Aphorisme (86) : La Démocratie
Ce que Dieu a permis avec la démocratie, c’est la responsabilité individuelle du collectif. Chacun est ainsi responsable de tous. Au temps des rois, le peuple n’était en rien responsable des mauvaises lois imposées par le souverain. Ainsi, Dieu avait épargné au peuple cette responsabilité, le roi seul portait sur lui la responsabilité du collectif. Il portait en quelque sorte le péché pour tous quand il décidait d’éliminer par exemple un petit nombre pour en sauver un plus grand nombre. Aujourd’hui, quand des chrétiens votent pour un président qui soutient l’avortement, ils sont responsables devant Dieu du collectif. Il leur sera attribué, à leur jugement, cette faute dont l’ampleur viendra certainement relativiser leurs bonnes actions individuelles.
Antoine Carlier Montanari