Aphorisme (31) : Chiens Perdus Sans Collier (2)
La scène du ver de terre mangé vivant par le jeune orphelin afin de gagner un pari est véritablement comique, presque tragi-comique tant ce petit diable qui déglutît son lombric avec dégoût, immole sans doute la mort elle-même, à l'habitude, ce sont les vers qui se chargent de dévorer nos cadavres. Cette scène montre bien qu’à travers les difficultés et les épreuves, ces jeunes orphelins se foutent bien de la mort et manifestent de manière impudente une grande vitalité !
Antoine Carlier Montanari