C'est La Fin Des Temps (35)

 Avec cette opération sacrificielle, les terroristes islamistes ont ouvert un nouveau chapitre dans le massacre de masse. L’Egypte pleure les 305 morts dans l’attentat contre une mosquée, le pire dans son histoire. Dans cette lutte contre la prière, les musulmans ont payé le prix fort ! Ce sabotage de la piété avait déjà produit un autre massacre de masse dans une église chrétienne baptiste américaine le dimanche 5 novembre. 26 personnes avaient été tuées lors de l’office de 11 heures. Ces opérations achèvent définitivement la prière en cours d’exercice, manœuvre, d’ailleurs qui doit gonfler d’orgueil les fascistes de gauche dont les collectifs agressifs ont cherché à faire taire définitivement les chaines de prières contre les centres d’avortement. Ce pilotage des énergies colériques s’attaque donc directement à la grâce, la décimation des adorateurs de Dieu est une lutte manifestement diabolique dont la croissance exterminatrice suit le principe de progression d’un cancer en phase avancé. Ces nouveaux œnologues réclament des bains de sang en encourageant considérablement le blanchiment de la haine. Ces troupes armées disposent donc d’une théorie de la pratique initiée depuis le massacre des chrétiens dans les colisées romains. A ce jeu-là les victimes à qui on a spolié le titre de martyrs commencent sérieusement gonfler les rangs des innocents massacrés et tout en nous rapprochant inévitablement du jugement dernier.  Ces affaires ténébreuses rappellent ce chapitre de Melville où un monstre d’acier qui, un dimanche, vient le harceler au milieu de ses dévotions et qui s’insinue entre lui et le salut. Dire que l’auteur de Moby Dick va condamner le progrès en qualifiant son objet, l’industrie, de coque lugubre de Charon. En effet, à la suite d’un accident ferroviaire, son ami et treize autres braves garçons avaient, suivant ses propres mots, été propulsés dans l’éternité.  Le progrès, dira-t-il, facilite la mort et l’assassinat ! Sous ces mêmes cieux, il n’en fut pas autrement, le San Juan, un sous-marin argentin avec ses 44 membres d’équipages a fait naufrage dans les profondeurs. L’évènement rappelle celui de l’Essex qui inspira Melville pour son histoire de cachalot blanc, l’ironie nous dira que l’Essex a fait naufrage un 20 novembre tandis que le sous-marin argentin a disparu sous les eaux un 15 novembre. Melville prophétisera à travers cette histoire la chute de l’Amérique, peut-être, que le San Juan annonce celle de l’Argentine.

Antoine Carlier Montanari