'ordre de la jouissance (en bleu azur). De plus il faut ajouter cette expression "vibrer à l'unisson" (en orange) qui fait penser à l'ivresse sensorielle qu'engendre le coït. A travers ces phrases l'accentuation de l'éros entre l'adulte et l'enfant est ici si prégnante que seule une lecture superficielle est en mesure d'évacuer. Pour ma part si cette analyse est peut-être caractérisée, pour dédouaner l'auteur, par une remarquable inconscience, il n'en demeure pas moins que Pierre de Coubertin, selon Michel Larivière, lequel est un écrivain français spécialisé sur le thème de l'homosexualité et de la bisexualité, fut homosexuel. S'il faut enfoncer le clou, la dernière phrase à l'écran va servir de témoin modèle à cette autopsie littéraire. La relation entre l'enfant et l'adulte est ici ingénieusement dessinée, les deux points après le mot "successive" (écrit en rouge) est un signe de superposition qui évoque inconsciemment la complémentarité. Il faut également ajouter la préposition "sous" (écrite en bleu) qui évoque la superposition de deux corps et la fameuse conjonction de coordination "et" (écrite en violet) et que l'on retrouve pas moins de 5 fois, qui suggère l'association. Cette morphosyntaxe suggère plutôt que décrit tout en composant pour le lecteur une vision libidinale qui évite l'obscénité immédiate. 

 Pour achever cette analyse il faut rappeler que la littérature atteint un degré supérieur quand effectivement l'auteur ne demeure pas dans la dimension apparente des choses et que fort instruit sait suffisamment manier la langue pour lui faire dire davantage que ce qu'elle dit. Le bon écrivain est à même de décrire la réalité avec intelligence tout en dessinant pour le lecteur non seulement une réalité augmentée comme le peintre lorsqu'il octroie à sa palette autant de variantes possible afin de complexifier son sujet, mais une vision nouvelle qui fait accéder l'esprit à une meilleure compréhension du monde qui l'entoure. Même si  notre auteur, Pierre de Coubertin n'est pas un écrivain de métier, il est toutefois celui qui a rénové les jeux olympiques tout en contribuant à propager la gymnastique et l'éducation physique, en ce sens, il fut un esprit tout aussi alerte qu'éclairé et fut en mesure, si l'on tient compte qu'il fut un pédagogue reconnu, de coucher honorablement sur le papier de savantes phrases.

 Pour achever cette fiche de lecture, la dernière nouvelle de l'ouvrage écrite par Thomas Nelson Page, reprend à sa manière le célèbre conte de Charles Dickens, à savoir "A Christmas Carol", paru en 1843 soit 56 ans avant la nouvelle de notre auteur. Au regard du conte de Charles Dickens, la nouvelle de Thomas Nelson Page nous rappelle comme le fit Virgile en son enfer que l'or est le seul roi devant lequel tout s'incline (p129). Ainsi cet or qui fut donné au petit Jésus par les Rois Mages annonce en réalité ce qui doit être fait pour obtenir le paradis. Le chrétien aura compris que le fait de déposer l'or aux pieds de Dieu libère le cœur de l'amour du monde le laissant ainsi disponible à recevoir celui de Dieu. Il faudra ajouter à cette grille de lecture une subtile allusion à la caverne de Platon que l'auteur incrémente à la page 125 de manière à illustrer toute l'obscurité dans laquelle demeure le personnage principal, à savoir Berryman Livingstone. Mais il faut dire que la chute de cette nouvelle est si bienheureuse que le lecteur n'aura pas de peine à recevoir un peu de cette espérance chrétienne qui manque tant actuellement.

 En conclusion et au regard de la précédente fiche de lecture concernant l'ouvrage "Joyeux Noël" (ici), un certain nombre d'auteurs et pas des moindres, ont senti le besoin d'accoler leur nom à l'esprit de Noël tout en l'enrichissant. Si comme on l'a vu, Charles Dickens, Sylvain Tesson, Francis Scott Fitzgerald, Anton Tchékhov, Marcel Aymé, Guillaume Apollinaire, Guy de Maupassant, Truman Capote, Blaise Cendrars, Alphonse Allais, Bret Hart, Louis Dantin, O. Henry, Pierre de Coubertin et Thomas Nelson Page nous ont permis de maintenir cette noble filiation et qui dans l'esprit du lecteur, fait mesurer l'intemporalité de Noël et sa figure tutélaire dont l'astre qui, il y a deux milles ans, a lui pour l'annoncer, n'avait fait que révéler le présent que Dieu faisait au monde. Dans cet esprit, nos auteurs ont joué de leur talent afin que certainement l'on ne dise pas d'eux qu'ils furent des monstres assoiffées de profanation lorsque dans leur spéculation d'écrivains, ils accordèrent beaucoup trop d'importance à tout ce qui passe. Enfin nous aborderons à la fin de cette année d'autres nouvelles sur le thème de Noël afin de mieux apprécier cette tradition dont beaucoup résument au sapin et aux cadeaux, ce qui est maigre compte tenu de sa puissance d'évocation et de sa richesse symbolique, culturelle et cultuelle..

 Antoine Carlier Montanari

 

 

 

 

 

 

 

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